Auparfum

Série d’articles sur les parfums dans la presse

par Jeanne Doré, le 20 janvier 2013

Une série d’articles concernant la parfumerie a été publiée jeudi 17 janvier 2013.
Trois articles sont particulièrement intéressants :

 

"Mon parfum part en fumée" est l’évocation, trop rare dans la presse, de la raison de l’existence de l’IFRA, du RIFM et de certaines modifications de parfums, répondant au besoin de répondre à un principe de précaution appliqué de manière probablement absurde et frénétique. On apprend ainsi comment ces instances, créées initialement pour protéger l’industrie du parfum, lui tirent une balle dans le pied.

 

"Etre nez quelque part" propose de tenter de clarifier le modèle économique opposant des parfumeurs travaillant pour une marque et ceux qui exercent dans une société de composition... Et, par là, expose les raisons de la culture du secret en parfumerie.

 

"Qui sent quoi ? la guerre des jus" montre de manière intéressante quelles sont les tendances par zones géographiques, la mondialisation existante du parfum, et nous rappelle la lutte incessante entre les géants Chanel et Dior.

 

Chacun des articles est parfaitement rédigé et soulève des problèmes nombreux. A eux trois, ces articles sont un beau et bon résumé d’un grand nombre de questions que l’on a souvent été amené à se poser en tant que passionné(e)s de parfums. L’entreprise de tentative d’analyse gargantuesque a plutôt été rondement menée !
Elle vaut largement le détour et mérite d’être signalée.
Cliquez sur les liens ci-dessus, vous ne perdrez pas votre temps...

 

Opium

 

Image : next.liberation.fr

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Lilie

par Lilie, le 2 mai 2013 à 16:01

Bonjour,
Je voulais juste signaler le dossier du numéro de mai de la revue "Causette", intitulé "La vie en odorama", mais qui traite plus des odeurs que du parfum à proprement parler.

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par Opium, le 19 mai 2013 à 23:09

Bonsoir Lilie.
Merci pour votre information à propos du dossier La Vie en Odorama de la revue Causette concernant les "odeurs".
Nous sommes peut-être encore dans les temps pour trouver ce magazine en kiosques ou pour le commander sur leur site internet pour celles et ceux qui seraient intéressés. Je profite donc de ma réponse à votre message pour "remonter" votre post et lui donner à nouveau un peu de visibilité. ;-)
Encore merci pour votre mise en lumière.
Bonne soirée.
Opium

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par Troudujol, le 24 janvier 2013 à 20:35

Vive Thierry Wasser !

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Jicky

par Jicky, le 23 janvier 2013 à 23:51

Et je l’ai toujours dit mais... Thierry Wasser c’est un bon.

 

 

Thierry Wasser est notre ami :D !

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par Mado33, le 24 janvier 2013 à 00:24

Je préfère l’énigmatique Christopher Sheldrake pour ma part, homme certainement hyper-cérébral. Et bien sûr Jean-Claude Ellena pour la magie finalement très ambivalente qu’il a fait régner pendant des années sur le monde parfumé. Thierry Wasser a complètement raison de défendre son beau métier ( ou bel art ), quand je lis que le clou de girofle est une substance posant problème alors qu’on l’utilise encore en art dentaire pour ses propriétés antiseptiques exceptionnelles.. Vraiment il faut avoir les nerfs solides aujourd’hui et résultat... Je me demande si je ne vais pas faire une petite commande chez Fragonard, je ne tiendrai jamais sans parfums, je les regarderai juste mais ce sera déjà beaucoup, et Iris Silver Mist là j’espère qu’il n’y aura pas reformulation ce serait un crime, le pire qu’on pourrait imaginer pour le parfum.
Vive l’Odorat, il faut croire en des jours meilleurs en souhaitant que de fortes pressions s’exercent pour éviter un carnage artistique et olfactif.

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par Jicky, le 24 janvier 2013 à 20:27

Ouais enfin là le Sheldrake, il est un peu en mode... langue de bois...

 

(#TeamWasser)

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par Mado33, le 24 janvier 2013 à 20:36

Hello,

Euhh oui je ne le nie pas mais je le trouve infiniment plus subtil et moins bling bling que Thierry Wasser, je parlais en règle générale, pas par rapport aux articles car là bien sûr c’est Thierry Wasser qui a raison.

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par Jicky, le 24 janvier 2013 à 20:40

Mais non ! Vous pouvez pas dire ça.

