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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
il y a 2 jours
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
il y a 2 jours
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
il y a 2 jours
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
Bonjour Christine,
J’ai moi-même porté à une certaine époque des anciens classiques de chez Nina Ricci - Farouche, Capricci - mais il faut se rendre à l’évidence, ils étaient magnifique mais appartiennent au passé. Porter ce style de parfum dans le contexte de la société "TikTok" d’aujourd’hui, en dehors de leur beauté indéniable, c’est décalé. La parfumerie classique hormis quelques rares exceptions est morte. Je porte encore Cabochard, parce non seulement il est bien préservé dans sa formule actuelle mais reste relativement intemporel (pas complètement). Ce qui était intemporel en matière de parfums il y a encore une vingtaine d’années ne l’est plus vraiment aujourd’hui.
J’ai également perdu plusieurs grands parfums mais je me suis rendue compte que ça ne servait à rien de se sentir orpheline et de s’obstiner à recréer l’univers olfactif d’une certaine parfumerie que j’ai connue autrefois. Désormais je préfère m’orienter sur le meilleur de la parfumerie actuelle. Je suis en train de me constituer une mini collection de parfums D.S. Durga, certes c’est pas accessible pour tous mais ça me parle un peu plus que les gammes exclusives de grandes marques mainstream bien connues. J’ai l’impression de retrouver grâce à ce genre maison de parfum indépendante - bon, D.S. Durga vient tout juste d’être racheté par le groupe californien Manzanita Capital qui possède Diptyque etc. - un certain regain d’intérêt pour la parfumerie qui je dois dire m’ennuyait sérieusement depuis quelques années. Entre reformulations pitoyables, parfums disparus, gammes exclusives commerciales bidons - By KilIan, par exemple - je commençais à décrocher. Je crois que la réponse c’est de garder une ouverture d’esprit, un vrai sens de la curiosité malgré nos déceptions et nombreux déboires. Prochaine étape, j’ai envie de découvrir la série complète des Jardins Français de L’Officine Buly et des parfums Aesop. Voilà, c’est en sortant un peu des sentiers battus que je retrouve un peu d’excitation à me parfumer. J’en suis convaincue, courir après un nouveau parfum en espérant qu’il va remplacer un ancien est un leurre. On ne peut être que déçu.e . N’ayez pas peur de passer à autre chose. De vous réinventer olfactivement.