Quel parfum portez-vous ?
par Dominique Brunel, le 18 juillet 2014
Petite mise à jour
Apparemment, ma prose a pu vous induire en légère erreur... Beaucoup parmi vous indiquent sous cet article quel parfum ils portent.... mais cet article ne visait initialement qu’à présenter la nouvelle fonctionnalité qui vous permet, sur chaque fiche parfum, d’indiquer que vous le portez. Evidemment, nous n’avons pas tous les parfums en "boutique". Mais pour ceux qui sont critiqués ici, n’hésitez pas à cliquer sur le petit flacon sous le visuel :)
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Vous le savez, auparfum ne rêve que d’une chose : chaque jour, vous éblouir un peu plus. Hier nous lancions sur notre site une fonctionnalité d’alerte contenu que des millions de sites nous envient à travers le monde.
Aujourd’hui, nous réalisons ce rêve inouï : il vous est désormais possible de clamer au monde entier ce simple cri du coeur "Je le porte" ! Mais attention, après 24 heures, pffuittt... plus rien... ils vous faut vous re-parfumer !
Vous retrouvez en bas de la fiche, la liste des auparfumistas qui portent/ont porté ce parfum (Onglet : Qui le porte)
Et bien sûr, vous retrouvez sur le profil de tous les membres la liste de leurs parfums portés.
Pour voir, jour par jour, toute l’activité liée à cette nouvelle fonctionnalité, il suffit de se rendre sur la page Parfums Portés, dans le menu Communauté.
Voilà.... à vos sprays !
Thème
auparfumpar DOMfromBE, le 19 décembre 2020 à 10:40
Un vestige des années 80, qui va bien à la saison, Paloma Picasso EDP. Je suis bien content d’avoir craqué pour un petit achat en ligne, surtout que j’ai du mal avec l’amertume de la version actuelle de Aromatics Élixir.
par Demian, le 19 décembre 2020 à 09:04
Passage d’enfer extrême de L’artisan Parfumeur. J’ai toujours été fan de l’encens de Passage d’enfer. Malheureusement, il est plus qu’évanescent sur moi. Dans cette nouvelle concentration, l’encens est soutenu par le santal et la vanille et son effet dure plus longtemps. Seul regret, le lys a disparu.
par S9, le 18 décembre 2020 à 19:52
Félanilla de Pierre Guillaume (anciennement Parfumerie Générale). Première fois que je le porte, donc premières impressions : une vanille noire, absolument pas sucrée, un peu terreuse avec son iris, profonde, étouffée. Très intéressante !
Ca me change des vanilles "traditionnelles". La tenue est moyenne sur moi ; je pense que j’apprécierai davantage ce parfum avec des températures plus élevées. A suivre ...
par Solance, le 12 décembre 2020 à 21:24
Me suis parfumée avec un échantillon acheté de Gentry Jockey Club d’Oriza L. Legrand ce soir.... Envie d’essayer ce cuir doux, tabacé, un peu boisé -santal et patchouli-et légèrement animal sensé restituer une ambiance de course hippique avec du beau monde au balcon.
Pas mal, même si pas de coup de coeur pour ma part....
par DOMfromBE, le 12 décembre 2020 à 09:32
Ce matin, j’étais très hésitant... Autant laisser la possibilité de faire un layering, alors je démarre la journée avec Patchouli ambré, de chez Payan. Il est proche de Patchouli Leaves de Montale, avec un twist animalerie. Vraiment pas déçu d’en avoir acheté trois coup sur coup, avec Patchouli 1854 et Patchouli original, ex Antique.
par Absinthe, le 8 décembre 2020 à 19:11
Concentré de Pamplemousse Rose, Hermès (toujours dans ma quête de l’Hespéridé Ultime).
