Diorella

par Passacaille, le 9 mars 2015
Entre autres merveilles (je reste soufflé par Après l’Ondée, Narcisse Noir et Tabac Blond.... pour la jeunesse que je leur découvre en vintage à coté des rides qu’ils portent en versions actuelles) Yohan a eu l’heureuse idée de nous faire découvrir le vintage de Diorella.
Ce n’est pas tant les notes qui le constitue qui m’enchante que la façon dont elles sont coordonnées ensemble. Il y a un équilibre et un sens de l’arrangement que je ne retrouve que dans les compositions de fruits de Chardin. La position exactement calculée de chaque élément donne une impression de simplicité, d’aération, qui laisse le loisir de porter son attention sur tel ou tel détail alternativement et sans (trop d’) effort.
Enfin, autosuggestion ? fantasme olfactif ? mais hier ce que je vais décrire avec mon amateurisme comme une note prune-mandarine un peu sombre faisait partie du tableau de Diorella du père Edmond, note qui est au cœur de ce que j’aime dans le Noir Épice (Epice Noire, que je lui préfère au final, semble être le nom initial donné par Michel) du fiston. Ma palette de notes reconnaissables n’étant pas bien grande, peut-être n’ai-je fait que rapprocher deux notes similaires mais sans lien. Mais si lien il y a, quel bel hommage du fils au papa ! en mettant sur le devant de la scène une note leitmotiv du grand Roudnitska (est-ce elle, cette prune abstraite, que l’on perçoit dans le Parfum de Thérèse ?)
encore une fois mille mercis Yohan pour ce partage
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