- Marque : Huygens
- Année : 2016
- Créé par : Anne-Louise Gautier
- Style : Classique - Sensuel
Baume aux fleurs
par Jeanne Doré, le 7 mars 2017
Dans sa boutique située dans le Marais à Paris, Huygens propose des cosmétiques sur-mesure, faisant la part belle aux huiles essentielles et aux ingrédients naturels.
Pour son premier Parfum Originel, la marque n’a pas cédé à la contrainte d’une composition à 100% exempte de synthétiques (qui, je le rappelle constitue un des fondements de la palette du parfumeur). Elle a opté pour le compromis d’une formule à 92% de naturels, et incluant des eaux florales, qui viennent amplifier l’impact des essences.
Parfum Originel n’est pas du genre à s’embarrasser de fioritures inutiles en tête : on plonge directement dans un profond accord oriental, baumé, liquoreux, avec des intonations de cerise et un trait de mandarine amère et zestée. Le benjoin occupe une place de choix avec ses facettes sirupeuses et balsamiques, et s’installe confortablement dans la composition, entremêlé de vétiver, de fève tonka, de patchouli et de vanille.
S’il ne se démarque pas sa folle originalité, Parfum Originel a la discrétion pudique des parfums naturels, sans artifices ni subterfuges, tout en s’inscrivant dans une tradition de parfumerie classique. Après quelques heures, il se met en sourdine, mais ce qui reste sur la peau chuchote une petite mélodie douce et douillette, une vanille boisée jamais sucrée, ni chimique, qui enrobe la peau d’un voile élégant et transparent.
— -
90 euros/100ml
à lire également
par yoda, le 8 mai 2017 à 12:40
Bonjour CEDRIC,
Mon entourage personnel et professionnel sait mon addiction au Parfum et à la découverte de nouvelles émotions en la matière …
Plus personne ne me gâte donc et chacun met un point d’honneur à "juger", "commenter" et même parfois "noter", ce qui me permet, sans que cela n’altère mon propre jugement (je me plais à l’espérer), de recueillir des avis différents et, somme toute, constructifs !
Le sillage est léger mais présent et ce parfum originel sait, au cours de la journée et au gré de ses envies et des courants d’air, se rappeler à toi …
Par ailleurs, je lui trouve une tenue assez exceptionnelle dans la durée, sur le textile et c’est un plaisir que de repasser un pull sur lequel il a été vaporisé …..
Quant à te dire ce qu’il dégage, je pense à une mandarine "non fraiche mais raffinée", dans un premier temps, puis rapidement, une vanille musquée et très fine qui perdure sans évolution (dit très positivement) ….. Voilà Voilà Voilà, je regrette de n’avoir le talent de nos hôtes pour mieux en parler mais vraiment, une jolie découverte à un prix plus que raisonnable quand on sait les sommets actuellement atteints ….. Bonne découverte !
par yoda, le 7 mai 2017 à 07:35
Je termine ce matin, jour "historique" de vote, ce délicieux parfum et remercie Auparfum et son opération découverte de m’avoir permis de le découvrir puis de le porter .... Il a fait l’unanimité et, comme je l’avais déjà noté, a la particularité de parfumer durablement et très agréablement votre garde robe !
promesse faite d’une nouvelle acquisition dès ma prochaine visite à la capitale !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Cédric, le 7 mai 2017 à 18:38
Bonsoir Maître Yoda,
Je suis présentement en train de lire ton resssenti sur ce Parfum Originel de chez Huygens qui apparemment t’a séduit lors de sa découverte. Tu soulignes qu’il a fait l’unanimité. Cela signifie-t-il que ton entourage t’a gâté en te disant " tu sens bon dis-donc !! " ? Tu es un homme ( et moi aussi LOL notre premier point commun ) donc tu peux me dire comment il évolue sur une peau d’homme. Sur le site officiel sur lequel tu peux magasiner le parfum, ils parlent de Mandarine, d’Amande, Vanille sombre et benjoin qu’en est-il de ton point de vue ?
