Déclaration d’un Soir

par Koimynose, le 7 mai 2013
Voilà, j’ai récidivé ! Et cette fois, rien à voir avec notre précédente rencontre : oubliez le commentaire ci-dessous, plus rien à voir. Déclaration d’un Soir et moi avons besoin de la clémence du temps, des hésitations printanières, pour nous comprendre, et non des affres estivales. Fini donc le sous bois humide, cette insupportable odeur de moisi et place à... la rose ! Oui, car c’est bien ce que représente à mon nez, ce parfum ! Une rose comme celle qu’on choisirait d’offrir pour déclarer sa flamme... un soir tant attendu et tant redouté ! Opium a évoqué le sang... Ce sang qui ne fait qu’un tour, au moment où la main convoitée accepte et s’enivre du délicat présent.
Je sais, c’est l’image la plus facile, la plus banale, celle des bons sentiments. Mais j’ai décidé de ne pas nier l’évidence martelée par chaque inspiration.
Je pense avoir une sorte d’hypersensibilité à la rose (cf Santal Majuscule). Allez un peu de psychanalyse à deux sous : je crois que cela vient du fait que ma mère a porté plusieurs parfums à la rose et aimait également composer ses "encens maison" avec des huiles parfumées à la rose. Elle ne devait pas être la seule femme de mon entourage à en faire usage. Du coup... Enfin voilà, dans DDS, cette rose s’impose tellement à moi et pendant si longtemps que je fais abstraction ou refoule carrément les autres notes. Je la trouve belle, cette composition. Mais je ne puis me l’approprier. Le parfum est là sur ma peau, et je me rend compte qu’il ne me laisse pas de répit, comme une permanente sollicitation forçant un flux d’images et de souvenirs précieux. Je ne pourrai sans doute jamais porter ce parfum car mon esprit ayant fait son travail, la rose y reste associée à la féminité. Je ne doute pas une seconde que DDS puisse être merveilleusement porté par une femme. Alors Mesdames...
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