Histoire de parfumeurs : Ernest Daltroff, autodidacte cultivé
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Après une (trop) longue absence, le livre de référence sur l'industrie du parfum est de nouveau disponible !
il y a 2 heures
Merci pour votre réponse ….non pas de numéro il y avait un numéro en noir mais il s’est(…)
hier
Bonjour, J’ai une moitié de flacon de 50 que je propose à l’échange contre parfum équivalent (en(…)
il y a 3 jours
Bonjour, Je viens d’acquérir les deux derniers flacons disponibles sur le site américain,(…)
Intime conviction
Chaud-froid épicé
Rayons de miel
Mon bouc émissaire était plutôt Richard Fraysse, à tort ou à raison. Donc quand on lui a montré la porte, j’ai tout de suite mieux respiré. (C’est un peu comme pour François Demachy chez Dior, d’ailleurs). Mais ce ne sont que des suppositions.
C’était énervant de voire sortir un énième floral insipide, surtout ses roses, dont je trouvais l’accord à la fois synthétique et insipide. (Juste mon goût).
Pendant ce temps, les classiques pour femme s’appauvrissaient. C’était à la fois pour des raisons légitimes. Il s’agissait presque tous de chypres (mousse de chêne), avec une facette œillet (eugénol), et des notes animales (et du santal, bref "la caronade"). Dit autrement, c’était le triangle des Bermudes des reformulations impossibles :D
Mais c’était aussi pour des raisons non excusables : je trouve qu’il y avait de la radinerie sur ce qu’on sentait, alors que les prix des extraits de parfum restaient haut et qu’on nous mentait allègrement en boutique.
Par contre les masculins ont bien tenu, "Pour un homme", "Le 3ème homme", "Yatagan", et certains féminins étaient bien, comme "Aimez-moi" -de Ropion, mais j’aurais dit Maurice Roussel-, "Parfum sacré" de Françoise Caron, et la tubéreuse. (Pas follement originale comparée à "Fracas" de Piguet, mais bonne :) ).
Je n’ai pas fait mes devoirs, je n’ai pas senti les Caron actuel. Par contre j’ai récupéré des EDP d’occasion de 2018 environ, neuves, et la qualité était là, donc je ne m’inquiète pas pour les rééditions qui sortiront.
Ce "Farnesiana" concurrence la version actuelle de "L’heure bleue" (un jasmin friand, qui bénéficie d’extrait naturel de mimosa, je trouve), "Une rose" me semble être une rose centifolia dont on accentue à peine les facette de confiture de mûre, la "Tubéreuse" toujours bonne, etc. Les gens n’en auraient peut-être pas eu assez pour leur argent (cher, et plus proche d’EDT que d’EDP), mais le soin dans l’approvisionnement des matières premières étaient indéniables, sans compromission, et bien mis en valeur. Il y avait un style et une cohérence dans ces versions de 2017.