Avec l’Eau de basilic pourpre, Hermès plonge dans l’été
par Anne-Sophie Hojlo, le 29 juin 2022
La gamme de colognes du sellier, qui n’avait pas été enrichie depuis l’Eau de citron noir en 2018, accueille une nouvelle composition.
Présentée comme un « terrain de jeu infini autant que virtuose » pour Christine Nagel, cette collection offre selon la marque « un plaisir immédiat et généreux, qui rassemble au-delà des genres, des modes, des âges ou des saisons ».
Pour l’Eau de basilic pourpre, la parfumeuse maison s’est inspirée de la « convivialité de l’été », entre grandes tablées familiales et effluves ensoleillés. Elle a choisi d’interpréter cette atmosphère joyeuse grâce au basilic, qu’elle perçoit comme « une bouffée instantanée de plaisir et de fraîcheur, dont la signature végétale affirmée est immédiatement reconnaissable ». La vue de l’étal d’un maraîcher associant basilic grand vert et basilic pourpre lui a donné l’idée d’employer ce dernier, afin de « représenter la face cachée du basilic, sa subtilité plus sensuelle, évocatrice d’une histoire riche de sens, qui n’est pas seulement culinaire ».
Dans cette nouvelle création « végétale, légère et aérienne », le basilic pourpre, « profond et généreux », est accompagné de bergamote verte, « légère et cristalline », d’un géranium figurant un « grain de beauté insolent », tandis que patchouli et épices « apportent de la profondeur et de la sophistication ».
Eau de cologne 75 euros/ 50 ml, 106 euros/100 ml, 143 euros/200 ml
Déjà disponible
Premières impressions
Après une Eau de citron noir saturée de bois ambrés surpuissants, la collection des Colognes Hermès reprend une physionomie plus mesurée et plus traditionnelle. En tête, des agrumes juteux, pétillants et légèrement amers évoquent le souvenir de l’Eau d’orange verte, première de la lignée. La fraîcheur des notes hespéridées est soulignée de basilic, aux facettes aromatiques et surtout anisées bien présentes, prolongeant le clin d’œil aux eaux chyprées classiques. Le fond très boisé, avec un patchouli proéminent, apporte quant à lui la ténacité et la présence désormais requises, y compris pour les eaux de Cologne.
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par Léa, le 1er août 2022 à 22:25
Mignonne, c’est le mot qui me vient à l’esprit. Mignonne et consensuelle.
Pour la profane que je suis, les notes défilent une à une, claires, comme celles d’un piano joué d’une seule main : basilic, puis citronnelle, puis un anis qui se prolonge dans le cœur. Le fond de musc et de patchouli est sage. C’est clair, c’est vert, puis c’est beige (mais un joli beige).
Même moi qui ne suis pas friande de patchouli, je peux le porter. Mais est-ce que je veux le porter ? Je finirai mon échantillon et basta.
par Farnesiano, le 25 juillet 2022 à 10:20
Bonjour,
Je suis un peu étonné des réactions au sujet de cette nouvelle Eau que pour ma part, je trouve assez réussie. C’est une belle eau, avec toutes ses caractéristiques, et elle tient ! Sans doute à cause du fait que j’aime ses notes principales, je pourrais l’acheter un jour, comme je m’étais offert en leur temps les superbes Eaux d’Orange verte, de Narcisse et de Gentiane. Les Pamplemousse, Néroli, Citron, Rhubarbe, Mandarine ne m’avaient pas convaincu, non : ému. Affaire de goûts
Autre réelle bonne surprise : la Néroli Vétiver de Guerlain. Elle est réellement excitante. Une Acqua Allegoria drôlement bien venue, une eau parfaite !
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par héspéridés, le 12 août 2022 à 16:54
Bonjour Farnesiano,
Moi aussi, je la trouve bien réussie cette cologne. J’aimais aussi la gentiane, l’orange verte et le narcisse et j’avais également eu le pamplemousse (selon moi, une merveille en été avec sa rose fraiche et lumineuse, mais il fallait s’inonder pour un sillage maximum moyen).
Ici, les notes vertes du basilic sont très bien traitées, et on reconnait la parentée avec l’eau d’orange verte, dont le succès n’est, heureusement, toujours pas remis en cause.
Je pensais au début que le fond, plus épais avec le patchouli, détonait un peu par rapport aux autres colognes de la marque mais il est bien mieux traité que dans l’eau de citron noir.
Cela dit, malgré son fond, je le trouve plus peau au bout de trois heures, peau mais très beau.
J’irai sentir le Guerlain que tu conseilles. J’ai senti hier Pamplelune, Netare di Sol, et orange Soleia, et je n’ai pas eu la curiosité de sentir leur vétiver.
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par héspéridés, le 12 août 2022 à 17:02
J’ai l’impression que beaucoup de gens sont durs avec Christine Nagel. C’est sûr que la patte d’Hélena était très belle, et certains doivent le regretter.
