White Musk
The Body Shop
Les Classiques
- Marque : The Body Shop
- Année : 1981
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Florale
- Style : Classique - Sage - Sensuel
Fleurs et Musc
par Thomas Dominguès (Opium), le 18 décembre 2012
Il y a des parfums qu’on n’a pas vraiment besoin de présenter tant leur réputation et leur notoriété les ont précédés. White Musk est, ainsi, un parfum culte, presque aussi connu que Chanel Numéro 5. Pourtant, sa critique n’avait pas encore trouvé sa place sur auparfum. Voici cet "oubli" réparé.
Après un envol fortement alcoolisé, proche d’un trait de vodka, une impression vague de fruits noirs me submerge les narines : cassis, groseille, mûre. Ces fruits d’été, glissés dans la corbeille, plutôt naturels au départ, se font plus sirupeux et collants ; friandises en somme, accompagnées d’un trait de grenadine acide.
White Musk, inspiré d’un autre best seller outre Atlantique, le Musk de Jovan, fait également penser à Mûre et Musc, la pétillance et la verdeur en moins. Il y a aussi quelque chose de la chaleur du Musc de Réminiscence.
LE "Musc Blanc" qui a permis d’intituler ce mythe de The Body Shop, et qui confère cette inflexion de fruits rouges à violacés que je détecte, mais est moins sensible à d’autres, est la Galaxolide. Matière de synthèse très peu onéreuse, elle a, en outre, l’énorme avantage d’être quasiment un parfum en soi, avec ses facettes de framboise écrasée, de mûre et de cassis, et la sensation d’un chaud cocon qui la caractérise, enveloppant et semblant animé d’une vie propre.
La Galaxolide a tant d’avantages qu’elle parfume les lessives depuis des années, ce qui, par retour de balancier, donne cette sensation d’être frais, propre et enveloppé d’un cocon rassurant, amplifiée par la présence de notes aldéhydées savonneuses et toujours très blanches.
La facette florale est, ici aussi, présente : une vague impression poudrée de violette ou d’iris, hésitant, pour moi, entre bonbon et couronne de fleurs violacées, opulentes et cosmétiques, entre rose, jasmin et ylang-ylang. Ce bouquet floral, dense, me paraît plastifié, comme si on avait enveloppé un grand bouquet de fleurs sous un emballage translucide assourdissant. Cela rend subtile la diffusion, conférant au sillage un certain maintien qui lui sied plutôt bien.
Collant à la peau, avec ses notes de fond vanillées et boisées, il dure des heures mais n’est pas importun. Inutile, toutefois, de s’inonder de White Musk : si vous ne le sentez pas, c’est que l’anosmie a frappé, rien y fera. ;) [1]
Alors que les muscs séduisent toujours autant, White Musk semble bien placé, avec son prix plutôt riquiqui, pour rester le numéro 1 des muscs propres.
Avec lui, pas de variations et jeux de clair-obscur entre une propreté apparente et une légère crasse dissimulée, comme c’est le cas du Musk de Kiehl’s ou de Clair de Musc de Serge Lutens. Il s’agirait plutôt d’un Malevitch, autour d’un blanc si propre et pur, qu’on parviendrait, à peine, à détecter de légères inflexions rosées... A peine.
Ce musc simple et très "clean" a, pourtant, une véritable originalité olfactive qui le distingue de tous les autres et permet de le reconnaître entre mille. Il est confortable comme tous les muscs, mais reste l’un des plus facilement identifiables.
Probablement est-ce l’une des raisons, avec son moindre coût, qui participe de son succès et de la fidélité de certain(e)s de ses fans depuis des années...
Prix : à partir de 17 euros les 30ml
* Ce parfum fait partie de notre rubrique Parfums à petits prix
[1] Il arrive, avec les parfums contenant de fortes quantités de muscs que l’on ne les perçoive plus. Outre une adaptation à une information devenue "inutile" pour le cerveau qui en a supprimé la perception ("Mon parfum chéri que j’adore, qui est ma seconde peau, mais que je ne sens plus..."), il est probable que des habituations et anosmies se développent davantage avec les parfums musqués qu’avec les autres. Inutile de s’inonder : En augmentant les quantités appliquées, vous ne le sentirez mieux qu’à la vaporisation, mais, ensuite, encore moins, et de moins en moins avec le temps. Le seul résultat obtenu sera de vous faire détester par celles et ceux qui seront amenés à vous côtoyer, si elles/ils ne sont pas mort(e)s asphyxié(e)s.