Juste que Wasser est parfumeur de la maison Guerlain. GUERLAIN. Obligé il est hyper mis en avant ! C’est un peu THE maison française : catalogue de fou, patrimoine incroyable, signature particulière...

 

Sheldrake, c’est le parfumeur de l’ombre.

Chanel c’est pas mal lui, mais ce sera toujours Polge.

Lutens, c’est lui mais pour beaucoup c’est Lutens.

Le Mâle, ce serait aussi en partie lui, mais ce sera Kurkdjian

Féminité du Bois, on retient Bourdon...

 

C’est très différent.

Et puis on peut pas juger, on les connait pas ses gents monsieur au final !

(mais on les aime :D !)

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par François, le 24 janvier 2013 à 21:20

@ Jicky
Si je pousse ton raisonnement jusqu’au bout, je vais te dire que pour moi comme pour la majorité des gens, la maison Guerlain c’est la famille Guerlain (Aimé, Jacques et Jean-Paul) !
Qui connait Thierry Wasser en dehors des passionnés de la parfumerie ? Et pour quel succès ? La Petite Robe Noire ? Ce n’est certainement pas le genre de parfum que j’emporterais en dernier ressort ;)

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par Jicky, le 24 janvier 2013 à 21:59

Non, Wasser fait un très bon boulot chez Guerlain.

 

La Petite Robe Noire est bien. Alors, ok y’a une tête fruitée accessible. Mais c’est un parfum qui a le mérite de dépasser son genre ===> il y a une vraie composition autour de facettes, il y a un projet de la matière : la cerise, note rarement aussi bien exploitée en parfumerie, l’amande, le côté mentholé (découvert grâce à Méchant Loup, incroyable). Et un sillage vraiment intéressant : pas de patchoumaltol, mais une sorte de brume musquée classique mais au final plutôt élégante.

De l’évolution, des facettes, un sillage finalement raffinée et le tout sur une communication totalement cohérente (et pas qui se fout de la gueule du client), c’est beaucoup en parfumerie grand public.

 

Wasser, comme dirait Opium, doit en plus de cela être le parfumeur qui dort le moins au monde : des nouveautés à faire, un patrimoine à entretenir, la parfumerie des maquillages, le contrôle des parfums à l’usine.

 

Enfin, pour ls reformulations, on a de la chance d’avoir un mec bien derrière Guerlain !! Le dernier amendement de l’IFRA (sur la vanilline notamment) serait peut être passé si Wasser n’avait pas été le seul parfumeur à dire que c’était n’importe quoi. C’est un des rares à dire haut et fort que c’est absurde cette réglementation.

 

De plus, Wasser reformule bien. L’Heure était dans un état catastrophique jusqu’à l’année dernière, et depuis - on en a déjà parlé - à peu près un an, L’Heure Bleue a retrouvé un bel équilibre (à défaut d’avoir retrouvé sa consistance par contre)

 

Shalimar se maintient très bien, et désormais j’ai l’impression qu’il a une encore plus belle bergamote (mais en même, ça varie tellement en fonction des années ces choses là)

 

Vol de Nuit a été retouché et... c’est clairement mieux. J’ai un Vol de Nuit qui doit être de 2010 qui est magnifique : un floral vert qui devient plus chaleureux au fil du temps. Mais c’est pas un vrai Vol de Nuit, qui est réellement animalisé-fourrure (tout en étant très beau et facetté). Et bien maintenant, il est beaucoup plus proche de ce qu’il était avant !

Et c’est pareil pour Chamade. Avant c’était le seul grand Guerlain que je n’aimais pas vraiment (je le trouvais plutôt dissonnant, pas clair). Maintenant il est très bien, manque plus que la mousse de chêne.

 

Enfin on oublie les magnifiques nouveautés Guerlain qui sont plus discrètes que LPRN ===> Lys Soleia soit, un très beau floral solaire classique, mais vraiment beau. Shalimar Initial et Shalimar Intial L’Eau, qui font partis du top du mainstream de ces dernières années, Guerlain Homme Eau Boisée, qui a une qualité de vétiver assez incroyable...

 

C’est malheureusement facile de critiquer Wasser. Mais quand on voit la qualité qu’il apporte à Guerlain et le discours parallèle qu’il tient, juste une envie d’applaudir.