Mais le sort fait à H24 ou cette dernière cologne est très sévère je trouve, parmis nous autres internautes. Les critiques de ce sites sont pourtant bien plus clémentes, au moins pour ces deux dernières créations. J’apprécie aussi beaucoup Galop et certaines de ses Hermessences comme le magnifique Jasmin Sambac. Mais les goûts restent personnels. À sentir pour se faire son propre avis
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par Farnesiano, le 14 août 2022 à 13:02
Bonjour hespéridés,
Tu as raison de défendre Christine Nagel qui me donne depuis 20 ans énormément de plaisir avec notamment Mémoire d’Homme de Nina Ricci, la superbe Eau de Cartier, Lalique White pour Homme, Galop, Cèdre Sambac, Nuit Magnétique... et ce Basilic Pourpre que décidément j’adore.
On reproche souvent à la parfumeuse de ne pas prolonger, dans l’évolution de ses parfums, l’enchantement initial que procurent les notes de tête, toujours réellement grisantes. La maison Hermès obligerait-elle Madame Nagel à réaccomplir du Ellena, ce qu’elle ferait moins bien ? J’en doute. Quoiqu’il en soit, Twilly mérite le détour ainsi que H24, et bien d’autres que je connais mal.
Aux détracteurs, je dirais que les Cologne Hermès sont déjà elles à seules de magnifiques objets qui sentent super bon, même si on ne les aime qu’un peu.
Bon dimanche !
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par héspéridés, le 14 août 2022 à 13:07
Il faudra que j’aille sentir l’Eau de Cartier, je ne la connais pas.
Oui je porte Twilly aussi et il est très beau, je le mets entre amis, l’été, une belle tenue des notes de tête, un vrai plaisir
par SIKIM, le 13 juillet 2022 à 08:33
J’attendais avec impatience l’arrivée de cette nouvelle eau. La découverte fut tristement déconcertante : certes les matières sont de qualité et la construction soignée, le volume intéressant et le propos loin des agressions de la majorité des nouveautés actuelles, mais quel ennui . Un bon petit jus sympa mais qui n’apporte rien ou vraiment pas grand chose.
Dommage .
par euskalpyth, le 6 juillet 2022 à 13:04
En voici une qui n’est pas pour moi :-(((
L’ouverture est fort jolie, avec une envolée de notes fraîches, à la fois hespéridées et aromatiques, mais ensuite, j’ai un nuage de muscs blancs qui s’installe et qui me masque tout le reste : je ne perçois pas les notes anisées dont il est question, et je n’arrive malheureusement jamais au fond boisé évoqué dans l’article, avec le patchouli proéminent...
Au début, je me suis dit que j’étais fatigué et que je réessaierais le lendemain, mais cela fait plusieurs jours que je la porte, car j’ai eu un échantillon, et je me retrouve toujours assez rapidement face à ce mur de muscs blancs...
Donc un joli départ, et ensuite, la partie musquée n’est pas mal non plus, c’est doux, rond et cotonneux, c’est confortable et accueillant, disons que je la situe entre la Cologne de Mugler et la Cologne du parfumeur de Guerlain, mais je ne pense pas que je vais ajouter une cologne musquée de plus à ma collection, même si ce basilic pourpre me plaît infiniment plus que les créations précédentes (rhubarbe, néroli, citron...).
Ceci dit, je vais continuer à tester pour voir si ça vient, car pour Cuir d’ange, auquel j’étais totalement anosmique lors de sa sortie, il a fallu près de deux ans et de nombreux essais pour que, peu à peu, je le perçoive !
(et, pour l’anecdote, je suis toujours totalement anosmique au White suede de T Ford et à l’Encens flamboyant de Goutal, que je teste régulièrement, mais sans amélioration)
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par Farnesiano, le 7 juillet 2022 à 10:03
Bonjour Euskalpyth,
C’est intéressant ce que vous dites à propos du temps nécessaire (ou pas) pour apprivoiser un parfum. Notre nez évolue au fur et à mesure des nombreuses confrontations auxquelles nous le soumettons dans notre appétit de nouvelles découvertes olfactives. Des surprises nous attendent devant des flacons oubliés, peu appréciés au départ, voire détestés. J’ajouterai cependant qu’il arrive que le temps améliore certains parfums. Cela m’est arrivé par exemple avec des Guerlain, époque Jean-Paul (toujours en vie, le génial monsieur !) Des Chamade, Nahéma et Samsara en edp achetés il y a longtemps me semblent aujourd’hui plus harmonieux, avec un meilleur fondu dans la profusion des notes et l’évolution de celles-ci.
L’avis d’un expert pourrait sans doute confirmer ou infirmer mes dires...
Bonne journée !
par lakota68, le 30 juin 2022 à 09:03
bonjour
j’ai teste et franchement la note mentholée finale rend le tout t extrêmement décevant.
je regrette l’eau d’orange verte
entre la rhubarbe et le basilic le niveau se dégrade chez hermès
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Définitivement pas fan des créations de C. Nagel
je trouve cette eau bien fade...sur le papier ça donne envie...sur la peau...une eau de plus. Le charme n’opère pas comme une eau de pamplemousse rose ou d’un jardin
dommage
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