Deux conseils : Faites une pause avec votre "chouchou" et... Soyez infidèle !
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par Tevic, le 22 avril 2017 à 18:42
En tant qu’homme j’ai porté White Musc EdT pendant des années (avant que la version masculine n’apparaisse, qui contient une base de vetiver si je ne me trompe). c’est un très beau parfum classique, voire culte. Tout à fait unisexe. Il ne faut juste pas espérer les plus belles matières premières vu le prix.
L’eau de parfum est plutôt bien aussi mais je ne l’ai jamais portée car trop féminine à mon goût.
C’est dommage qu’ils aient modifié le flacon, je n’aime pas ce violet. Le flacon d’origine était transparent avec un petit capuchon argenté mat - très classe.
par rose de nuit , le 9 juin 2016 à 13:29
S agit il de l eau de parfum ou l eau de toilette dont vous parlez dans votre description ? Merci de vos conseils
par S9, le 22 octobre 2015 à 12:54
Je ressens beaucoup d’émotion à porter à nouveau White Musk aujourd’hui...
Je ne l’avais pas racheté depuis si longtemps...
Il m’évoque sans hésiter un séjour à Newcastle en 1992 chez une amie étudiante.
C’est étrange mais en retombant sur des photos de ce voyage, j’ai aperçu un flacon de l’Eau de Givenchy (ancien flacon avec l’étiquette bleu foncé) mais c’est White Musk qui m’évoque cette période et non l’autre parfum !
La mémoire est bel et bien sélective.
En tout cas c’est ce fameux White Musk que je préférais, ceci explique peut être cela.
Il est direct, sans chichis, comme le petit pull tout simple qu’on a toujours autant de plaisir à porter.
Je peux vite m’en lasser, ne plus le sentir même (l’anosmie aux muscs dont a parlé Opium) mais c’est un réel petit plaisir que de le redécouvrir.
Ma petite madeleine de Proust du jour, en quelque sorte...
par morgane, le 5 juin 2013 à 21:23
bonsoir,
pour ma part, il est vrai que le musc est un parfum très classique qui convient à tous les ages dont on se lasse peu. Le packaging vient de changer le bouchon notamment et le prix egalement meme s’il reste très abordable. personnellement, j’aime bcp l’huile de parfum qui est beaucoup plus concentrée et qui a un caractère plus personnel selon les peaux. je l’utilise accompagnée de la brume corporel soit en retouche soit sur les vetements.
En revanche, j’aime moins le white musc Libertine (dont Leona Lewis a créée un packaging en edition limitée avec un cerf dessus), selon moins les adeptes ne le sont pas forcément de ce dérivé : des notes floral : fleur de tiaré, orchidée, mais aussi plus fruitées : pamplemousse et enfin gourmandes : chantilly et loukoum.
En ce qui concerne l’Oréal, de mon point de vue, la marque garde ses valeurs le non test des produits sur les animaux, le commerce equitable dans tous les produits (ex : alcool biologique d’equateur pr les parfums)... On retrouve par contre des similitudes entre YSL et TBS : le correcteur touche eclat (YSL)/touche lumière (TBS) mais aussi encre à lèvres (YSL) et teinte lèvres et joues (TBS)avec un prix nettement plus accessible pour The body Shop.
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par Mado33, le 5 juin 2013 à 21:59
J’aime beaucoup White Musk, le baume corps je l’ai toute l’année avec d’autres ( Moringa, Clémentine, Mangue, Chocolat, Beurre de cacao, de karité, et j’en passe ! ). The Body Shop a plutôt renforcé ses valeurs je trouve, même si tous les produits ne sont pas bons. La gamme Earth Lovers a été supprimée, là je ne comprends pas, dans le même temps des flacons en verre sont apparus ( brumes corporelles ), les huiles corporelles sont mal conçues ( plastique trop léger pour des huiles ), le maquillage est nettement mieux qu’avant. White Musk j’y suis fidèle aussi, synthétique certes mais réussi. L’huile je l’ai souvent repérée sans l’acheter, il faut dire que la gamme associée est large. Des similitudes entre YSL et TBS ? j’avoue que le maquillage YSL donne souvent dans le cheap, pas toujours heureusement mais bon pour une marque de luxe c’est très dommage alors qu’au contraire TBS maintient le cap, enfin c’est mon avis.
par Opium, le 7 juin 2013 à 22:17
Bonsoir Morgane et Mado.
