Un jasmin au santal
par Petrichor, le 1er novembre 2020
(esprit d’escalier)
Si vous acceptez de prendre un tour plus tropical :
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Songes en EDP (j’insiste sur EDP) de Goutal. Le jasmin y est très fort, très beau, très naturel. Il y a du santal dans le fond. Néanmoins c’est la dose de cannelle de madagascar qu’il faut accepter. Moi j’aime son rendu un peu "beurre de cacahuète", délicieux et écœurant, au milieu de l’évolution du parfum. Le jasmin partage aussi la vedette avec de l’ylang-ylang, et ses facettes bananesques.
(Il n’avait pas encore été cité)
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Manoumalia de feue Sandrine Videault chez LesNez.
Vous perdez le jasmin pour d’autres fleurs blanches : une reconstitution de fragrae à partir de tubéreuse et d’ylang-ylang. Il y a un vétiver dès l’amorce du parfum. Le fond est un vrai santal de nouvelle-calédonie. Bref, vous n’y perdez pas, vous y gagner.
Là encore, c’est un parfum qui déménage, très naturel, et positivement dérangeant. L’aspect dérangeant vient de la tension entre une beauté sauvage *1, et une séduction plus sombre et tellurique, quelque chose de sorcier/sorcière qui est agréable aussi. *2
*1 (les notes solaires et florales faciles à aimer)
*2 (les notes terreuses du vétiver, la densité ambré du parfum, les facettes animales des fleurs (indole), et l’intensité même du parfum.)
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