Des clous pour une pelure
Serge Lutens
- Marque : Serge Lutens
- Année : 2020
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Frais - Pointu
Poli, lui ? Des clous !
par Clément Paradis, le 5 novembre 2020
« Les clous, oh oui, ça fait mal », chantait presque Johnny Hallyday dans les années 1960, perfecto ajusté sous les sunlights.
Dans l’ombre, la silhouette d’un parfumeur attendait vraisemblablement l’heure du crime, un blue lagoon à la main. Des clous pour une pelure, nouvel attentat olfactif de Serge Lutens, est une « eau de politesse » – la ligne dans laquelle il est lancé – paradoxale.
Car de politesse, ce parfum n’a que le nom : après une amère rasade de triple sec, le barman se transforme en dentiste fou pour soigner vos humeurs à grands clous de girofle. On retrouve l’accord « pomme d’ambre » travaillé pour Baptême du feu (écorce d’orange, girofle, cannelle), dépoussiéré et équipé d’un bout métal pour prêcher dans le désert de la parfumerie mainstream. Un pastiche sadique des soirées yéyés et de leurs cocktails sucrés : « Plus les clous sont durs, et plus vite on apprend / À devenir quelqu’un qui se défend. »
à lire également
par leido, le 12 décembre 2020 à 12:38
Je porte cette eau de parfum depuis peu et, je ne suis pas emballée. La senteur est super mais, ne tient pas. Je suis une fan de Lutens et là, je n’adhère pas. Je préfère quelque chose de plus racé, qui se démarque beaucoup plus.
à la une
Smell Talks : Conversation avec Bertrand Duchaufour
Rencontre avec le parfumeur et fondateur de la marque L’Entropiste, lors du lancement du dix-neuvième numéro de Nez, la revue olfactive.
en ce moment
il y a 20 heures
Je porte Mandi Rhubi depuis quelques jours et c’est un véritable enchantement : hespéridée, verte(…)
Dernières critiques
Cologne Céleste - Celine
Bain de tendresse
Au-delà des rêves - Camille Leguay
Mimosa bleu
Aigue Monème - Iroise
Eau archangélique
il y a 18 heures
Bonsoir DOM, D’abord, encore merci pour le récapitulatif de ces étapes. Ces informations sont(…)