B683
Marc-Antoine Barrois
- Marque : Marc-Antoine Barrois
- Année : 2016
- Créé par : Quentin Bisch
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Élégant - Pointu
Bois roi
par Patrice Revillard, le 17 décembre 2017
En 2016, Marc-Antoine Barrois, couturier parisien originaire du nord de la France qui a notamment travaillé aux côtés de Jean Paul Gaultier chez Hermès, dévoilait un premier parfum au nom codé et aux effluves inspirés.
Couturier confidentiel de talent, Marc-Antoine Barrois revient aux fondamentaux de son art(isanat), et crée sur mesure pour ses clients leurs rêves les plus fous, dans des matières incroyables. A l’image, par exemple, de ce manteau trônant fièrement dans son atelier parisien : architecturé dans une étoffe de cachemire gris divisée en une multitude de pièces s’articulant en éventail, il semble vouloir épouser le corps de celui qui le porte. Cette armure textile, il aime en expliquer l’inspiration : une évocation de l’anatomie humaine d’après « l’écorché » de Léonard de Vinci.
Le summum de l’élégance, c’est une complexité d’élaboration et une qualité impeccable se faisant oublier sous une sobriété évidente, confortable et toute naturelle. C’est cette idée que le parfumeur Quentin Bisch a voulu traduire dans le parfum B683.
Un éventail de notes épicées, liquoreuses, résineuses et cuirées pivotent sur une structure boisée verticale et diffusive. Sur l’explosion de poivre, relevé d’une note vert tendre, s’ouvre un bois texturé, massif et facetté. Majestueux, il s’échauffe au contact de la peau sans jamais tomber dans l’excès de notes orientales, si ce n’est peut-être dans une touche de bois ambrés à peine trop cinglante, mais qui lui apporte une vivacité et une vibration nécessaires. Le safran et le styrax pyrogéné se mêlent enfin pour s’unir en un cuir délicatement liquoreux.
Sous la lumière qui passe à travers les cimes dorées de la forêt qui se dessine, la matière se fait tantôt mate et épaisse comme un liège, tantôt cristalline et brillante comme une goutte de sève ambrée. L’atmosphère automnale de ce parfum en fait un allié de choix des manteaux aux coupes droites et élégantes qui accompagneront les premiers frimas de l’hiver.
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par Farnesiano, le 3 mai 2019 à 15:26
Enfin... Hier enfin j’ai pu porter mes narines vers, puis explorer, ce fameux B683 de Barrois. Adina l’a parfaitement décrit en le qualifiant de parfum qui pourrait être né à la fin des années 80 . Je le qualifierais volontiers de classique. Entre Hermès et Guerlain avec un peu de Frédéric Malle dedans, je songe à Noir Epices, et de Caron du merveilleux 3ème Homme . Mais sur ma peau et la manchette de ma veste, ce sont les bois, certes nobles, qui dominent et presque un peu trop à mon nez. L’élégance classique est cependant au rendez-vous, et de toute façon, c’est du bien beau travail ! Le côté liquoreux m’a séduit en premier, comme dans la majorité des Frapin ou dans le défunt Escada pour Homme (1993) qui sur de la cannelle et de la muscade développait une magnifique note de cognac.
par violaina, le 28 décembre 2018 à 10:00
un parfum, une signature, une état d’esprit, une odeur qui ne se laisse pas oublier...
par Adina76, le 26 juin 2018 à 16:15
Autant pour moi : j’avais longuement cherché la boutique de Marc Antoine Barrois rue d’Amsterdam jusqu’à ce que je réalise qu’elle se trouve ... rue de Budapest ! En tout cas, c’est pittoresque ! ;-)
par Adina76, le 26 juin 2018 à 15:01
Jus découvert il y a quelques semaines lors d’un passage dans le quartier Saint Lazare. La boutique de Marc Antoine Barrois se cache malicieusement dans la pittoresque rue d’Amsterdam. Deux aspects du monde en quelque sorte. L’accueil est simple, chaleureux et élégant. Marc Antoine Barrois ne tarde pas à arriver et me commente lui même sa création, née de sa rencontre et de l’échange personnel qu’il a pu avoir avec le nez Quentin Bisch que je ne connaissais que pour le terrible Marquis de Sade - Attraper le Soleil qui m’avait fait pousser des cris d’orfraie dans un précédent commentaire. Aucun lien- Dieu merci !- avec le jus cité, si ce n’est un talent manifeste pour traduire en odeur une histoire, un vécu ici personnel et dont le dossier de presse donne quelques clefs.
