Bonsoir Jeanne.
Bonsoir à tou(te)s.

Jeanne, ton article est super bien. Concis, juste, bien décrit. Comme d’hab’ quoi. ^^
Enfin, un parfum qui ne donne pas l’impression d’avoir à regretter d’avoir cherché une touche en papier et d’avoir vaporisé dessus. Ça devient (trop) rare...
Voici mes impressions...

A la vaporisation, on sent tout de suite une parenté flagrante avec Dior Homme comme Jeanne et beaucoup d’autres l’ont signalé. Mais, plutôt la version "Intense" aurais-je envie d’ajouter, avec son overdose de notes baumées, tabacées de fêve tonka.
Le sillage est, immédiatement, plus bas et rasant, moins élevé que celui des Dior Homme. L’iris, bien plus difficilement décelable.
Il est plus sombre aussi, je détecte un effet de tronçons de bois brûlés épicés dans une cheminée. Dans l’esprit, il y a quelque chose de ces parfums un peu "virils cosys" qui rappellent les feux en automne ou en hiver assis dans un fauteuil en cuir en train de siroter un whisky comme Arso ou Fumidus. Pas mal pour un parfum grand public.
Je décèle même une trace d’encens qui apporte une vision minérale à l’ensemble. C’est très bon.
Mais, les bois qui brûlent et diffusent, l’encens minéral, me paraissent après une demi-heure de plus en plus agressifs, violents. L’effet confit de Spicebomb cède sa place.
Et, que ce soit sur la touche en papier ou sur ma peau, avec la kératine avec laquelle les bois ambrés aiment à fusionner longtemps, je perçois, malgré la joliesse et l’intérêt du tout, un effet plus violent que je trouve moins beau. Et, c’est là que mon avis sera moins dithyrambique que la plupart. Malheureusement, et j’ai effectué deux tests attentifs (sur touches et sur peau) pour confirmer cela, après Dior Homme (Intense) et Spicebomb, c’est bien ce foutu 1 Million qui apparaît franchement et irradie durant plusieurs heures avant de laisser à nouveau place au tabac doux plus plaisant des deux autres parfums.

Au final, je mets deux étoiles. Le parfum, plutôt bon, en mériterait 3,5. La prochaine fois, je ferai la moyenne.
Je comprends l’intérêt d’avoir utilisé des bois ambrés qui boostent l’effet crépitant du feu de cheminée. Je regrette simplement que le dosage de ce moyen n’est pas davantage été effectué en finesse. Dommage que ce tic de création dans tous les masculins modernes grand public soit une fois encore ici présent de manière un peu trop envahissante.
Pour les avoir comparés en face à face, je préfère le rendu à la luminosité tamisée plus naturelle de Dior Homme à l’obscurité râpeuse un poil trop forcée de cette Eau de Nuit. Malgré tout, cela reste une jolie sortie, qui se démarque facilement du reste dans la médiocrité ambiante...
Encore merci pour ce coup d’éclairage Jeanne.
A très vite.
Opium