Un poudré vintage à moins de 120 euros
Pour qui ? Pour moi
Âge : 24
Sexe : Une femme
Budget : Peu importe
Circuit : Peu importe
A chaque fois qu’on me demande en boutique ce que je cherche et que je réponds "quelque chose de poudré", je suis déçue par ce qu’on me propose. J’en déduis donc que ma définition du poudré doit être fausse...
J’aime le vintage, les robes et l’esthétique des années 1910, et le chic trop soigné des années 40-50, les chemisiers en soie, le maquillage discret, les talons trop hauts, les bas couture et les jupes longues. Les vieux livres, les vieux tissus, la littérature russe et les récits de voyage.
Ma (mes) madeleine(s) de Proust n’ont pas grand chose à voir avec la parfumerie : c’est tout ce qui me rappelle mon enfance dans les pays de l’est, depuis les odeurs de chou dans les couloirs, la poussière sur les vieux rideaux en dentelle, le poisson fumé, les parfums cheap des élégantes en manteau de fourrure qui rentrent du froid de la rue.
J’ai porté (sans compter mes premiers parfums d’adolescente choisis presque au hasard, Lolita Lempicka et J’adore - que je porte toujours parfois quand j’ai juste envie de sentir bon, comme je mettrais un jean confortable) :
Dior homme Intense
Poo poo pidoo, d’Ego Facto : j’adore ses notes de cœur et de fond, c’est ça que je définis comme "poudré" en général. Malheureusement je ne supporte pas ses notes de tête aux agrumes.
Baiser Volé, qui m’évoque un vieux grenier plein de trésors
Jasmin de Nuit de The Different Company, un coup de foudre absolu et immédiat pour sa chaleur et ses épices douces mais qui ne me donnaient pas mal au cœur.
Grand Bal de Dior (en échantillon, que je fais durer, parce que je n’ai pas les moyens de l’acheter) : j’aime sa perfection, sa douceur et sa stabilité, sa fraicheur qui ne pique jamais, qui ne tourne pas. Je regrette qu’il ne laisse pas de trace plus charnelle sur la peau.
J’ai testé, mais jamais acheté, Lipstick Rose, Fleur de Cassie et Iris Poudré aux Éditions de Parfum Frédéric Malle : j’aime tout du premier sauf la violette (embêtant, vous l’admettrez...), le second me plaît beaucoup mais je n’ai pas de vrai coup de cœur, et le troisième sent bon mais manque de caractère à mon goût.
Au risque de paraître trop catégorique, je n’aime aucun parfum Annick Goutal ou L’Artisan Parfumeur, le style que l’on retrouve d’un parfum à un autre me déplait. Les parfums Serge Lutens me plaisent plus, mais sur les trois que j’ai testés, tous ont tourné sur ma peau : Bas de Soie, Datura noir et La fille de Berlin.
Et enfin, si j’aime les fleurs blanches, je ne supporte pas les odeurs de tabac, d’agrumes et les épices trop piquantes, ni ce qui est trop sucré.
Dans l’idéal, j’aimerais un vrai parfum vintage d’époque, quoique ceux qui évoquent juste une période (Lipstick Rose, Fleur de Cassie) ont tendance à me plaire également. J’ai mis que le prix importait peu, car en cas de coup de cœur je suis prête à économiser, mais en réalité, au-delà de 120 euros cela devient très difficile psychologiquement...
par doudou, le 31 janvier 2014 à 09:18
Bonjour Erzsébet !
Un vrai vrai poudré pas vieux mais à l’aura carrément vintage : Teint de neige de Lorenzo Villoresi.
Si vous aimez Lisptick Rose, vous y retrouverez le même esprit, mais sans la violette que vous n’aimez pas. Il est plus vintage, amandé/héliotrope. Le prix est raisonnable je crois, et il a une tenue incroyable !
Après, à vous lire je ne suis pas certaine que le mot " poudré" soit celui qui décrit le mieux ce que vous cherchez...par exemple Poo Poo Pidoo est pour moi plutôt une petite fleur d’oranger très musquée...avez-vous senti Fleurs de citronnier chez Serge Lutens ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par lucasdries, le 31 janvier 2014 à 09:23
Doudou, tu as raison, Fleurs de citronnier dans son genre est très poudré ! Et il n’y a pas d’agrumes, que Erzsébet n’aime pas !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par doudou, le 31 janvier 2014 à 10:52
:-) merci Lucasdries !
Je le trouve un peu à part dans l’univers Lutens, doux et lumineux. Et il séduit souvent des gens qui n’adhèrent pas forcément aux créations plus orientalisantes de la marque....
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par lucasdries, le 31 janvier 2014 à 11:10
Moi j’ai succombé aux tentations orientalistes ET à fleurs de citronnier :-) !
