Lalique White
Merci Jeanne pour cette évocation de 2008. Le temps passe décidément !
Trop peu de réactions sur ce beau parfum dont je ne découvre la chronique que ce soir, au hasard de mes pérégrinations sur AP. Lalique White porte bien son nom : blanc, classique, discret, mais faussement timide. Un départ très citronné le ferait presque passer pour une cologne ou quelque grand hespéridé des années 70 mais les épices nous sautent rapidement au visage : vrai bonheur ! Puis, en trop peu de temps à mon goût, apparaît déjà ce que sera le fond : cèdre, mousse, et des muscs impeccables, purs, élégants et caressants qui réchauffent l’ensemble, soutenus par le souvenir des belles épices. J’aime ce fond si confortable, cotonneux, presque crémeux et vaguement poudré. Parfum en deux temps donc qui certes ne vaut pas son grand frère vétiver noir et brûlant mais que j’ai plaisir à porter l’été ou lors des derniers jours chauds de l’automne.
En me relisant, je réalise que, sans m’en rendre compte, j’écrivais sans rien ajouter de consistant à la critique si juste de Jeanne. Mais je tenais à rappeler l’existence de ce joli masculin bien formulé et au prix plus que raisonnable.
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.