Miam ! Meilleure tenue que l’Eau du même nom, évolution plus perceptible. Et comme je ne suis jamais à court d’hérésies, je le porte en layering avec Happy de chez Clinique : le Hermès apporte un supplément d’acidulé, et le Clinique le petit plus fleuri/tendre/ cosy. Et ma foi, l’ensemble est parvenu à rendre un peu plus légère cette journée pour le moins morose, ce qui n’était pas gagné.
par Solance, le 8 décembre 2020 à 11:59
Un fond de mon vieux flacon d’Ambre Sultan de Serge Lutens aujourd’hui. J’ai beau avoir opté pour Ambré Lumière de Molinard essentiellement pour des raisons financières car il un bien meilleur rapport qualité/rémanence/sillage/prix que l’emblématique oriental lutensien, je reste nostalgique de ce dernier, encore plus aromatique et profond.... dommage que le grand Serge ait choisi de faire grimper ses prix à des hauteurs de "gratte-ciel" et d’édulcorer certains de ses meilleurs jus.... Je reste néanmoins heureuse d’avoir pu enfin acquérir lors du Black Friday qui offrait 25% sur l’ensemble du site SL un flacon d’Une Voix Noire, mon coup de coeur absolu ?chez SL et de m’être réapprovisionnée de 100 ml de Féminité du Bois auquel je reviens toujours et encore comme archétype du mystère et de la nature sauvage et transcendantale ☺️ FDB qui reste mon premier contact avec la parfumerie de niche et de façon générale avec les parfums différents et créatifs ;)
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par anece, le 28 décembre 2020 à 23:20
quelle chance ! j’étais allée voir justement le jour du Black Friday sur le site de Serge Lutens s’il y avait une quelconque réduction sur "Fille en aiguille", mon obsession du moment... J’étais rentrée bredouille. Vous me donnez envie d’essayer "Une voix noire"...
par Petrichor, le 6 décembre 2020 à 08:46
D’hier, il reste sur ma peau et mes manches :
Kouros EDP vintage.
Trouvé sur Vinted à bon prix. Petite frayeur, car il y avait du taché moisi sous le cellophane. Mais ouf, plein et intact.
Sinon, il est bien reconnaissable. Étonnamment, son cœur blanc (mousse, floral (iris muguet ?), encens), m’a rappelé Odalisque de Parfums de Nicolaï.
(Tournant des années 2000, liste d’ingrédients courte)
L’heure bleue extrait, un fond évaporé que j’ai ravivé à l’alcool.
Là je le raconte pour l’astuce. C’était un décantage de beauté-test, et mes millilitres s’étaient totalement évaporé du flacon bas de gamme. Il ne restait que la nappe d’huile.
L’astuce consiste à raviver avec de l’alcool (de qualité médicale). Pof, je risque le tout pour le tout, de la vodka pas cher. (alcool 40° de qualité alimentaire, donc)
Et ça marche ! Ce L’heure bleue d’il y a 8 ans se défend bien, le bougre. Une nappe iris, fleur d’oranger vanille, tonka pendant des heures. Au diable la modération.
Cette astuce est basée sur une théorie sous-jacente : les molécules qui s’échapperaient des flacons serait d’abord l’alcool et l’eau, laissant parfois le parfum encore intact et cohérent, parfois même avec ses notes de tête.
Des fois je rêve d’un dispositif anti ifra. Ce sera une machine à évaporation du surplus d’alcool et d’eau.
On achèterait le flacon en 1 litre format cologne au prix d’un parfum normal.
Comme ça le parfumeur pourrait mettre les dosages qu’il veut, et les gens qui y tiennent aurait leur parfum "à vos risques et péril".
Par contre, j’ai lu que désormais, les restrictions étaient peut-être appliqué en proportion de la formule parfumée, avant dilution. (Et là on est coincé. A moins de rajouter une molécule odorante qu’on sait éliminé par la machine.)
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par DOMfromBE, le 6 décembre 2020 à 09:18
Mais qu’on m’amène le dossier d’une victime de la mousse de chêne !
La cacahuète tue.
Le moustique tue.
La cigarette tue.
