Ninfeo Mio
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Il a quand même fallut que j’aille le sentir ce Ninfeo Moi, et que je l’achète. (Merci Jeanne, grâce à votre site, je suis encore plus fauché qu’avant, certes, mais surtout en pleine allégresse…)
Et ce fut l’occasion d’une rencontre mémorable, une vraie madeleine de Proust.
L’effet ne fut pas immédiat.
Oui, il y a bien sur moi, ce beau départ citronné (qui devient assez vite limonade), la figue etc. je ne détaille pas puisque Jeanne et les autres l’ont fait mieux que je ne pourrais le faire…
Et puis, l’entrée dans le vert. Et me revoilà, enfant, allant jouer avec mes cousins dans un jardin abandonné tout proche de celui de ma grand -mère auquel on accédait par une petite porte dérobée après avoir longé un mur haut et délabré. Ce jardin était emplis de mauvaises herbes, d’ombellifères, d’orties, et de hauts arbres qui le maintenaient dans une ombres constante et humide, percée par de minces rayons de soleil, verdis, qui jouaient dans l’air et faisaient de petites flaques lumineuse sur le sol. Nous allions là chercher la fraicheur et l’aventure dans une atmosphère pleine de l’odeur des tiges vertes, à la fois cinglante et un peu sucrée.
Annick Goutal m’a rendu ce jardin. Et j’en suis très heureux. Et j’ai un vrai coup de foudre. (vous commenciez à vous en doutez, je parie)
Et pour en revenir à ce qui s’est dit plus haut, peu importe vraiment que pour certains gardiens du temple ce ne soit pas un chef d’œuvre mais un ratage complet, je m’en fiche, c‘est une belle réussite comme j‘en vois trop peu, un vrai coup de cœur. Je l’aime !