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1957

Chanel - Les Exclusifs de Chanel

Flacon de 1957 - Chanel
Coup de cœur
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Musc haute couture

par Yohan Cervi, le 29 mai 2019

L’année 1957 symbolise le triomphe américain de Gabrielle Chanel, qui reçoit alors le Neiman Marcus Fashion Award à Dallas. Pour la célébrer dans ce nouveau chapitre de la collection « Les Exclusifs de Chanel », Olivier Polge s’est attelé aux muscs, un genre plutôt en vogue mais qui méritait d’être réinventé.

C’est chose faite, et le résultat est enthousiasmant. Le parfum s’envole dans un immense nuage blanc, piqué ici et là d’aldéhydes, de violette et de néroli, dans un esprit fidèle aux codes de la maison. Des petites facettes fraîches, aériennes, tour à tour épicées, poudrées, musquées, vibrent en pointillé sous le nez à chaque nouvelle inspiration, apportant au thème central d’infinies aspérités. Puis un fond nettement plus boisé, cèdré, légèrement miellé, presque fauve, se déploie avec une souplesse vaporeuse, une texture cotonneuse, parfois presque râpeuse. Comme souvent chez Chanel, l’abstraction est poussée à un haut degré. Le fondu, l’enchaînement et la fluidité sont parfaits.
Avec sa silhouette bien dessinée – très éloignée du musc simple et lessiviel à la White Musk de The Body Shop, encore plus de celui, animal, de Muscs Koublaï Khan de Serge Lutens – et la dose de matières luxueuses que lui permet son statut d’Exclusif (et donc son prix), 1957 se laisse porter sans trop d’effort. Avec un grand plaisir, même.

— 
Eau de parfum 175 euros/75ml, 320 euros/200ml.

Cette critique est parue initialement dans le 7e numéro de Nez, la revue olfactive

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par moustique, le 20 novembre 2019 à 15:31

Chanel très élégant et plutôt sourd (le côté poudré, sans doute). Il me rappelle Infusion d’iris, de Prada, avec plus de longueur et de tenue. Compagnon idéal pour le mois de novembre.

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Aberystwyth

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