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par François, le 24 janvier 2013 à 22:10

Je ne critiquais pas Wasser, d’ailleurs je ne connais rien ou presque rien à ce qu’il fait exactement.
J’ai seulement poussé ton raisonnement sur Sheldrake en me basant uniquement sur la création de nouveaux parfums pour une marque.
Mea culpa si j’ai parlé trop à la légère :)

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par Jicky, le 24 janvier 2013 à 22:48

Je ne fais pas vraiment de raisonnements... J’établis juste les faits.

 

Pousse le raisonnement à Guerlain, est pertinent, mais c’est pas vraiment comme ça qu’il faut envisager la chose.

Par exemple, Wasser est le parfumeur maison. Conséquence : il signe tous les parfums Guerlain qui sortent. Cependant, Myrrhes & Délires, c’est vraiment lui ? Pas sûr... (oh, bonjour Miss Sylvaine Delacourte et Miss Delphine Jelk).

 

On aura beau dire ce qu’on veut, Sheldrake est un parfumeur de l’ombre, alors que Wasser est bien mis en avant, d’où cette impression de bling. (et puis faut dire que Guerlain c’est pas la maison minimal-chic aussi quoi...)

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par Troudujol, le 24 janvier 2013 à 23:25

D’ailleurs, La Petite Robe Noire, la version mainstream, je veux dire, c’est aussi beaucoup Delphine Jelk, quand même non ? J’avoue que ça me choque un peu ; c’est le premier succès commercial depuis l’arrivée de Thierry Wasser chez Guerlain, c’est même un ras-de-marée, et partout on ne parle que de Thierry Wasser associé à ce succès... Ca me fait mal pour Delphine Jelk qui a créé l’originale en 2009, bien que légèrement différente de la version actuelle...

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par Jicky, le 25 janvier 2013 à 00:38

Oui, c’est clair ! La version originale était bel et bien de Delphine Jelk !

 

On a une même trame olfactive, mais au final, on a deux manières de construire un parfum.

En tout cas oui, c’est un succès phénomènal pour Guerlain. Méchant Loup me disait que c’était la première fois, depuis des années de tentatives de conquête, que Guerlain marchait aux Etats-Unis ! Même le marché chinois en est friand !

 

Un très grand succès.

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par zab63, le 26 janvier 2013 à 16:22

Alors bravo à Delphine Jelk et à Thierry Wasser !

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par Mado33, le 24 janvier 2013 à 22:10

Oui tout à fait et plus grave Guerlain n’a pas d’héritier à présent. J’ai vu cette photo de Thierry Wasser assis dans le fauteuil de Guerlain, j’avoue que oui ça m’a heurtée. Evidemment la maison Guerlain doit assurer sa " descendance " fût-elle d’adoption mais je me demande si tout cela a un sens. Guerlain c’est 1889 pour moi et bien sûr les décennies qui suivront mais là c’est comme si une lignée s’étiolait naturellement, quel besoin de la prolonger sachant que les grands parfums Guerlain sont inscrits dans l’histoire à jamais. La Petite Robe Noire à côté de Vol de Nuit.. ça fait mal, pardonnez l’expression mais c’est douloureux au vrai sens du terme. Peut être que je ne sais pas m’adapter à l’époque, mais Guerlain c’est LE parfum par excellence, sans maison de couture derrière, juste le parfum avec des nez prolifiques, géniaux et tellement inspirés que sentir un Guerlain c’est retenir contre soi un soupçon d’éternité, chose extrêmement rare en parfumerie, surtout aujourd’hui.

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par Jicky, le 24 janvier 2013 à 22:52

Ca, c’est le débat Guerlain d’hier / Guerlain d’aujourd’hui.

 

C’est le débat orageux qui a déjà été fait mille fois.

 

Guerlain a fait plus de 800 parfums depuis la création de la marque. Regardez ce qu’il reste...

 

Et Guerlain n’a pas fait que du bon dans le passé ===> Jardin de Mon Curé, c’est franchement pas terrible.

Parure, c’est pareil, avec le recul on trouve ça bien parce que c’était l’époque de la belle parfumerie (belle matière, très belle composition), mais en soit, c’est juste le parfum à la mode de l’époque.

Guerlinade, euh... c’est quoi ce lila ?

 

Il faut vraiment prendre du recul sur la question, et toujours remettre dans le contexte de l’époque. Un floral aldéhydé c’est cool aujourd’hui, mais c’est un peu le patchoufruit de l’époque.

