Jeux de Peau
par Jean-David, le 10 juin 2011
Jle, voici ma réponse ; pardon d’avance de sa longueur :
1. En évoquant Galliano, je faisais écho à une réflexion de Vivi, postée hier soir sur ce même sujet : "Je préfère voir dans les propos de J Galliano, par exemple, un égarement dû à la dépendance alcoolique et toxique. Il doit regretter amèrement ses propos, enfin, je crois..." Si vous m’avez bien lu, vous aurez pu constater que je qualifiais l’affaire Galliano de beaucoup plus lourde (injures proférées contre des personnes, apologie explicite d’Hitler et de ses crimes). Comparer les deux affaires ne signifie pas les assimiler l’une à l’autre, mais la comparaison me semble tout à fait pertinente, puisqu’il s’agit dans les deux cas de personnalités de la mode et de la création qui en viennent, d’une manière ou d’une autre, à évoquer Hitler dans un contexte apparemment laudatif (à moins que l’on ne m’explique que Dalida, elle aussi, constitue un symbole du crime, ce qu’elle ne fut jamais à ma connaissance).
2. Votre conclusion me prend expressément à partie : à vos yeux, je fais à M. Lutens "un procès bien dans l’air du temps, un raccourci d’aujourd’hui", et c’est à vos yeux "encore pire que de sortir du tiroir à horreurs des icones de l’abject telles qu’Adolf." En somme, j’incarne la police de la pensée, qui l’empoisonne et la corsète, je dresse des tabous, comme le suggère une autre internaute, et le questionnement dont je vous ai fait part constitue un procès d’intention, en soi plus condamnable que les propos mêmes dont nous débattons. Disons que je connais la méthode qui consiste à dévier les griefs sur celui qui les exprime, et que cette méthode ne me semble pas s’inscrire dans la culture du débat. Je serais donc moins enthousiaste que vous ne l’êtes au début de votre commentaire, en raison de sa fin.
3. Je n’enferme rien ni personne dans quelque conditionnement ni dans quelques étiquetage dépréciatif, c’est bien pourquoi je souhaite interroger l’interessé. Je crois bien au contraire que ce sont certaines réactions défensives et trop assurées sur des intentions dont nous ne savons rien, qui montrent que l’on ne peut parler de tout. Le tabou, s’il en est un, se situe là : on ne saurait toucher à telle idole de la mode et de la création.
4. Vous n’êtes pas touché par cette sortie provoc’. Je pense que d’autres, dont l’histoire familiale est différente, l’auront été en revanche, et que cela aurait mérité un peu de considération de la part de M. Lutens.
Bonne journée.
Votre réponse
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