Bottega Veneta pour homme
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Ce parfum me laisse perplexe tant il s’éloigne de ce à quoi je m’attendais.Je n’y trouve, pour ma part, pas la moindre trace d’accord cuir-violette et je le classerai plutôt dans la catégorie des chyprés aromatiques plutôt que dans celle des chyprés cuirs. Il possède cependant quelques atouts....
La note de départ est prometteuse : à la fois coniférée-médicinale et résineuse auxquelles l’adjonction d’une belle bergamote de Calabre donne un ton presque gourmand....La suite épicée, poivrée et herbacée va dans le bon sens et m’évoque même (de très loin) le grand Patou pour homme des années 80....
La suite se corse à mon nez avec l’arrivée d’un "cuir" que, pour ma part, je ne nommerai pas cuir car la senteur en est très éloignée et hésite entre le goudron et un baume assez sec qui prend le dessus pendant quelques instants....
On hésite, on attend, on se demande quelle alchimie va sortir de la construction de ce parfum....Et, pour moi, c’est la grosse déception.....La note "cuir" se dilue très rapidement dans une senteur indéfinissable dont ne subsiste que le côté boisé-épicé de plus en plus sec....Cela pourrait être intéressant si, comble de malheur, le sillage très moyen (et dont ce parfum est l’un des points les plus faibles) ne s’amenuisait de minute en minute pour ne laisser qu’une trace seulement perceptible de près....
Un parfum élégant, intéressant mais pas de quoi sauter au plafond....Perso, je ne suis pas entièrement convaincu....