Copper : Comme des garçons change le cuivre en or
par Anne-Sophie Hojlo, le 28 novembre 2019
La maison de mode créée par Rei Kawakubo dédie sa nouvelle création au cuivre considéré comme ordinaire, pour le rendre « exceptionnel ».
Comme des garçons célèbre ses 25 ans de parfumerie avec des lancements en cascade cet automne : aux côtés du trio de la série « Clash », de Yoyogi (quatrième parfum de la collection lancée en collaboration avec le magazine Monocle, dont nous vous parlerons bientôt), et Odeur du Théâtre du Châtelet Acte I, conçu pour le théâtre parisien, voici Copper.
Présenté dans le célèbre flacon galet de la marque, revêtu cette fois d’une couleur cuivrée mate, il se veut une traduction olfactive de ce métal paradoxal, à la fois « rouge flamboyant », et « frais au toucher ». Interrogeant les « différences perçues et leur alignement harmonieux », Copper réunit des notes de galbanum, poivre, gingembre, métal, ambre, vanille et myrrhe.
Le directeur de création des parfums de la marque Christian Astuguevieille, qui a travaillé avec un parfumeur qui n’est pas nommé, dit avoir voulu « transformer les contradictions en compatibilité ».
Eau de parfum 140 euros/100ml
Disponible actuellement en exclusivité chez Dover Street Parfums Market Paris
11, bis rue Elzévir 75003 Paris
Premières impressions
À la vaporisation, c’est un réjouissant nuage vert fluo de galbanum qui semble se matérialiser. Sur peau, les cosses de petit pois se prolongent en amande amère, à la fois fraîche et crémeuse. Des tonalités plus ambrées et vanillées se développent ensuite, toujours recouvertes d’un voile végétal qui subsiste, et nous voilà sur un territoire proche de Vert d’encens de Tom Ford. Un fond caramélisé s’étire enfin sur la peau, enrobant des notes boisées ambrées qui restent, hélas, un peu trop perceptibles. Les « différences perçues » sont bien là, « l’alignement harmonieux » peut-être un peu moins…
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par Farnesiano, le 7 décembre 2019 à 10:01
À la stridence très verte, rehaussée d’épices brûlantes, des notes de tête paradoxalement fraîches et métalliques, succèdent progressivement les notes moelleuses d’un fond ambré-baumé des plus confortables que va dominer le plus délicieux des tabacs. Les amateurs de la plante, plus que des volutes de sa fumée, s’en régaleront. Un parfum sympa, dynamique, bien dans l’air du temps et surtout un super tabac !
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par Duolog, le 7 décembre 2019 à 17:34
À ressentir alors. Je l’ai trouvé assez étrange au premier essai, avec un départ à la fois vert et amandé, épicé aussi, un peu à l’orientale, et au bout de quelque temps... C’est l’image d’une purée de poix-chiche qui m’est apparue. J’avais, il est vrai, une sinusite ce jour-là.
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