Guerlain célèbre la joie de vivre avec Jasmin bonheur
par Anne-Sophie Hojlo, le 27 janvier 2023
Après trois ouds à la rentrée, la collection L’Art et la matière s’agrandit encore avec une nouvelle création consacrée à l’une des fleurs reines de la guerlinade.
Pour Jasmin bonheur, Delphine Jelk a choisi de baigner la fleur emblématique de Grasse de soleil et de « lumière du Sud », plutôt que de mettre en exergue son « envoûtante sensualité ».
Elle a associé pour cela les deux variétés employées en parfumerie : le jasmin grandiflorum, « réputé pour sa puissance olfactive ponctuée de notes fruitées », qui provient ici de Grasse, d’Italie et d’Inde, et le jasmin sambac indien, aux « facettes plus sensuelles et solaires, le rapprochant de la fleur d’oranger ». Ce mariage se teinte de « nuances joyeuses » inspirées de la « palette éclatante » d’Henri Matisse : « l’orangé radieux » de la note abricot, le « violet vibrant » de l’iris et le « rose tendre » de la rose se détachent ainsi sur « la toile blanche de la fleur de jasmin ».
Un flacon en édition limitée imaginé en collaboration avec Maison Matisse, fondée par Jean-Matthieu Matisse, l’un des arrière-petits-fils du peintre, scelle ce rapprochement créatif.
Eau de parfum 310 euros/100 ml, 445 euros/200 ml, édition limitée Maison Matisse 565 euros/200 ml
Déjà disponible
Premières impressions
C’est bien à un soliflore jasmin que l’on a affaire : ni animale, ni indolée, la fleur est traitée dans un registre plutôt innocent, lumineux en effet, très fruité, avec des facettes d’abricot et de pêche qui peuvent évoquer l’osmanthus, à la fois moderne dans la fluidité, mais avec une aura classique rosée, poudrée et aldéhydée, sur une structure chyprée. Le parfum aurait pu constituer un joli lancement grand public, voire une réjouissante addition à la collection Aqua allegoria, mais sa sortie dans la ligne L’Art et la matière (dont le prix vient d’augmenter, comme celui de beaucoup d’autres – nous nous pencherons d’ailleurs prochainement sur le sujet) contribue malheureusement à tempérer notre enthousiasme.
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par Farnesiano, le 11 juillet 2023 à 11:35
Beau, très beau même, harmonieux, équilibré, à la doux et profond, d’une grande classe et d’une élégance naturelle, il porte magnifiquement son nom et amène spontanément à mes lèvres un merveilleux et paisible sourire.
À sentir, à sentir... faute de pouvoir se l’offrir.
par Bluebell, le 24 juin 2023 à 14:59
En effet on est en droit de se demander jusqu’où va aller cette inflation des prix ? Il n’y a aucune limite, la collection L’art et la matière est passée de 296€ à 310€ en l’espace de quelques mois... Idem pour les Aqua allegoria qui vont passer à 169€ à la rentrée. Ce Jasmin bonheur est ravissant mais là les sommes sont proprement indécentes surtout que Guerlain n’est pas une petite marque indépendante. J’adore Guerlain mais je trouve dommage que le public visé ne soit plus que des milliardaires. J’aime beaucoup Rose chérie de la même collection mais franchement il n’y a rien de rare dans ces parfums et ça serait bien qu’il y ait une régulation de ces prix .
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par Farnesiano, le 25 juin 2023 à 08:30
On est pris d’un affreux vertige en considérant que le grand flacon d’Un Dimanche à la Campagne * (225 ml) se vendait à 110 € il y a 3 ou 4 ans quand le flacon de 100 ml du même jus, dénommé désormais Herbes Troublantes, est affiché à 310 en 100 ml.
* Magnifique cologne, à la tenue irréprochable, qui me rappelle étonnamment le Signoricci 2 de mon adolescence.
par Blanche DuBois, le 27 mai 2023 à 14:49
Contrairement à l’auteure de ce billet j’imagine mal que ça puisse être un lancement grand public actuel. Peut-être en 1992 mais pas aujourd’hui. Les facettes fruitées sont assez sombres, la structure chyprée je dirais pas austère mais c’est très sérieux, l’allure générale un peu « dadame ». Je le trouve pas si joyeux que ça ce jasmin, certes il est très beau, mais un peu daté. Je le verrai plus porté par Liane Foly que Miley Cyrus, si vous voyez ce que je veux dire. Il me rappelle certains fruity florals des années 90 comme Lelong Pour Femme ainsi que la réédition américaine de L’Indiscret de Lucien Lelong. Malgré son côté rétro je le trouve beau quand même.
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Jasmin bonheur ... on ne saurait mieux dire et Farnesiano l’a parfaitement décrit. Beauté et bonheur en flacon. Un bouquet somptueux, très élégant, joyeux et éclatant de lumière. Un petit côté vintage qu’il assume fièrement. Évidemment, le prix est son point faible. Mais c’est bien le seul ...
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