B683 est tout d’abord un jus puissant, épicé - safran, piment, noix de muscade - avec une note poivrée en tête prononcée. Marc Antoine Barrois constate que la plupart des hommes ne se reparfument pas en cours de journée. Aucun problème avec B683 : côté tenue, il tient ses promesses. Des notes d’ambre, de musc, d’absolue de ciste et de feuille de violette font émerger très vite un superbe cuir précieux, velouté, évocateur d’une ambiance luxueusement feutrée, d’un beau sous main, de nobles matières, d’un bureau d’acajou, sous la douce lumière d’une lampe Empire, de l’odeur et du bruit d’une plume crissant sur un beau papier moelleux, qui inviteraient à la réflexion. Des notes boisées de patchouli, bois de santal, mousse de chêne, ambroxan et teinture de vanille de moeli (j’ai eu le privilège de sentir sur touche ces deux composants) confèrent enfin au jus profondeur et épaisseur, sans aucune lourdeur. C’est très structuré, soyeux, rond, puissant et chaleureux, toujours très élégant. Cela m’évoque aussi une certaine droiture, verticalité mais sans raideur, une authenticité chaleureuse, presque moelleuse, mais sans fioriture, lisse. B683 pourrait être né à la fin des années 80 par sa puissance - Bel Ami et Héritage sont ses cousins - mais il est parfaitement intemporel, très bien élevé et plein de noblesse. C’est le parfum d’un homme - ou d’une femme élégant(e) - ayant atteint une certaine maturité, rassurant(e), solide, serein. Un bâtisseur plutôt que voyageur, visionnaire et réfléchi(e).
Pour ma part, je suis conquise par ce beau jus cuiré et épicé : aujourd’hui encore de beaux parfums dans la lignée de ceux qui ont émerveillé mon adolescence voient encore le jour. Le Petit Prince en serait tout réjoui...
par Zaius , le 24 mars 2018 à 08:33
Un grand merci à Marc Antoine BARROIS pour son accueil et le temps passé
Chapeau bas pour sa création qui est une pure réussite et mérite largement le succès croissant qu on lui connait
Amitiés
Benjamin
par Adina76, le 5 février 2018 à 15:34
Tout à fait d’accord avec vous Sehnsucht nach dem Duft et poivre rose : je suis prête à parier que tous ces nouveaux venus qui s’extasient sur le même jus en termes certes flatteurs mais passe partout disparaîtront aussi vite qu’ils sont apparus et feront une nouvelle apparition au prochain jus de leur copain. Bon maintenant que j’ai écrit ça, on ne peut exclure que certains se fendront de messages de protestation et se sentiront un poil obligés d’écrire une bafouille sur l’un ou l’autre des jus faisant l’objet de discussions sur Ap. Encore faut-il qu’ils prennent la peine de revenir sur Ap, ce qui n’est pas certain.
Quoiqu’il en soit, ça sent de toute évidence le gros copinage promotionnel !
par Sehnsucht nach dem Duft..., le 5 février 2018 à 13:05
Je trouve assez incroyable tous ces commentaires positifs mais peu détaillés de membres d’auparfum n’ayant jamais rien publié auparavant ! Avec toujours le même type de message à faire passer : "original,reconnaissable, parfum à compliment"...
Le parfum ne me semble pas du tout original mais plutôt classique et bien fait. Il me fait un peu penser à Black Cashmere de Donna Karan. L’ouverture cuirée-épicée est intéressante, le fond boisé légèrement safrané reste plus consensuel, peu marquant. Sur toute sa durée de vie, le parfum se fait discret sur la peau.
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par poivre rose, le 5 février 2018 à 13:17
tout à fait d’accord, je me suis aussi fait la remarque que les commentaires ci-dessous sont ultra positifs tout en étant impersonnels et vagues, avec des termes passe-partout... ça m’a fait penser à des faux commentaires à visée de publicité déguisée.
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par Sehnsucht nach dem Duft..., le 5 février 2018 à 15:19
Ah ! Nous sommes donc deux à le penser ! Je trouve ça navrant cette utilisation par une marque d’auparfum...
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par Vesper, le 5 février 2018 à 18:36
Je pense que nous sommes plusieurs à le penser.
Quant on sait le rythme auquel les commentaires s’accumulent au sujet d’un parfum confidentiel sur le forum, on ne peut que s’étonner que tant de monde aie testé celui-ci.
Et quand on s’aperçoit de l’unanimité ressentie par tous ces inconnus au bataillon, on ne peut que rester perplexe.
J’espère qu’il s’agit juste de copinage assez maladroit et franchement stupide. Parce que s’il s’agit d’une réelle stratégie de communication je pense que j’ai raté un épisode. Dans un cas comme dans l’autre, il est bien clair que Marc-Antoine Barrois n’a pas besoin d’ennemi.
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par Covette, le 13 février 2018 à 18:26
Bonjour á vous
Effectivement je suis nouvelle arrivante dans le monde de la parfumerie. C´est Marc Antoine Barrois qui m´a permis de découvrir la richesse d´un vrai parfum, tellement différent du tout venant que j´utilisais auparavant. Et je l´en remercie de nouveau.
Voici, au moins pour ce qui me concerne, la réponse á votre courriel, et j´espére que vous ne la mettrez pas en doute, car j´avoue que cela m´a touché ... Et si ca vous dit de vous promener en forét au plein milieu d´une ville, essayez le B683. Mais peut-étre votre imaginaire ne vous emmenera pas dans les mémes endroits que moi ?
Sans rancune, cordialement
Covette
par Marc-Antoine Barrois, le 6 février 2018 à 10:15
Bonjour,
Permettez-moi de vous remercier pour votre commentaire détaillé, je ne suis pas objectif pour y répondre ni pour commenter ce premier parfum créé avec le parfumeur Quentin Bisch. Je suis le premier à l’adorer comme vous pouvez l’imaginer. L’ADN de ma maison de couture n’est pas d’être particulièrement original mais plutôt de conjuguer le classique et le traditionnel de manière contemporaine et élégante.
Par ailleurs, au sujet des commentaires "positifs mais peu détaillés", je me doute bien que certains sont ceux d’amis, certains sont même signés (je pense à François Kalife). Quand je partage un article, je le partage aussi avec mes amis, ma famille, mes clients,... Et mêmes si certains sont néophytes, leurs commentaires ne sont pas moins sincères.
Enfin, j’aime faire découvrir B683. N’hésitez donc pas à passer nous rencontrer, 6 rue de Budapest à coté du Printemps et de la gare Saint Lazare à Paris. Je suis toujours heureux d’offrir un échantillon et si cela peut permettre à certains lecteurs d’Auparfum.com de l’évaluer et d’en écrire une critique, les commentaires seront peut-être plus variés.
Je vous souhaite une très belle journée.
MAB
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par Adina76, le 6 février 2018 à 10:46
Bonjour Marc-Antoine,
Merci pour votre message. Il est vraiment bienvenu après ce florilège de commentaires, suspects car vagues et émis par des inconnus du site. Bien évidemment nous sommes nombreux sur Ap à apprécier la contribution de nouveaux membres pour peu qu’elle apporte de la "matière" et un avis sincère. En attendant d’en lire davantage, je ne manquerai pas de passer rue de Budapest. Et promis, je donnerai mon avis en échange d’un échantillon !
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par Florine, le 5 février 2018 à 09:22
Parfum chic et original.
Une invitation au voyage.
Un cadeau qui a fait mouche.
par Cornelius, le 3 février 2018 à 11:55
Il y a que moi qui a l’impression que ca sent le plastique ?
J’ai vraiment du mal avec ce genre d’odeur, que bizarrement je retrouve dans d’autre parfum de niche asdez récent, comme si c’etait la nouvelle mode, le nouveau truc du nichu
héspéridés
a porté B683 le 12 février 2021
Marc-Antoine Barrois
a porté B683 le 6 février 2018
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J ai eu un coup de cœur pour ce parfum, je précise je suis une femme mais après l avoir senti j’ai eu une sensation d attraction, bien qu’il soit masculin par son côté daim, cuir et même je dirais baumé il a un côté rassurant que j adore et il a une tenue sur ma peau extraordinaire !!! Il a un petit air de terre d Hermès mélangé avec l eau des merveilles. Mon nez a succombé, ce parfum a de la sensualité. Je l aime beaucoup !!! Je serais curieuse d avoir des avis de femmes qui l ont porté.
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