Bienvenue sur auparfum Morgane.
Beaucoup de gens apprécient l’huile de parfum de White Musk. En fait, les corps gras sont particulièrement utiles pour "fondre" les muscs sur la peau. L’huile de l’Original Musk de Kiehl’s est divine sur certaines zones de pulsation du corps, son "animalité" rejoint alors celle de celui ou celle qui la porte.
Pour ce qu’il en est de la marque The Body Shop, je vous laisse entre de bonnes mains. Le seul "truc" que je maîtrise à peu près est la Touche Eclat de YSL dont j’aime la texture et l’effet. D’ailleurs, je prends note de la Touche Lumière de TBS et la testerai ; pour moins cher, pourquoi se priver... ;-)
Mado est l’experte en chef de l’axe maquillage sur auparfum. Vous ne trouverez pas meilleurs conseils ! ;-)
Bonne soirée à vous deux.
Opium
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par Mado33, le 7 juin 2013 à 22:39
Hello,
Opium je suis flattée, experte ^^ merci ! Disons surtout que les parfums ne sont pas ma seule addiction.. Et oui cette fameuse Touche Eclat est devenu un produit mythique ( 20 ans d’existence si je ne me trompe pas ), d’ailleurs je crois savoir qu’une édition collector est prévue ! Question maquillage, il y a aussi une Terracotta réservée aux hommmes : Terracotta Men, et oui Guerlain a pensé à tout.
Pour revenir à White Musk, il est addictif mine de rien et il a traversé allègrement trois décennies ce n’est pas rien. Evidemment il faut éviter les flankers ( sans parler de Libertine qui est à part ), les versions d’été surtout qui sont carrément nulles. L’original lui reste intéressant, quant aux autres parfums de la marque je suis beaucoup plus réservée.
Bonne soirée !
par tu pues le style, le 27 décembre 2012 à 02:01
Il s’agit en effet d’un parfum culte. Une personne bien renseignée m’a d’ailleurs dit que le parfum d’ambiance des boutiques Hugo Boss en est une version largement inspirée.
Cependant, je lui ai préféré sa version "Libertine" pour l’offrir récemment à ma sœur : il a un peu plus de caractère, quand White Musk a tendance à être un peu trop propre... C’est d’ailleurs certainement l’une des raisons de son succès.
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par Opium, le 27 décembre 2012 à 21:22
Bonsoir TPLS (je me permets l’utilisation d’un abrégé... ^^) et bienvenue sur auparfum.
Il faudra que je me dirige vers une boutique Hugo Boss pour vérifier ce que sent leur ambiance.
Effectivement, les parfums propres ont un énorme succès, il s’agit, véritablement, d’un filon. Malgré tout, cette odeur, très identifiable, est devenue une sorte de référence. D’où, probablement, son utilisation dans certaines boutiques de vêtements... ^^
Bonne soirée.
Opium
par Mado33, le 29 décembre 2012 à 20:50
Hello,
Peut être mais White Musk est né à une époque où le propre n’était pas la priorité, à ce moment là ( et ça remonte donc tout de même à plus de 30 ans ! ), ce sont des considérations environnementales et cruelty-free qui ont inspiré la fondatrice de la marque. La version Libertine est plus forte, " chantilly" et je ne sais plus quoi, limite écoeurante. Même la brume corps est puissante. White Musk est en effet très populaire et se décline en savon, gel douche, brume, lait et crème corps, déo et autres c’est évidemment l’un des produits phare de the Body Shop. Mais propre oui au sens où le musc est 100 % synthétique et donc CF ce qui à l’époque était une petite révolution en soi. J’approuve le concept d’origine, novateur et inspiré.
Bonne soirée !
par S9, le 24 décembre 2012 à 16:51
Je précise juste que je ne connais que la version eau de toilette...L’eau de parfum a été créée longtemps après il me semble ?
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par Opium, le 27 décembre 2012 à 21:18
Re-Bonsoir S9.
Si l’on se fie à l’Olfathèque, la version EdP de White Musk a été créée en 2007, soit, bien plus tard que la création originale.
Mais, pour être sincère, il a été difficile de trouver certaines informations concernant les parfums chroniqués durant cette semaine de Noël. Il nous a manqué des noms de parfumeurs, indisponibles sur le net. Bref, certaines informations ont été difficiles à obtenir, en espérant qu’elles soient justes.
