Quel parfum portez-vous ?

Must pour homme de Cartier, beauté boisée et discontinuée :-(

Alors aujourd’hui... Face à mon manque de motivation dans la rédaction de mes lettres de motivation, les essais parfums ont occupé une bonne partie de la journée.
Ce matin, avant d’aller en cours sous le froid et la pluie, j’ai opté pour une bonne dose d’Ambre Sultan pour me redonner du courage à travers un halo de chaleur confortable. Ensuite, en rentrant, je décide de passer par le Bon Marché pour essayer Royal Bain de Caron, dans l’idée que ses notes poudrées à la violette pourraient me plaire. J’avais lu des avis sur son aspect régressif et cosmétique, et j’ai envie d’une fragrance dans ce style pour égayer mon hiver. Un, deux, trois pshitt de Royal Bain donc, sur mon écharpe et ma doudoune (un attirail très sexy en plein milieu du rayon lingerie où se situe le stand Caron, comme vous pouvez le remarquer). Et puis, à quelques mètres de là, je passe rue des Saints Pères pour me rendre chez Paul and Joe, sur les conseils d’une auparfumiste. Après une escale chez Mac (catastrophe dans les essayages de maquillage entre les embouts jetables et l’oubli de la moitié de mes affaires dans le magasin), je finis par arriver dans la boutique avec les mains pleines de traces rougêatres de gloss/liquid lipstick, et dégageant déjà une odeur d’ambre mêlée à de la violette poudrée - un mariage assez douteux. Je me rue sur le flacon de Blanc, que l’on m’avait décrit comme une version moins écoeurante de Teint de Neige. C’est pas mal, l’effet de la poudre de riz me semble bien présent, mais j’ai le sentiment d’être face à un clone de l’Eau d’Hiver de Malle en plus évanescent. Joli mais pas mémorable, je ne me sens pas conquise.
Je finis par retourner chez moi, devant mon ordinateur, pour me remettre à la tâche. Mais quelques heures plus tard, une pulsion me pousse à tester successivement mes échantillons de Clair de Musc et de For Her, "pour comparer". Mais je me rends compte que non, je n’ai pas envie de muscs propres en ce moment, ni même de musc sale. Mauvaise pioche.
J’aurais pu m’arrêter là, mais il me fallait une note enthousiasmante pour terminer la journée. Du coup, j’ai vidé mon échantillon de Classique de Gaultier (que j’aime beaucoup contrairement à nombre d’entre vous sur le site, même si je reconnais qu’il a un côté un peu "cheap".).
Cela fait un total de six parfums pour cette journée. Je vous mets au défi de faire mieux ! ;)

Aujourd’hui, c’est le très bel Equipage de Hermès. èlégant, pas moderne pour deux sous, mais définitivement original et distingué.

VÉTIVER EXTREME de GUERLAIN

Jour Absolu d’Hermès

Eau pour homme d’Armani, pour assister ce soir à la conférence Armani au Printemps Haussmann, où sera présenté le dernier Armani privé, Pivoine Suzhou, par sa créatrice, Julie Massé.

Ce Soir Ou Jamais EDT de Goutal, qui ressemble à un soliflore amélioré.
J’y revient toujours, il attise ma curiosité, une rose qui ne me gène pas, pourtant ultra présente.

EAU DU SUD d’ Annick Goutal

Cardinal de James Heeley... Idéal parfum dominical !

Aujourd’hui, c’est Baby Doll d’YSL avec grand plaisir qui ne cesse pas de grandir. Et pour lequel je dois remercier St Nicolas et notre PaulineB et sa recherche. Je me suis rappelle cet petit jus qui est pour moi rempli de joie et espiègleries de tout sortes.
C’est un petit bijou fruité et juteux à souhait en peu tombé aux oubliettes. Pour moi un bel exemple qu’on peut faire des parfums parfaitement fruités et gourmands comme il faut, sans indigestion et coma hyperglycémique. Il se peut que je sois pas objective parce que je l’adore. La seule raison pour laquelle je ne l’ai pas porté avant était ma monogamie olfactive et oubliettes.

Je dois aussi remercier le marché asiatique, parce que s’il n’était pas aussi populaire la-bas il aurait probablement été discontinué. Et ça sera dommage.

Pour ceux qui ne le connaissent pas il s’agit de cassis, ananas, et agrumes au départ avec un jolie soutien de rose et freesia sur un fond de cèdre-santal (punaise, j’adore ces deux-la !), vanille et tonka probablement.
A proscrire aux âmes qui ont besoin d’un petit remontant.