Blanc poudre, la porcelaine pop de Heeley
par Juliette Kirszenberg - Jeanne Doré, le 15 novembre 2018
Le parfumeur anglais James Heeley propose une nouvelle création inspirée par la blancheur de la poudre extrêmement fine des ateliers de porcelaine, ainsi que le caractère aérien de ce matériau.
D’origine anglaise, James Heeley vit désormais à Paris où il a installé sa maison de parfum en 2010. La marque lancera mi-novembre Blanc poudre, un parfum dont la première version fut initialement créée il y a cinq ans pour le numéro d’un magazine de mode russe ayant pour thème la célèbre sculpture en porcelaine de Jeff Koons Michael Jackson and Bubbles, qui représente le roi de la pop et son chimpanzé. La fragrance avait été utilisée pour parfumer les pages du magazine par la technique de micro-encapsulation.
Le parfumeur explique avoir utilisé pour la création de cette première édition « des notes florales légères d’iris, rose, violette et jasmin pour représenter les fleurs, du musc blanc et poudré pour représenter la porcelaine, et un accord animal de civette pour représenter le singe. Le fond de ce parfum a été retravaillé pour créer Blanc poudre par l’ajout de notes de vanille et de santal. » En cœur se dégagent des notes de fleur de coton et de poudre de riz.
Blanc poudre procure selon la marque « une intense sensation de douceur blanche et poudrée » tandis que les notes florales et lumineuses « dessinent un nuage d’innocence nuancée par la chaleur sensuelle et délicate d’une peau nue ». Le parfum évoque « un nouveau romantique » lorsqu’il est porté par un homme, et une « éternelle Vénus » sur une femme.
Eau de parfum 130 euros/100ml
Sortie le 15 novembre 2018
Premières impressions
C’est bel et bien blanc, poudré, talqué, crémeux, crayeux même, avec une petite note à la fois minérale et humide comme du plâtre. La violette, bien présente, apporte une dimension « bonbon » doucereuse, presque fruitée, et le santal, bien enrobé de vanille, fait durer la blancheur dans un halo lacté, légèrement fumé, discret mais tenace.
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par Miranda, le 18 novembre 2018 à 19:49
Essayé hier à Senteurs d’Ailleurs, (j’étais d’ailleurs vraisemblablement la première car l’échantillon venait d’arriver) j’ai été ravie par le départ un peu crayeux très doux puis ce poudrée fantastique pour déchanter 10 minutes plus tard en fronçant le nez, mon poignet virant inexplicablement à l’aigre.
Sensation vite remplacée par une odeur de plâtre mouillé additionnée d’un relent de fleurs blanches en train de mourir dans l’eau croupie d’un vase. On me promet de la porcelaine, je me retrouve à essuyer les plâtres...
La vanille persistante en fin de soirée était agréable mais loin d’être ma fragrance favorite.
Je ne blâme que ma peau capricieuse pour ce massacre.
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par femmenfant, le 21 décembre 2018 à 12:28
Trop marrant votre commentaire.
J’ai envie de le tester à cause des odeurs de craie et de plâtre mouillé que j’affectionne.
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