Bonne soirée.
Opium
par S9, le 24 décembre 2012 à 16:49
Curieusement, je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais beaucoup porté White Musk.
Je l’ai un peu reconnu sur certaines personnes, à une époque où je le portais de temps à autre (il y a 20 ans tout de même, arf) mais ressentir ce parfum me transporte toujours autant, me donne le sourire, me donne envie de le humer encore et encore...jusqu’à ce que je ne le sente plus :-(
C’est peut être cela qui fait que je ne l’ai pas en permanence dans ma collection, mais cela fait un bon moment que je songe à le racheter, pour le bonheur et le plaisir simple qu’il me procure.
Bien que pas particulièrement adepte des "parfums à odeur de propre" qui manquent si souvent de personnalité et conviennent en général à ceux qui justement n’aiment pas se parfumer, j’avoue apprécier ses fleurs blanches.
Comme avec Dune, il y a ce côté addictif qui fait que je suis à fond dedans pendant quelques jours, puis il faut que je m’en détache. Il me lasse déjà ou bien je ne le sens plus !
Bizarre cette relation que je peux parfois avoir avec certains parfums, à les sentir jusqu’à presque m’en dégoûter. Il faut alors vite en changer, pour mieux y revenir ensuite...
De manière plutôt contradictoire,White Musk reste pour moi, malgré son côté lisse et propre, un parfum de caractère, dans le sens où il est facilement identifiable et charmeur.
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par Opium, le 27 décembre 2012 à 21:14
Bonsoir S9.
Merci pour cette évocation d’une relation passionnelle où on se retrouve intensément pour mieux se quitter... Ou, l’inverse, je ne sais plus... ;)
Je crois que nous sommes quelques-un(e)s à entretenir ce type de relations avec certains objets, plats, morceaux de musique, séries TV, parfums : "usés jusqu’à la trame", oubliés totalement ensuite, puis, repris, des semaines, mois, ou années plus tard, lors de retrouvailles aussi intenses que lors de la prise de contact initiale.
"De manière plutôt contradictoire, White Musk reste pour moi, malgré son côté lisse et propre, un parfum de caractère, dans le sens où il est facilement identifiable et charmeur." => Je suis totalement d’accord avec cette phrase qui soulève le paradoxe de ce parfum. ^^
Encore merci pour l’évocation qui a été faite. ;)
A bientôt.
Opium
par afflairasuivre, le 20 décembre 2012 à 12:04
J’aime cette odeur, elle me rappelle mon enfance, en revanche ce parfum tourne sur ma peau et devient vite écoeurant... dommage !
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par Opium, le 23 décembre 2012 à 17:56
Bonsoir Affaireasuivre.
Moi aussi, ce parfum joue les madeleines proustiennes pour moi, mais, plutôt une madeleine de l’adolescence (tardive). ;)
Tentez, peut-être, le musc de Jovan, si vous le voyez quelque part, ou un autre parfum musqué. Mais, comme je l’ai écrit dans l’article, malgré sa banalité apparente, ce parfum révèle des facettes qui le rendent immédiatement reconnaissable, identifiable entre mille, en quelques secondes, et, il se fait moins commun qu’on pourrait le penser de prime abord.
Bonne soirée.
Opium
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par PetitMusk, le 6 novembre 2018 à 19:27
J’ai beaucoup de mal avec le musc de Jovan. Je l’ai acheté pour les jours où je vais à la piscine près de mon travail et je trouve qu’il manque franchement de subtilité comparé à Original Musk de Kiehl’s, qui reste un de mes parfums préférés. Par ailleurs, il y a quelque chose qui me pique franchement le nez après l’avoir pulvérisé, une odeur très synthétique et assez désagréable, je dois dire. Je vais essayer ce White Musk (en unisexe, car la lavande du White Musk for Men me fait peur, la seule que je supporte étant la sublime lavande de Pour un Homme, de Caron).
par Mado33, le 19 décembre 2012 à 20:03
Pour moi White Musk reste un classique, je l’aime beaucoup. Je ne supporte plus guère les parfums donc je vais peut être me replier définitivement sur les brumes et il y a une brume corps White Musk aujourd’hui en vapo de verre ( avant c’était un infâme plastoc ). Merci pour cet article en tout cas ! The Body Shop qui est pourtant sous l’emprise de l’Oréal n’a pas encore perdu son identité et White Musk fait vraiment partie de l’identité de la marque, du temps où la fondatrice vivait encore, mine de rien il a plus de 30 ans et ne s’est jamais démodé.