Question importante : c’est une eau de parfum composée à 91,6 % d’ingrédients d’origine naturelle et 12% issus du bio... la tenue et le sillage en sont ils affectés ou pas ? En plus je trouve le flacon magnifique. Que La Force Soit Avec Nous Yoda dans Galaxie Parfumée.
par lisornella, le 16 mars 2017 à 20:28
Je tiens aussi à remercier Huygens et Auparfum de m’avoir sélectionnée pour faire partie des testeurs de ce Parfum Originel. J’ai tardé un peu avant de vous faire part de mon ressenti en raison d’une méchante migraine qui m’empêche dans ces moments-là de porter quoi que ce soit. La crise passée, j’avais hâte de faire sa connaissance. Cette même impatience comme à chaque fois que je vais porter ou même seulement sentir un nouveau parfum. Au premier "pschitt" sur l’intérieur du poignet, j’attendais la mandarine annoncée en ouverture. Mais pas l’ombre d’un zeste d’agrume pour ce qui me concerne. Je crois d’abord saisir une facette encens que j’aime beaucoup habituellement puis une légère parenté à Habanita ou Nuits Indiennes. Mais cela s’efface très très vite et je suis littéralement plongée dans une forte sensation de bois fumé que je percois comme âcre et qui me rappelle dangereusement que je sors d’une crise migraineuse (ceci expliquerait-il cela ?). Mon mari qui entre dans la pièce à ce moment-là me livre son analyse rapide et "basique" ; il trouve que ça sent bon mais que c’est un peu fort et plutôt masculin. Dès lors, mes sensations n’évolueront plus et il me faudra revenir au poignet pour conclure en douceur sur une agréable, légère mais tellement confortable note ambrée-vanillée. Point de sillage donc et un parfum qui ne "tient" pas très longtemps sur moi.
Je pense le porter de nouveau quelques jours pour vérifier que les sensations éprouvées n’ont pas été "faussées" par mon état des jours précédents.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Garance2, le 13 avril 2017 à 20:22
Bonsoir, Merci à Huygens et à auparfum qui m’ont permis cette découverte. La dose d’essai était particulièrement généreuse... Je suis par ailleurs désolée du retard pris pour rédiger l’avis.
Le départ est puissant et assez âcre. Ma réaction immédiate, lors de ces premières secondes : "Trop masculin pour moi", même si je porte pourtant plusieurs parfums mixtes. Puis le parfum s’adoucit rapidement, s’arrondit en une vanille légèrement épicée. Il m’a semblé rester près de la peau, et puis, non, finalement, je l’ai retrouvé plusieurs fois dans la journée au détour d’un mouvement. Et à chaque fois, l’odeur moelleuse évoquait un parfum oublié... Mais oui ! Celui du paquet d’Amsterdamer de ma colocataire, quand j’avais 21 ans. J’avais bien senti au hasard de promenades dans la rue l’odeur douce et puissante à la fois de ce tabac, mais là, c’est plutôt l’odeur du tabac dans la pochette, avant qu’il ne soit fumé, que ce parfum m’évoque.
Il est beau, classique et élégant, mais je ne le porterais pas, je le verrais mieux sur un homme mûr ou même âgé, vêtu de tweed, de velours, sortant sous une pluie froide ou dans un brouillard anglais avec ce parfum pour le réchauffer.
par Habanita, le 15 mars 2017 à 18:03
Je remercie au parfum et la marque HUYGENS pour ce test et l’échantillon conséquent.
Je poste mes impressions tardivement car il m’est très difficile d’évoquer ce parfum, d’en parler, d’essayer de le disséquer ; tout ceci en vain.
Au vu des notes, j’attendais beaucoup, j’avais fantasmé ce parfum surtout en voyant du vétiver présent, note que j’affectionne particulièrement.
Lorsque je l’ai testé durant tous ces jours, j’ai toujours eu la même impression : tout arrive trop vite, le parfum est linéaire. Je distingue le vétiver à un moment donné mais soudain il disparait et je n’ai plus qu’une note unique ; c’est l’impression que j’ai en tout cas.
Le point positif , c’est que pour une fois la vanille n’est pas une vanille écoeurante.
Le parfum tient bien mais le sillage et l’opulence laisse à désirer( mais je suis une adepte des sillages des années 90)
Je ne trouve pas ce parfum sensuel, ni même féminin ou androgyne ; il est très masculin à mon nez.
Il ne fait pas partie des parfums que j’ai envie de porter ce qui ne signifie absolument pas que ce ne soit pas un beau parfum. Je ne l’ai tout simplement pas compris.
Je salue les marques qui prennent le risque que l’on ne soit pas conquis par leurs parfums.
Merci à vous.
par angelsdontcry, le 15 mars 2017 à 11:24
Bonjour,
Merci beaucoup à Auparfum de m’avoir permis de tester ce nouvel opus car il
m’intriguait énormément et à la lecture de tous vos commentaires, je pensais être conquise d’avance.
Eh bien, il n’en est rien, je suis restée perplexe voire hermétique, je n’ai sûrement rien compris....
Les notes de tête ne m’ont pas été agréables, un côté camphré, épicé et résineux m’envahit. Oups, j’ai la sensation d’être dans un cabinet médical !
