Auparfum

1805 Tonnerre

Beaufort London

Flacon de 1805 Tonnerre - Beaufort London
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Du goudron et des pneus

par Clara Muller, le 10 juin 2016

Crissements de freins et grand bruit de tôle emboutie. Le plus extrême des parfums de Beaufort London ne joue pas la subtilité...

Contrairement à Vi et Armis qui mêlait savamment plusieurs facettes, fumées, fruitées et épicées, 1805 Tonnerre - anciennement nommé 1805 - est plutôt rudimentaire et donne l’impression d’une fruste accumulation d’odeurs. Alors que le premier parvenait à être chaleureux, celui-ci est chaotique et presque agressif. Sans pitié, toutes les matières y sont passées au chalumeau, consumées, carbonisées. Du début à la fin, hormis un trait de citron vert au démarrage, il n’est que fumée asphyxiante, relents de goudron et pneus brulés. Là s’arrête son évolution.

L’idée était, semble-t-il, de plonger le « spectateur » dans la bataille de Trafalgar de 1805 en évoquant la poudre à canon, le sang répandu, le goudron qui enduit la coque des navires, le brandy consommé par les marins et l’air salin qui leur emplit les poumons. Je visualise plutôt le tragique accident de voiture causé par un idiot trop téméraire au volant d’une Aston Martin des années 1950.

Qui oserait revendiquer un tel parfum ? Peut-être un bad boy à la Danny Zuko, les mains pleines de cambouis, le perfecto de cuir éraflé à force de trainer avec son gang dans les décharges de voitures éventrées ? Et encore.

Percutant et unique, 1805 Tonnerre l’est certainement, mais à trop vouloir pousser l’originalité, on risque parfois de se crasher. Certains vous diront même peut-être qu’il sent la sauce barbecue et la saucisse de Morteau, et ils n’auront pas tout à fait tort...

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Didiegodelavega

par Didiegodelavega, le 1er mars 2018 à 22:14

Comme j’aimerais sentir ce 1805-Tonnerre et tous les autres Beaufort London... curiosité, quand tu nous prends !
Mais est-ce que le dernier de la marque, Iron Duke avec ses notes de cuir, rhum, tabac & poudre à canon, mérite un intérêt voire une critique..?

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par Didiegodelavega, le 1er mars 2018 à 22:26

... tout comme les productions de la marque Imaginary Authors...
Voir sur https://www.imaginaryauthors.com/
perso, ça me donne envie !!!

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AdRem

par AdRem, le 3 décembre 2016 à 16:33

Je ne m’aide jamais du visuel d’une marque pour essayer d’expliquer ce que je sens/ressens en portant un parfum....Avec ce Tonnerre cependant, je vous inviterait à observer la photographie cachée dans le couvercle de la boîte...que vous découvrez après achat...et que vous pouvez retrouver ici sur ce blog : http://fragrancedaily.com/beaufort-london-come-hell-or-high-water-collection-three-shades-of-smoke/

Sans doute ce Beaufort est le plus radical de la triologie "Come Hell / High Water"...le plus improbale marriage entre la poudre de canon et une brassée d’agrume....Ce "citron vert" est aussi tranchant qu’une lame, aussi aiguisé que les ongles de celle qui tient l’arme à feu....Tout le plaisir (et oui !) de porter Tonnerre est cette balance entre 2 notes aussi radicales l’une que l’autre qui se répondent....avant de s’ envoler en fumée.

Un parfum de guerre....un parfum pour audacieux...une marque téméraire dans un monde de plus en plus conformiste....

Sur de nombreux blogs anglo-saxons le merite d’un parfum est jugé parfois sur le fait qu’il serait offensant ou non pour vos voisins de bureau, de tables ou de pallier....Celui ci s’en contre fiche royalement et vous offre ce luxe oublié de se parfummer pour être soi, avoir son quart d’heure de gloire, son sillage de guerre entre les macarons et la théière ;)

HAVE FUN !!!!

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Nymphomaniac

par Nymphomaniac, le 11 juin 2016 à 15:54

puisque – malgré de courageux tests supplémentaires grâce à l’échantillon envoyé par auparfum – je suis passé absolument à côté de Vi et Armis / East India, qui me semble vraiment dispensable, bien que "savamment construit", je n’ose imaginer le résultat si c’est encore plus "percutant" ici !

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Vesper

par Vesper, le 10 juin 2016 à 18:58

Une gamme qui a du mal a trouver ses marques, visiblement.

Pour avoir testé East India (on parle de bateaux et on rebaptise à tour de bras...), je trouvais de l’intérêt au propos.
Mais là, ça devient difficile à suivre.

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