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par Opium, le 23 décembre 2012 à 17:53
Bonsoir Mado.
La brume de ce "classique" doit bien jouer son rôle, même si elle n’est que moitié moins tenace que les versions alcooliques, ce que je ne sais pas, mais, la tenue qui "colle à la peau des autres concentrations est telle que je fais confiance pour que la "brume" soit "épaisse et dense".
Il est vrai que, bien que l’on se dise souvent : "Qu’importe le flacon tant qu’on a l’ivresse" ("Yvresse" => Mmmmmhhh !), et, bien que moi-même je me le dise, attachant plus d’importance à la fragrance qu’au parfum, le parfum étant vecteur de rêve(s), un effort sur certains packagings était et serait profitable. Ceux de The Body Shop en font partie. Pourquoi faut-il que quand on vente la "nature" et certaines valeurs humaines sereines et belles, on semble obligé de faire du laid pour cela ? Faire du "beau" n’est, parfois, pas plus plus nuisible à l’environnement. Bref, c’est un autre débat, qui n’a pas sa place ici. Mais, je suis certain qu’avec un packaging "amélioré", il se vendrait encore davantage de flacons de White Musk. Vous l’aurez compris, si j’aime bien ce qu’il y a dans le flacon, je n’aime pas le flacon en lui-même, qui fait, selon moi, produit fonctionnel (assez cheap). On me dira que cela permet de maintenir un prix bas. Mais, pas vraiment, le flacon et l’emballage ne représentent, souvent, quasiment rien. Au moins le bouchon est-il en métal et non en plastoc.
Du plastoc en toc, n’importe nawak (dans nombre de flacons qui se la jouent "luxe"... mais, ouiiiii !)...
A propos de l’identité de la marque, je suis tout à fait d’accord avec vous Mado. Ici, L’Oréal n’a pas fait (trop) de mal, plutôt du bien. Il en est de même, je trouve, pour Roger & Gallet, marque qui avait besoin d’un bon dépoussiérage, ce qui a été fait sans que cela se transforme en lifting tiré jusqu’aux oreilles poussées derrière le crâne.
En revanche, il est temps d’arrêter de "cheapiser" au possible Yves Saint Laurent, marque qui a, pourtant, innové jusqu’au début des années 2000 (avant le rachat, donc, si je ne m’abuse...) : Opium (retour des orientaux qui décapent en 77), Paris (1ère rose-violette moderne), Kouros (faux propre qui est sale très "Grrraouuuh !"), M7 (premier oud en mainstream hyper culotté [déculotté ?]), In Love Again (accord fruits rouges et rose multiplié à l’envi ensuite), Yvresse (oser le retour du chypre aldéhydé fruité pêche plus de 50 ans après ses débuts), Nu (un encens féminin très "nichu" et osé) et d’autres encore...
Tout cela auparavant, mais, pour qu’aujourd’hui, l’identité soit celle de, bah, n’importe quelle marque : Elle (mignon, pas trop mal, mais, si proche de Midnight Poison de Dior [par les mêmes parfumeurs et la même année, identique après une heure à s’y méprendre => LOL]...), Parisienne (Paris + sucre => "Waouuuuhhh !"), Moche d’Opium (tellement inintéressant, banal, et mauvais, que personne ne s’en souvient à peine deux ans après sa sortie), Saharienne (une blague dont même la plupart du public naïf se dit, il suffit de lire certains forums, qu’il est tout sauf qualitatif ou innovant [mais, il fallait sans doute occuper le segment de la cologne moderne pour l’été sans laisser toute la place à Dior et Hermès], et Manifesto (un joli parfum, une noisette avec, euh, du, euh, sucre = praliné ; bien fichu, pas mal, mais, pas innovant, à la remorque de toutes les autres marques [Candy...]).
Bref, là aussi, c’est un autre débat. Mais, il n’y a plus aucune identité chez YSL, là, il faut faire quelque chose avant que cela devienne comme Nina Ricci ou Rochas, des marques à la désirabilité proche de zéro, qui sont contraintes de ne plus rien faire, ou de faire des trucs hyper faciles pour tenter de survivre. Si quelqu’un chez L’Oréal qui s’intéresse à Yves Saint Laurent nous lit : Coucou ! :)
Pour en revenir au sujet de ce musc qui cartonne, je trouve, Mado, mais, cela est dû à mon hyperosmie des fruits rouges dans la Galaxolide et à une impression de "violette" dans le bouquet floral d’ylang et rose, qu’il y a quelque chose de votre (notre) violette "hystéro-frappa-dingue", Insolence, la techno-stroboscopique ! Mais, calmée par un traitement au lithium et sous somnifères. Donc, moins extravagante et moins vitupérante ; autrement dit, avec pas mal de sillage en moins...
