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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Bonjour Christine,
J’ai moi-même porté à une certaine époque des anciens classiques de chez Nina Ricci - Farouche, Capricci - mais il faut se rendre à l’évidence, ils étaient magnifique mais appartiennent au passé. Porter ce style de parfum dans le contexte de la société "TikTok" d’aujourd’hui, en dehors de leur beauté indéniable, c’est décalé. La parfumerie classique hormis quelques rares exceptions est morte. Je porte encore Cabochard, parce non seulement il est bien préservé dans sa formule actuelle mais reste relativement intemporel (pas complètement). Ce qui était intemporel en matière de parfums il y a encore une vingtaine d’années ne l’est plus vraiment aujourd’hui.
J’ai également perdu plusieurs grands parfums mais je me suis rendue compte que ça ne servait à rien de se sentir orpheline et de s’obstiner à recréer l’univers olfactif d’une certaine parfumerie que j’ai connue autrefois. Désormais je préfère m’orienter sur le meilleur de la parfumerie actuelle. Je suis en train de me constituer une mini collection de parfums D.S. Durga, certes c’est pas accessible pour tous mais ça me parle un peu plus que les gammes exclusives de grandes marques mainstream bien connues. J’ai l’impression de retrouver grâce à ce genre maison de parfum indépendante - bon, D.S. Durga vient tout juste d’être racheté par le groupe californien Manzanita Capital qui possède Diptyque etc. - un certain regain d’intérêt pour la parfumerie qui je dois dire m’ennuyait sérieusement depuis quelques années. Entre reformulations pitoyables, parfums disparus, gammes exclusives commerciales bidons - By KilIan, par exemple - je commençais à décrocher. Je crois que la réponse c’est de garder une ouverture d’esprit, un vrai sens de la curiosité malgré nos déceptions et nombreux déboires. Prochaine étape, j’ai envie de découvrir la série complète des Jardins Français de L’Officine Buly et des parfums Aesop. Voilà, c’est en sortant un peu des sentiers battus que je retrouve un peu d’excitation à me parfumer. J’en suis convaincue, courir après un nouveau parfum en espérant qu’il va remplacer un ancien est un leurre. On ne peut être que déçu.e . N’ayez pas peur de passer à autre chose. De vous réinventer olfactivement.