L’alcool tue.
Connerie de législation entretenue par des technocrates qui n’ont aucun culture olfactive et des lobbyistes à la solde de n’importe quel chèque.
Aujourd’hui en Belgique comme en Allemagne, en Hollande et dans le Grand est, c’est la Saint Nicolas.
Rendez-moi mes années 80 !
Sur ce, bon dimanche, en Mitsouko arrosé de patchouli.
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par derby13, le 6 décembre 2020 à 14:03
Oh oui, rendez-nous les années 80 !
Rendez-nous la mousse de chêne en overdose si on en a envie.
Rendez-nous les parfums de toilette Guerlain.
Rendez-nous Dioressence en esprit de parfum.
Rendez-nous le choix entre flacon splash et vapo.
Rendez-nous ce frisson d’excitation quand un nouveau Dior, Chanel, Saint-Laurent, Guerlain... sortait.
Rendez-nous ces belles émotions quand on découvrait Opium, Coco, Paris, Poison, Ysatis, Derby, Antaeus, Kouros, Bel ami, Amazone, Jardins de Bagatelles...
Rendez-nous l’assurance de retrouver le même parfum de flacon en flacon.
Rendez-nous une époque où l’on pouvait avoir 18 ans et asperger son perfecto avec l’Heure Bleue, Michelle, Magie noire,... sans "sentir la vieille".
La liste est encore longue... Et ça n’a rien à voir avec une nostalgie de mes 20 ans : je me préfère à 50 !
Aujourd’hui je porte Ganymède (avec un immense plaisir) : la preuve que tout n’est pas foutu !
Je laisse le mot de la fin à Dominique A :
« Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Le monde était si beau et nous l’avons gâché »
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par Petrichor, le 6 décembre 2020 à 14:44
Où est-ce qu’on signe ?
Les vieux flacons existent, par contre ça demande un effort disproportionné pour les avoir.
Les marques et les parfumeurs n’aiment pas reconnaître la baisse de la qualité. Leur discours est une sorte de "vive la crise". Ce qui relève du déni et de la manipulation. C’est vrai que de nouveaux extraits naturels existent, et de nouvelles molécules de synthèse. Il faut vraiment peser le pour et le contre des deux mondes.
D’autant que tous les problèmes ne viennent pas de l’ifra ou de l’avidité des grandes entreprises. Certes les règles allergiques ont abimé beaucoup de parfums basés sur des surdoses. Mais il y a la surconsommation du santal indien (qui sert aussi aux crémations), l’abattage en masse du musc tonkin jusque dans les années 70 (qui sert aussi la médecine traditionnelle chinoise), les conditions d’élevage des civettes, et le fait que certains ingrédients résultaient et résultent encore du néo-colonialisme, pour ne pas dire de l’esclavage moderne. Si les girofliers n’ont pas été replanté sur la côte de Tanzanie, si la culture de l’ylang-ylang se perd dans les îles, c’est parce que les cultures locales n’ont eu leur part du gâteau. (Et déforester pour alimenter le feu des alambic est problématique.) L’illusion du capitalisme, c’est croire qu’on mérite les marchandises au prix où on les paie. La tubéreuse et le jasmin d’inde, le jasmin et la feuille de violette d’égypte, l’ylang-ylang des açores, que des lieux où le prix de la main-d’oeuvre est très bon marché, et les droits sociaux quasi inexistants. Nous ne sommes pas si différents des clients britanniques qui pensaient payer leur tissu de coton au juste prix, en pleine époque de commerce triangulaire.
L’ifra revient parfois en arrière, par exemple il a ré-autorisé un dosage plus élevé de mousse de chêne. Partager l’amour, la culture du parfum, aide. On vote à chaque achat. Et se rappeler des anciens beaux parfums évitent qu’ils ne tombent dans l’oubli. La parfumerie moderne n’a que 150 ans.
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par DOMfromBE, le 6 décembre 2020 à 15:07
Mon intervention se voulait juste nostalgique et légère.