Quand je vous disais que je n’avais rien compris....
Puis, le parfum s’adoucit et c’est maintenant un aspect baume qui ressort et cette fois ci, ce n’est plus une sensation medicamenteuse mais plutôt les produits ménagers.
J’y vois une parenté avec Habanita la cologne que je préfère et de loin. On me parle de vanille et de patchouli mais je les cherche toujours, bref , merci encore pour ce très généreux testeur mais j’en ferai profiter quelqu’un d’autre.Comme quoi, la liste des matières premières qui pour moi s’avérait prometteuse ne suffit pas, il fallait vraiment tester sur peau. Merci encore pour cette découverte et bonne journée parfumée à tous !
par OiseauBleu, le 15 mars 2017 à 09:11
Avant toute chose, un très grand merci à auparfum pour m’avoir si gentiment permis de découvrir ce parfum, dont j’étais curieuse :)
Et pardon d’avoir été un peu longue à revenir ici donner mes impressions... C’est qu’il m’aura fallu ce temps pour tenter de l’apprécier - le portant chaque jour un peu, attendant le "déclic familier" du parfum complice, à défaut d’avoir été immédiatement conquise.
Mais rien à faire : je n’aime pas... Flûte alors, j’aurais tant voulu m’enthousiasmer !
L’ouverture est joliment riante et complexe pourtant, mais la nuée s’évanouit en quelques instants et cède la place à une amande compacte et liquoreuse, où perce en fond une âcreté qui me tord littéralement le nez. Le vétiver, le benjoin...?
L’ensemble sur moi est lourd, linéaire, à la fois ennuyeux et corrosif. Et forcément - comme toujours lorsqu’un parfum nous hérisse -, la projection et la tenue paraissent, au sens propre, formidables !
C’est donc à grand regret que je m’incline devant une grâce, insaisissable pour moi, mais qui semble en avoir touché d’autres...
Les voies de l’enchantement sont impénétrables ;)
par Fairy47, le 14 mars 2017 à 13:54
Tout d’abord, je tiens à remercier Auparfum et son équipe pour avoir été sélectionnée, et avoir pu recevoir la dose d’essai.
Si je devais donner un titre à ma critique, ce serait : La Moldau en Habit rouge...
Je m’explique : après avoir reçu mon échantillon, bonne élève, je me parfume allègrement... Mais j’ai la mauvaise surprise de constater que... rien. J’ai beau avoir le nez collé sur mon poignet, pas d’effluves.
Alors j’attends un peu, sachant que certains parfums mettent du temps à évoluer et se développer.
Je pense alors à La Moldau de Smetana, où la musique commence en sourdine, lentement, où elle exprime avec douceur les petits ruisseaux qui rejoignent peu à peu le fleuve. En effet, petite sourdine de notes fraîches, hespéridées, qui très vite laissent la place à des notes plus vanillées. Mais tout cela se fait en douceur, en rondeur, les notes glougloutent, timides, cachés dans la mousse tels les ruisseaux de la Moldau. Bien au chaud sur ma peau, elles prennent le temps avant de se changer en fleuve...
N’y pensant plus, je vaque à mes occupations, et là, peu à peu, des notes balsamiques, ambrées, vanillées, beaucoup plus fortes et musicales me viennent par bouffées. Ca y est, le petit ruisseau devient fleuve, la musique de chambre devient symphonie !
Et cette symphonie orientale, boisée, que je ne saurais réellement décrire par des noms précis (serait-ce le vétiver, le patchouli, la vanille ?), me fait à ce moment là penser à Habit Rouge, de Guerlain. Quelque chose d’assez masculin donc, mais toujours en douceur et suavité. Les jours suivants, ma peau semble apprivoiser cette ’petite musique’, et la Moldau de se déployer plus vite, presque instantanément.
En définitive, si j’ai trouvé le parfum agréable et réconfortant, je trouve qu’il manque un ’petit quelque chose’ qui ferait de ce Parfum Originel un grand parfum, un parfum architecturé, structuré et inoubliable...
Un parfum de peau, un parfum doudou peut-être, mais pas une fragrance à sillage unique. Rien de bien neuf sous le soleil des parfums donc, mais une petite musique naturelle, si agréable à l’heure de la chimie systématique dans les flacons-sirops actuels...
PS : Petite mention TB au flacon, qui est magnifique !
par Tom Ouest, le 14 mars 2017 à 13:41
Au premier pschitt ultra généreux de ce testeur qui l’est tout autant - merci - le parfum s’annonce vraiment punchy : vanillé et vert et terreux tout à la fois, se déployant dans la distance légèrement sucré et un peu poudré.