 

Entre un Shalimar Initial L’Eau et un Parure de Guerlain, la vraie patte Guerlain elle est dans le SIL’E !

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par Mado33, le 24 janvier 2013 à 23:32

J’ai connu " Parure " mais effectivement je ne m’en souviens pas du tout, pas le moindre souvenir. C’est vrai que Guerlain est une maison qui a pignon sur rue, on n’est pas sur les Champs par hasard. Je continue à penser que La Petite Robe Noire est très calibré, le clip signé K + D est un petit bijou en lui même, bref tout a été fait pour plaire à une cible jeune, pas forcément bcbg ni parisienne ni adoratrice de Guerlain. Mais en 2012 on a eu droit à beaucoup de parfums extrêmement ciblés je trouve. Après le débat avant/après continue de faire rage, à tort ou à raison je ne sais pas.
Vous avez évoqué le parfum du maquillage Guerlain, là oui il est fidèle aux codes maison : violette poudrée et délicate. Le maquillage Guerlain est un peu ( bcp ) à l’image du parfum Guerlain : du cheap au très beau. Je pense au vernis à ongles ( houlà cheap mais alors bien ) et à l’inverse au Rouge G, somptueux ( 37 €, c’est le rouge à lèvres le plus cher en France sauf marques de niche du style Clé de Peau mais je ne pense pas qu’on trouve cette marque facilement ).
Pour moi Guerlain oscille souvent entre ces 2 extrêmes, Chanel étant plus harmonieux partout sur les 3 axes parfums/makeup/soins ( consensuel pourrait-on dire ) pour ne citer que cette marque là.
Quant à Christopher Sheldrake " parfumeur de l’ombre " ( quote ), ah oui et c’est bien pour ça que j’aime tant !

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par Jicky, le 25 janvier 2013 à 00:40

J’avais offert ce Rouge G à ma maman ! Je suis content de voir qu’il est approuvé par la spécialiste :D !

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par Mado33, le 25 janvier 2013 à 13:41

Et oui par la ^^ specialiste ^^ ! Très beau cadeau que ce fameux Rouge G, c’est bien celui là qu’il fallait chosir.

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Mado33

par Mado33, le 23 janvier 2013 à 23:47

Merci beaucoup Opium, c’est très intéressant à lire et à relire.
Vraiment très pertinent !

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Jicky

par Jicky, le 23 janvier 2013 à 23:33

Merci mille fois pour ce partage d’articles vraiment complets, intéressants, pertinents et de plus dans une presse grand public.

 

A lire lire lire et faire PARTAGER !!!

 

Vive l’odorat !!!

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par Opium, le 24 janvier 2013 à 21:50

Bonsoir Mado33, Jicky, Troudujol, François et aux lectrices et lecteurs.

 

Merci pour vos messages, mais, c’est cette journaliste qu’il faudrait remercier tant ses publications sont pertinentes, utiles, fouillées, bien résumées.
Je suis heureux d’avoir pu partager cela ici avec vous, n’hésitez pas à faire de même.
Elle pose brillamment tout un ensemble de problèmes et démine certains sujets tout en révélant "certains squelettes dans les placards".
Tout est passionnant !

 

Thierry Wasser, probablement car du fait de la centaine de références à "gérer", à maintenir dans un état de forme à peu près décent, a au moins le mérite d’oser se prononcer fermement depuis des mois contre l’absurdité dans laquelle l’industrie de la parfumerie est en train de s’enfermer.
Quant à ces créations, il n’est là que depuis moins de dix ans, laissons lui peut-être encore un peu de temps... Et puis, Shalimar Parfum Initial porte certainement plutôt mal son nom, tant il aurait mérité d’en avoir un à soi (mais, cela n’est pas que le problème de Guerlain, mais de toutes les marques actuelles !), mais, il est plus que joli lui. Et, cette Petite Robe Noire, si elle a été revue par lui, est de Delphine Jelk pour sa version originale et, vend, beaucoup, depuis son relancement, ce qui doit faire du bien à la "vieille maison" qu’est Guerlain. Si cela permet de préserver les chefs d’œuvre passés pas encore totalement défigurés, tant mieux... ;-)

 

Un grand "Bravo !" à Maïté Turonnet si elle nous lit pour ce travail titanesque, rigoureux, juste et assez brillant.
Bonnes lectures à toutes et à tous.
A bientôt.
Opium

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