Collant à la peau, rasant, il est bien moins importun et mois extravagant que celui de la violette insolente de Guerlain. Mais, étrangement, White Musk, sans que je comprenne exactement pourquoi, m’y fait penser.
J’en ai fini avec mes tergiversations parfumées. ;)
Bonne soirée.
A bientôt.
Opium
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par Mado33, le 23 décembre 2012 à 20:31
Hello,
Oui la brume est agréable et le flacon épuré, rien de spécial il est tout simple. Le flacon du parfum en revanche fait cheap je suis d’accord, et la contenance est un peu ridicule je trouve. Quoi qu’il en soit, la marque a gardé ses valeurs ( enfin j’espère ) et les produits se sont améliorés packagings compris.
Beaucoup plus grave en effet YSL devient souvent cheap au possible et que dire de Guerlain ou de Lancôme... Ici on parle évidemment de parfums mais question maquillage, il y a aussi plus qu’à redire. L’une des plus belles palettes de cet hiver était Odyssey de Clarins ( 58 € ? ), introuvable ici ou alors j’ai mal regardé. Dior a fait un bel effort dans le bling bling tout de même, YSL a sorti une fort jolie palette et c’est tout, Guerlain a donné dans le faussement élégant, enfin selon moi. The Body Shop offre du maquillage simple mais finalement pas si mal, idem pour certains parfums et lignes de bain. Les grandes marques, elles, font un travail de copier/coller parfois habile, parfois carrément nul.
L’Oréal - il me semble - laisse peut être plus de liberté à certaines marques que LVMH ( je peux me tromper bien sûr mais bon ), le géant vient de racheter une marque de maquillage très originale à ses débuts Urban Decay, espérons que ça ne nuira pas à la créativité.
Sur ce, je souhaite de très bonnes Fêtes de fin d’année à tous, à vous Opium, à vous Jicky et à toutes celles et ceux que j’ai rencontrés sur ce merveilleux site, sans oublier bien sûr sa fondatrice Jeanne Doré.
Bon Noël à toutes et tous !!! Et au plaisir de vous lire encore et encore !
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par Opium, le 24 décembre 2012 à 16:32
Bonjour Mado.
Arrêtez de jouer les viles tentatrices... Aaaaahhhhhh, non, pas les deux autres axes en plus du parfum ! !! !!!! !! ;))
Cosmétiques et maquillage étaient des centres d’intérêt presqu’aussi intéressants pour moi dans le passé que le parfum. Seul le parfum a subsisté dans son intensité, mais, j’adore encore lire, parfois, ce qui se fait en matière de cosmétique (souvent, beaucoup trop de vent et d’eau pour des produits qui ne sont, en fait, pas du tout miraculeux car, pour qu’ils soient efficaces, il leur faudrait passer davantage dans le sang, mais, alors, ils ne seraient plus des cosmétiques mais des médicaments ; mais, la part de rêve doit continuer à exister après tout...) mais, surtout, les palettes de maquillage, auxquelles je trouve toujours une part de magie. Bien que n’en n’ayant pas usage. Enfin. Bon, en dehors d’un poil de Terracotta parfois, pour les "jours trop blancs ou gris"... ^^
J’adore regarder une femme se préparer longuement, voir les ombres se déplacer, disparaître, les lumières s’agrandir... ;)
Mado, je vous souhaite une fort jolie et belle soirée.
Opium
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par notredame, le 19 juillet 2024 à 02:55
Magnifique ! J’avais toute la gamme pour m’en imprégner tout au long de la journée ! J’ai decouvert le musc fleuri, poudré, tenace mais jamais écoeurant ! De plus, en portant ce jus, jamais égalé, je faisais "une bonne action " grâce à cette marque écolo avant l’heure ! Une belle période de ma vie ! Aimant beaucoup cette senteur, je me suis tournée parallèlement vers avec une autre création musquée : "Soft Musk" d’Avon, sortie à peu près à la même date.
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