Auparfum

Le parfum… mais à quel prix ?

par Dominique Brunel, le 9 mai 2009

C’est une chose entendue, dans l’esprit de tout un chacun : le parfum est un produit cher. Le grand public s’accommode de ce constat plus qu’il ne le conteste.

Le prix à payer n’est il pourtant pas exagéré pour s’accaparer une parcelle de luxe.. au travers d’un produit pourtant hautement industrialisé ?

Ou alors, achète-t-on un parfum comme une œuvre d’art, qui porte en elle plus que son simple coût de fabrication, mais un savoir-faire, une marque, une promesse d’exception ?

Bref.. le parfum est-il trop cher ? Y a-t-il un prix au millilitre au-delà duquel on ne devrait pas aller ?

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Le Jardin Retrouvé

par Le Jardin Retrouvé, le 9 août 2009 à 10:38

Bonjour,

Le prix du parfum ! Une fois de plus, rien n’a vraiment changé depuis des lustres et il faut garder en mémoire ceci :

Ici encore, le luxe ostentatoire de certaines grandes marques de la parfumerie l’agace : « Si vous payez 500 francs pour 100 ml d’une eau de toilette, quel que soit la marque, là-dedans il y a, en tout et pour tout, pour 5 francs de matières premières, 6 au grand maximum. C’est ça l’aberration de la parfumerie. Ce qui coûte, c’est tout le reste. Les parfumeurs ont eu le génie, et ceci depuis plus de 100 ans, d’avoir persuadé le public qu’ils sont en train de leur vendre des merveilles extrêmement chères. Non, ce n’est pas très cher.

Extrait de l’article publié ici : http://www.lejardinretrouve.com/forums/index.php?showtopic=52

Cordialement

Denis GUTSATZ

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 5 juin 2009 à 20:47

Bonjour Paula, malheureusement ce n’est pas ma spécialité de répondre à ce genre de question ! Le mieux serait de s’adresser directement au service consommateur d’Hermès.

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par Paula, le 5 juin 2009 à 14:08

Bonjour ,

Je suis nouvelle sur le site et ai besoin d’une indication , si c’est possible évidemment et autorisé ...
Voilà , je suis une utilisatrice inconditionnelle du Parfum " Calèche " de chez Hermès , et ce, depuis trés longtemps .
Jusqu’à présent , j’utilisais un vaporisateur cuir rechargeable avec des recharges de 75 ml . C’était trés pratique et ça me convenait bien , à la maison , comme pour les voyages ....Et puis patratas , voilà que paraît-il ce type de recharge n’est plus conditionné , donc vendu ( dixit les vendeuses des boutiques locales ) - Je réside à Bastia -
J’aimerais bien que cette information me soit confirmée ou infirmée ... Si ce produit est en fait toujours disponible à la vente , merci de me l’indiquer et de me donner l’adresse d’un site de vente par corrrespondance auprès duquel je pourrais l’acheter ;

D’avance , merci pour l’aide qui me serait apportée .
Paula

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schlimmelmann

par schlimmelmann, le 31 mai 2009 à 02:21

Le prix du parfum dévrait être un témoignage exacte de sa qualité. À mon avis, par exemple, les parfums de Ralph Lauren sont beaucoup plus chers que ceux de Monsieur Lutens, même si leur prix sont notamment différents.

Le parfum est un voile qui couvre nos vêtements. Nous l’avons soigneusement choisi pour nous souligner, même si les yeux n’arrivent pas à le voir. Quand un bon parfum devient une cape invisible qui fait partie de nous le sujet du prix est anecdotique.

N’est-ce pas ça ce qu’on attendrait d’un foulard en kashmir ou d’une robe Lanvin ?

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par xymatra, le 10 novembre 2009 à 18:02

J’ai adoré votre dernier paragraphe... qui en dit tellement long sur le reel rîle d’un parfum, ou du vetement. C’est en effet un language sans mots mais par les sens qui nous identifie et qui fait notre singularité. Il y a de nombreuses façons de porter un parfum, et une infinité de porter un vétement. La étant que pour les deux cas : que ce soit nous qui le portions , car c’est notre identité, et surtout pas la créer, car ici née la non-chalence.

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par schlimmelmann, le 10 janvier 2010 à 16:12

Merci pour votre commentaire. J’aime savoir que parfois tout ce qu’un parfum évoque dans ma tête n’est pas si loin de la réalité... ;-)

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par Mitsouka2, le 28 juillet 2011 à 20:38

"Quand un bon parfum devient une cape invisible qui fait partie de nous le sujet du prix est anecdotique".