Mais vous arrivez avec une artillerie lourde d’arguments intéressants.
A l’eau de votre moulin, qui se soucie des personnes exploitées dans les gisements de ces métaux rares et précieux qui nous permettent d’avoir des GSM...
Restons légers.
Pas trop.
Il y a tellement de raisons de déprimer.
par Petrichor, le 6 décembre 2020 à 14:23
Par esprit de contradiction, je vais rappeler qu’on peut être allergique à n’importe quoi, et en faire un choc anaphylactique mortel. Ce sont les bizarreries du corps. L’autre symptôme mortel c’est un œdème gênant les voies respiratoires.
Ainsi, une femme témoignait être mortellement allergique à la lavande. Naturelle comme synthétique, le simple fait qu’un de ses élèves ou un passant en porte pouvait la mettre en danger. Perte de conscience (choc anaphylactique), œdème de Quincke, et moult irritations. (la pauvre) Elle était obligée de travailler de chez elle, et de trimbaler une pharmacie ambulante en sortant de chez elle. Le dernier recours est sa seringue d’épinéphrine. (Médicaments pas remboursée, vu qu’elle est américaine).
https://www.cracked.com/article_22436_i-am-deathly-allergic-to-worlds-most-popular-smell.html
L’article n’est même pas anti-parfum, c’est plein d’auto-dérision. (Ca reste un cas extrême, et un site sensationnaliste, qui se situe entre le recueil de faits divers et un journal type reader’s digest.)
Donc il faut vraiment songer en terme de proportion. Et même si ça concerne une personne sur un million, il faut faire l’effort de reconnaître l’existence de ce type de handicap.
Il faut aussi différencier les allergies chez l’enfant. Ce sont celles qu’on connaît le plus. On a tous eu un camarade de court d’école avec tel ou tel problèmes. Or elles ont tendance à disparaître en grandissant. Par opposition à ces allergies plutôt innée, là on parle d’allergie chez l’adulte. On DEVIENT allergique, sensibilisé, et on le traîne toute sa vie.
Comment conclure ? L’IFRA exagère sur le principe de précaution, mais au moins, les études sont financées (taxes), menées et partagées gratuitement. Et même des marques artisanales bénéficient des résultats de ses études, sans avoir à commanditer des études. Il y a une économie à ne pas payer pour des test, qui demandent un doctorat en pharmacologie, dermatologie, etc. (Je suis dans un de mes rares jours "pro ifra" :D )
Dans un monde idéal, les gens seraient informés sur les parfums et doseraient eux-même le dosage de coût/risque qu’ils prennent. Mais nous savons que es passionnés sont une fraction des consommateurs. (pour le moment)
Dans un monde idéal, les gens seraient polis et auraient le bon sens d’arrêter de se parfumer, si ça rend un proche réellement malade. (la poisse) Mais les gens qui s’aspergent avant d’entrer dans le bus, on en a tous fait l’expérience.
par DOMfromBE, le 5 décembre 2020 à 08:42
Cela faisait des siècles... Mitsouko EDP, de 2017. Mon dernier vapo. Il va falloir que j’en rachète.
par Aberystwyth, le 30 novembre 2020 à 23:41
Cuir de Russie, Chanel.
Ce qui tombe à pic, parce que je viens de lire cet article dans le journal suisse Le Temps : https://www.letemps.ch/culture/sentait-leurope-naguere
(La ligne éditoriale du journal par rapport à l’odorat est d’ailleurs étonnamment pertinente. La présence de Givaudan et Firmenich à Genève en est peut-être la raison, mais dans tous les cas, cela mérite d’être salué !)
Je me réjouis de pouvoir découvrir les résultats de cette étude ! C’est trop souvent que l’odorat est négligé de la recherche. Et si cela peut permettre de stimuler la créativité des parfumeurs pour créer des fragrances hommage, je ne peux que m’en féliciter.
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