Balenciagainsgourg...
par Jeanne Doré, le 9 novembre 2009
Cela fait plus d’un an que Balenciaga nous annonce le lancement de son prochain parfum, Balenciaga Paris, dont l’égérie serait Charlotte Gainsbourg.
Il arrivera finalement en Février, concocté par Olivier Polge, sous la forme d’un « floral chypré aux notes de violette, cire de farine, œillets, essence (sic), cèdre et patchouli. »
Essence de quoi ? On ne sait pas ! S’agirait-il d’un oubli dans le communiqué de presse, à moins que ce ne soit un accord qui sente le super sans plomb ?...
Source : Vogue.fr
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par Jeanne Doré, le 10 novembre 2009 à 20:56
Oui, c’est vrai que cette cire de farine paraît bizarre, à moins qu’il ne s’agisse de farine de cire ??? En tout cas, la description olfactive semble vouloir se démarquer de la concurrence !
Le Dix est officiellement toujours en vente, mais probablement très difficile à dénicher car peu distribué. A chercher du côté des petites parfumeries de quartier plutôt que dans les grandes chaînes...
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par Le Jardin Retrouvé, le 1er janvier 2010 à 21:35
Bonsoir,
Toujours extrait des Critiques de Parfums par Yuri Gutsatz, fondateur du Jardin Retrouvé, voici sa critique sur le Balanciaga de 1980 :
1) BALENCIAGA : PORTOS ou VINGT ANS APRÈS ...
Le père DUMAS, dont la statue regarde, pensive, le numéro 8 de la place Malesherbes, siège de la Fédération, doit se demander si un lien quelconque existe entre sa présence face aux bureaux de la Fédération, et le succès de ses Trois Mousquetaires en parfumerie.
Il se demande, le père DUMAS (en pestant contre les pigeons qui affectionnent tout particulièrement sa tête pour s’y poser), quel parfumeur français choisira, pour son prochain parfum pour homme, ATHOS d’abord, et ensuite qui aura l’audace d’appeler d’ARTAGNAN comme parrain ? Et pourquoi pas le VICOMTE DE BRAGELONE ?
PORTOS donc chez BALENCIAGA 1980. L’originalité dans la copie. Flacon, étiquette - rien à dire : copie conforme. Mais Alexandre DUMAS ne peut plus prétendre aux droits d’auteur - son œuvre est depuis longtemps tombée dans le domaine public. Quand au parfum, comme chacun le sait, il n’y a pas de protection des formules, alors...
Si par contre le futur Balanciaga voudrait se parer d’essence, voici sa critique de 1978 sur DERRlCK d’ORLANE : « plutôt fort et épicé avec entre autres composants de la muscade et du Coriandre ». Évidemment, c’est plus parfumant que les produits du cracking, du Benzène au goudron ... La parfumerie « colle » à la réalité, comme toujours. Nous proposons à ceux qui auraient du mal à trouver des noms bien évocateurs, un petit choix puisé dans l’industrie pétrolière : OFF-SHORE ; PIPE LlNE ; GAZODUC ; MY TANKER ; AMOCO CADlZ bien entendu. (Pour un parfum FÉMININ de la même veine, on pourrait retenir MARÉE NOIRE - le succès (surtout en Bretagne) serait assuré.
Retrouvez toutes ses critiques ici :
http://www.lejardinretrouve.com/forums/index.php?showforum=4
Meilleurs vœux 2010
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