Après quelques minutes, après ce départ tonitruant et syncrétique, tout s’apaise et s’adoucit, tel le rouleau d’eau s’enroulant sur lui-même avant de se retirer lentement vous laissant le sable à mi-mollet.
Le vétiver se fait plus présent, ainsi que l’amande, ce qui étrangement me rappelle au souvenir de la pâte à modeler play-doh. Ce n’est pas désagréable du tout, ça lui donne un côté doudou.
Je craignais un sillage de diva en fourreau rouge et boa ton sur ton mais non, l’espace se resserre doucement avec le temps, jusqu’à confiner à la discrétion de l’alcôve. Quelques discrètes volutes de fumée se déplacent en fond, sans aucune âcreté tant la vanille reste présente.
Ce parfum semble avoir deux faces : un côté très rond, sucre vanillé fumé, et un autre côté vert-mousse et terreux, liés par une amande en poudre. Une dualité plutôt qu’une schize tant ces deux facettes s’interpellent l’une l’autre. Peut-être est-ce là le clin d’œil à l’originel péché, celui de la connaissance de la différence des sexes. A unisexe je substituerais donc indifférencié. Dans ce mélange des genres, j’ai l’impression de porter un parfum plutôt féminin. Il est donc particulièrement intéressant de constater ici que plusieurs contributrices semblent le trouver plutôt masculin. Ce parfum tracerait-il sur notre peau comme l’empreinte de l’odeur de l’autre ?
par Karo Dc, le 13 mars 2017 à 11:14
Accord explosif vanille-ambre, quasi agressif, opulent, qui rugit sur la peau. Très viril (j’avais envie de dire masculin) avec cette note dure de bois sec et vert, râpeuse, qui claque brutalement en tête.
Connaissant la maison Huygens,je ne m’attendais pas à ce type de parfum, presqu’un peu poussiéreux. Je lui trouve un côté joliment désuet, mais espérais quelque chose de plus ésotérique, plus en accord avec les produits de la marque. Ici, ce parfum que j’ai pris le temps de tester plusieurs fois, à des moments différents de la journée, m’inspire une après-midi dans un grenier, avec un enfant qui vient de découvrir un vieux grimoire et en tourne les pages poussiéreuses avec déférence et gourmandise.
Je rejoins certaines des critiques évoquées ci-dessous, rapidement les notes de tête s’effacent pour laisser un halo de notes de cœur baumées, vanillées, enveloppantes, chaleureuses et réconfortantes. Pour ma part, je lui reproche un petit manque de structure, et trouve dommage que la pyramide s’écroule entre tête et cœur. Ce que je reprochais également à Musc Ravageur puisque celui-ci est mentionné. Toutefois le nez s’attarde sur la peau, accroché par les effluves souples, chauds, épidermiques de la fève tonka et d’une vanille fumée. Le bois chuchote.
Je dois avouer que si je suis plus adepte des fragrances plus facettées, celle-ci laisse un sillage de peau qui me tourne le nez, me donne un goût de reviens-y.
Merci Au Parfum pour cette découverte complexe, que j’ai eu du mal à appréhender malgré au premier abord une construction évidente et facile à comprendre ! Un véritable casse-tête, l’articulation des matières est sinueuses, et celles-ci, enchevêtrées, parlent toutes en même temps comme des enfants indisciplinés :)
emma peel
a porté Parfum Originel le 13 février 2019
Spicerobby
a porté Parfum Originel le 9 mars 2017
à la une
La Paris Perfume Week revient pour sa deuxième édition, du 20 au 23 mars 2025 !
Après une première édition réunissant près de 3000 passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025 au Bastille Design Center. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
en ce moment
il y a 1 heure
Bonsoir,en effet bergamask m’a paru tellement surprenant, à la frontière de ne pas pouvoir être(…)
il y a 4 heures
Bonjour Chris68, Ces quelques mots juste pour exprimer le plaisir que j’ai ressenti en voyant(…)
il y a 8 heures
Bonjour cher camarade oui, c’est ma passion ma mère était vendeuse en parfumerie pendant l’âge(…)
Dernières critiques
Armonia - Anatole Lebreton
Nombre d’or de l’iris
Infuse - Akro
Songe d’une nuit des thés
Feu sacré - Réserve en Afrique
Désert brûlant
par Cédric, le 8 mai 2017 à 18:45
Bonsoir yoda,
Un grand merci pour ton retour. J’aime les mots que tu utilises pour décrire cette sensation parfumée. Je suis moi-même passionné de parfums et d’AuParfum. Je vais aller lire tes autres avis...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus