Acqua di Scandola de Parfum d’empire : la mer, autrement
par Anne-Sophie Hojlo, le 31 octobre 2018
Marc-Antoine Corticchiato a imaginé un parfum aquatique en rupture avec le traitement traditionnel des notes marines.
Après Le Cri de la Lumière l’année dernière (récompensé par le prix de la Virtuosité par l’Olfactorama), le Corse Marc-Antoine Corticchiato a choisi pour sa dernière création de rendre hommage à la presqu’île de Scandola. Située à l’ouest de l’île, cette réserve naturelle aux eaux transparentes et aux roches incandescentes est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour Acqua di Scandola, le parfumeur a retranscrit la richesse de ce paysage.
La mer d’abord, mais sans les notes ozoniques traditionnellement associées à ce type d’évocation. « Dans ma recherche actuelle de naturalité et de limpidité, j’ai voulu exprimer l’accord marin autrement que par des molécules aquatiques artificielles, désormais galvaudées », explique le parfumeur. C’est grâce à un extrait d’algue inédit « aux facettes claires et salines comme l’eau turquoise », qu’il a retrouvé sa presqu’île.
La nature ensuite, traduite par la « nervosité aromatique du genévrier et les effluves épicés de l’immortelle ». Les rochers enfin « veloutés de mousse, ocres comme le sable chaud, ocres comme une peau salée par la mer, aimée par le soleil. »
L’alliance des trois éléments donne naissance à un parfum décrit par la marque comme « iodé, aromatique, minéral », finalement plus que marin.
Eau de parfum 108 euros/ 50ml
Disponible début novembre
Premières impressions
Nous vous en reparlerons plus en détail bientôt, mais les premières impressions étaient plutôt très positives...
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par Demian, le 31 octobre 2018 à 16:21
La mer selon Marc-Antoine Corticchiato, j’ai vraiment hâte de découvrir cela !
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Ma peau n’est pas en carton. C’est une évidence qui sonne plutôt comme une bonne nouvelle à l’âge que j’ai, mais qui a failli me faire passer à côté d’une très belle découverte.
Sur mouillette, il m’évoquait assez le plateau d’huitres, surtout leurs algues, un peu citronnées par les rondelles d’agrumes incontournables de ce genre de fantaisie alimentaire.
Mais je ne pouvais pas passer à-côté d’un test sur peau. Même si les parfums flairant fièrement la calone m’avaient détourné de la famille marine depuis belle lurette, on était chez Parfums d’Empire, quand même.
Et d’un coup, l’été est revenu !
C’est frais, c’est clair, c’est limpide. Ca sent les embruns et la dolce vita. Rien d’agressif ni de synthétique. Une odeur d’algues fascinante à force de naturel supporte un accord aérien et floral qui m’a subjugué.
Encore une fois Marc-Antoine Corticchiato nous emporte dans son réalisme poétique.
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