Effluves influentes
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
"parfum que vous avez redécouvert alors que vous aviez un à priori négatif, et que vous aimez désormais ?" J’ai ! J’ai ! Il y a deux ans, je testais Duel d’AG. Rejet immédiat, notation 0/5 sur mon cahier (je suis hyper méthodique) : j’avais la vision d’une station service, le seau en plastique noir qui sert à laver les vitres au pied de la pompe, sale, rempli d’essence. Bref une odeur de plastique chauffé au soleil et frotté au gas-oil. Ou mieux, l’odeur d’un préservatif tiède, caoutchouc répulsif. Il y a une semaine, parmi des échantillons reçus d’AG, il y avait Duel à nouveau. Et miracle, le nez a évolué, que sais-je, j’ai compris ce parfum : fraicheur et attaque du petit-grain, cuir plastique distingué, amertume et addiction du maté. Une dualité olfactive et un va et vient entre ces deux extrêmes. Je ne m’en lasse pas et j’ai acheté aujourd’hui même un flacon. Trop content.
Poussé par cet élan, le prochain à réhabiliter est Fougère Bengale de Parfum d’Empire, si bien noté par les internautes mais me faisant l’effet d’une eau de vase dans lequel ont macéré des tiges jaunies de fleurs trop fanées. Je retenterai.
Cordialement
Eric