L’Heure Bleue

par Raphaëlle , le 17 février 2014
L’Heure Bleue faisait partie pour moi de ces parfums mythiques, tellement mythiques que je ne m’en approchais pas trop. Ma mère a porté de nombreux Guerlain et Dior, et je ne me sentais pas assez adulte, assez grande, assez femme pour me laisser tenter. Puis à force de lire les commentaires sur ce site, et commençant, petit à petit à intégrer que malgré mon allure encore un peu ’jeunette’, j’ai quand même passé les 30 ans, j’ai enfin osé aller mettre mon nez sur une mouillette, puis mon poignet sous quelques gouttes de cet élixir si doux, lumineux, réconfortant, frais mais douillet.
J’ai craqué pour une bouteille d’EDP.
J’en ai porté hier, avec un gros pull et une grosse écharpe, pour aller faire une promenade sur la plage. C’était divin. Et c’est la première fois qu’alors que mon amoureux me dit ’ça sent quand même un petit peu trop vieillot’, je m’en moque. Je l’aime déjà trop, cette belle Heure Bleue. Et je m’imagine la porter aussi bien en hiver qu’en été.
Ce matin, j’ai mis Five o’Clock au Gingembre, que j’adore. Mais l’Heure Bleue, dont les effluves flottent encore dans mon écharpe, ne laisse que peu de chance à mon Lutens, que je ne sens même pas alors que j’en ai dans le cou, sur le décolleté et les poignets...
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
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il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
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il y a 1 mois
Allez... Courage !