A certain(s) prix, c’est une cape d’invisibilité (...) qu’il faudrait. C’est vrai, soyons exigeants jusqu’au bout... ;)

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parfumdecharme

par parfumdecharme, le 29 mai 2009 à 11:55

@clochette : en effet, les parfums font partie du patrimoine artistique de la France tout comme la haute couture. A travers le monde les parfums ont été connus du large public par tout ce qui s’est écrit au sujet de Chanel 5. Les américains font maintenant aussi de très bons parfums, personnellement j’admire beaucoup le BEYOND PARADISE d’Estée Lauder, bien que trop fleuri pour moi, mais c’est une réussite incontestable. La maison Guerlain elle est connue au niveau international, il me semble que c’est vraiment LA marque que tout le monde connaît (et reconnaît).

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parfumdecharme

par parfumdecharme, le 29 mai 2009 à 11:49

oui, je trouve aussi que les parfums sont exagérément chers parfois. Mais j’ignore le coût réel des recherches ? je pense qu’il faut au moins une année pour créer un bon parfum ? et deux ou trois ans pour créer une vraie ORIGINALITE réussie ? donc avec tous ces paramètres, on ne sait pas vraiment si le prix est surfait ou pas mais comme avec les cosmétiques : c’est la publicité énorme qui renchérit terriblement le produit.
Et le rend inaccessibles à certaines.

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clochette79

par clochette79, le 26 mai 2009 à 18:05

Je comprends pas trop ce débat et l’angle sous lequel il est traité ici. Personne ne se pose la question de savoir si la musique est un Art, même si on ne peut pas vendre un CD le prix d’un tableau ! Après la question est large, officiellement ni la cuisine ni la parfumerie ne sont considérés en tant qu’Art, mais pour moi la question est bien plus complexe que ça. Certains cuisiniers et parfumeurs sont à mes yeux des Artistes avec un grand A, alors que certains chanteurs ne le sont pas du tout. Ce qui me semble incontestable, en revanche, c’est que les parfums font partie du patrimoine français, et que le minimum serait de les protéger en gardant les formules d’origine à l’Osmothèque par exemple. Il serait utopiste de vouloir que tous les parfums historiques restent commercialisés à tout jamais, mais on pourrait tout de même en conserver une trace !

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par sleep2dream, le 29 novembre 2011 à 06:28

Clochette, je suis tout à fait d’accord avec vous, le débat se situe au-delà.
Je suis aussi d’accord sur la nécessité de l’Osmothèque, elle mérite plus de succès que cela !
Lors de ma visite à l’Osmothèque, nous étions tous assez débutants (jamais senti de patchouli etc), et après avoir découvert Vent Vert vintage nous étions tous révoltés du carnage fait dans les décennies suivantes !
Si l’Osmothèque rencontrait plus de succès (avec des séances découverte sur Paris peut-être ?) je n’imagine pas l’impact gigantesque que ça pourrait avoir sur l’industrie du parfum !
.
De plus, je ne comprends pas du tout les arguments permettant d’affirmer que la parfumerie n’est pas un art.
La musique est un très bon exemple d’art "produit en masse" avec une grande partie de travaux inintéressants.
La littérature et le cinéma également, d’autant plus que la censure s’est beaucoup déchaînée dans ces deux domaines. Exemple : les films des années 40-50 et leur morale parfois absurde. Je n’ai jamais entendu quelqu’un dire "Casablanca de Curtiz ? Censuré à mort. A jeter.". Deux fins ont été tournées pour ce film : une pour les puritains et une autre qui semble plus logique, que nous ne pourrons sans doute jamais voir, c’est révoltant et pourtant ça reste une oeuvre d’art.

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 26 mai 2009 à 11:32

Madameka, vous avez raison, difficile d’appeler une oeuvre d’art une création que l’on modifie pour des raisons de legislation, voire de prix, sans en avertir le public...

Le débat a déjà été abordé ici, quels métiers/aptitudes peut-on mettre derrière le mot de parfumeur ?

Le parfumeur est selon moi en effet un artiste, mais doublé d’un expert maîtrisant une technique très spécifique, celle de la formulation, ce qui lui donne un statut pas toujours facile à définir !

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par madameka, le 26 mai 2009 à 10:17

le parfum pourrait valoir "cher" s’il était fait pour une personne et une seule,il y alors valeur de l’unique......

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par madameka, le 26 mai 2009 à 10:15

le parfum en soi n’est pas une oeuvre d’art ,ou alors il est dans l’art de la reproduction ,un peu comme une gravure face à un tableau unique fait à l’huile....le problème est que le parfum n’est pas "respecté" ,on change les formules ,on dénature sans se poser de problèmes.changerait on la composition d’une sérigraphie de picasso, je ne crois pas.
par contre ,le travail du nez est pour moi ,à l’évidence celui d’un artiste.

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