Mais Fleurs de citronnier, contrairement à ceux qui le trouvent tout doux presque bébé, je le trouve assez pervers en fait. Sous son innocence du premier abord, presque enfantine (le moment où je régresse) se cache ensuite un fond poudré classieux presque savonneux (le moment où je deviens Belle-Maman), avant que n’apparaisse un fond musqué assez explicitement aguicheur, je trouve (le moment que je n’attendais pas, mais qui rend aussi du coup peut-être le parfum vraiment mixte..). Pas racoleur certes, mais carrément séducteur que ce fleurs de citronnier !
par Emeline, le 31 janvier 2014 à 08:56
Bonjour Erzsébet,
De manière très consensuelle, l’effet poudré en parfumerie est caractérisé par des notes d’heliotrope, de talc ainsi que de vanille et d’iris. Si c’est loin de ce que vous cherchez, en effet, vous risquez de ne pas trouver chaussure à votre pied ^^
Á vous lire, je pense que ce que vous dénommé comme poudré et vintage s’apparente plus à de belles brassées de fleurs légèrement musquées et confortables.
Afin d’être sûre de ne pas être à côté, je vous propose quand même d’aller sentir Soavissima de chez Profumum Roma (pour le coup très poudré )dont un stand se trouve au Printemps Haussman. Le prix est de 180 € les 100 ml sachant que la tenue des créations de cette gamme est très intense, bien entendu le prix reste affolant surtout quand votre budget psychologique se situe vers 120.
En réalité je triche un peu car je ne suis pas du tout certaine que ce soit ce que vous recherché, vous diriger vers lui est une manière d’obtenir votre avis et, ainsi, être sûre de votre vision d’un parfum poudré-vintage. Appelons ça une tentative plutôt qu’une proposition.
Une réponse positive ou négative nous aiguillerait beaucoup.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par dau, le 31 janvier 2014 à 09:32
Pour aller dans le même sens, j’ai un peu l’impression d’entendre quand vous dite poudré "aldéhydé" (C’est pour ça que j’ai parlé de Baghari) plus poudré-savonneux-cosmétique-laque que poudré iris... Donc, c’est vrai que l’idéal serait d’aller en sentir quelques un et de nous dire quoi pour qu’on sache dans quelle direction aller...
(Et Lucasdries, ce flatteur, a raison sur un point, quand j’entends ces mots "poudré" et "vintage" mon petit cœur s’emballe... donc bienvenue au club !)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par lucasdries, le 31 janvier 2014 à 11:13
Vil flatteur, peut-être bien, mais surtout reconnaissant pour toutes les portes que tu as ouvertes sur l’univers du vintage, de la poudre ! Je n’arrive pas à suivre sur les aldéhydés type Madame Rochas par contre, je le confesse, mais ce que c’est beau sur les autres !
par lucasdries, le 31 janvier 2014 à 08:55
Bonjour Erzsébet ! Vous avez un joli prénom, hongrois si je ne m’abuse ?
Bon je vais avoir l’air d’être lourd (ce que certains sur ce site n’hésiteront pas à confirmer), mais au risque de vous importuner, je vous conseillerais quand même bien de retourner chez Annick Goutal. Vous n’aimez pas les agrumes et cette maison n’a l’air de faire que de ça ? Pas faux en soi, mais il y a quelques exceptions, et je ne peux pas résister, lorsque vous parlez de poudré vintage, à la tentation de vous suggérer "Heure Exquise". Un parfum très poudré, très chic, doux et soyeux, féminin à souhait. Il y a l’iris qui poudre à fond, mais point de violette que vous n’aimez pas. Il concorde niveau prix, et puis vous pouvez l’essayer sous deux concentrations : eau de toilette et eau de parfum, sensiblement différentes. Evidemment la seconde tient mieux.
Si vous avez aimé Bas de soie mais que ce dernier vire, ici on est dans un esprit parent, proche même, mais il n’y a pas la jacinthe du Lutens qui peut justement avoir tendance à virer sur la peau en quelque chose de peu sympathique.
Ce parfum a l’aura fleurie de baiser volé, le poudré iris en plus classe du Dior homme que vous mentionnez, bref, je pense que vous pourriez vous y retrouver.
Si je pense à autre chose, je repasse, bonne chasse !
par dau, le 31 janvier 2014 à 08:43
Bonjour,
Dans les vrais vieux qu’on trouve encore aujourd’hui, je pense au jolis aldéhydes de Baghari, très évocateurs des années ’50 avec leur effet mise en plis soigneusement laquée, en récent mais sent l’ancien, essayez peut-être le Dianthus d’Etro, un joli œillet poudré avec sillage rétro au possible. Et sinon, faite un tour chez Caron, je pense qu’il y a là des choses qui pourraient vous plaire. Petit coup de cœur perso : Ombre Rose de Jean-Charles Brosseau qu’on trouve parfois difficilement mais qui à sa sortie avait déjà l’air d’un ancêtre, cosmétique et poudré, dans son flacon art déco, qui devrait à mon avis vous plaire aussi !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par lucasdries, le 31 janvier 2014 à 08:57
Dau, toujours au top du conseil quand il entend "poudré" et "vintage !!
Erzsébet, fiez-vous à lui, c’est un maître en la matière !
à la une
Bon nez bon œil : la liste de Noël de dernière minute
À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
en ce moment
il y a 3 jours
Où donc ai-je lu à propos de 1000 que Luca Turin recommandait à la gent masculine le port de(…)
Dernières critiques
Armonia - Anatole Lebreton
Nombre d’or de l’iris
Infuse - Akro
Songe d’une nuit des thés
Feu sacré - Réserve en Afrique
Désert brûlant
il y a 19 heures
Vous semblez oublier les notes poivrées ou les notes de baies qui apportent tout leur charme à(…)