Avec Les Épures de parfum, Cartier met la nature en flacon
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
"Pur kinkan" > "Pur magnolia" (...)" />
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 3 heures
Bonjour, Ma première réaction serait le Oud magnétique de Molinard, dans la veine du M7 de Saint(…)
il y a 3 heures
Bonjour, après avoir trop longtemps attendu "Bottega Veneta" qui n’est toujours pas remis en(…)
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Comme Farnésiano, je classe le "Pur muguet" dans mes préférés. Mais ce n’est pas celui que j’ai pu tester le plus.
Mon classement de ceux qui m’ont plu est "Pur muguet" > "Pur kinkan" > "Pur magnolia" & "Pur rose".
"Pur muguet", sur touche, m’a rappelé tout ce que j’aime dans le Diorissimo vintage.
Je pense à des facettes qui sont pour moi des gages de qualités : une note très belle de rose, un socle "foin, narcisse" pour enraciner la verticalité de la note muguet. On retrouve aussi des notes neigeuses pour enrober la note muguet, mais dans un registre d’ingrédient plus moderne : des notes plus radieuses et plus fusantes.
Il faudra que je teste comment il ressort sur peau, sur tissu, et sur la durée -la performance, quoi-. Le prix est un frein, aussi.
("Muguet porcelaine" était bien au tout début, puis se disloquait. Le Dusita, "Cavatina", se cassait vite la figure aussi, sur moi, même s’il conservait une cohérence et une originalité, une sorte de facette de sève de pin qu’on retrouve dans plusieurs dusita.)
"Pur kinkan" m’a plu.
Il m’a fait pensé à "Pamplelune" (même auteure, chez Guerlain) que j’aime déjà beaucoup. Mais c’est un autre registre d’agrume, avec de l’intensité. A l’inverse de ce que fait la parfumerie avec l’écorce d’orange, qui sent l’épluchure et quelque chose d’éteint, ici les notes d’agrumes orangée sont vives, riches et symphoniques. Là aussi, il faudra que je teste mieux.
(Dans mon souvenir, seul "Les nuits d’Hadrien" de Goutal avaient ces notes orangées-là, mais avec des notes alimentaires vertes rigolotes).
"Pur magnolia", ce n’est pas celui que j’aime le plus, même si j’ai racheté un flacon d’occasion.
Sur moi, ce sont les notes clivantes qui ressortent. Je suis un peu rebuté par l’odeur aigrelette de gant en latex de la tubéreuse. (L’edp actuelle de Diorissimo fait ça aussi). Il y a un côté un peu farineux et patatesque de jenesaisquoi (un peu comme dans "Bois farine"). Et le magnolia n’est pas ce que j’arrive à faire ressortir avec le plus d’intensité (j’aime pourtant énormément cet extrait naturel). Mais "Pur magnolia" restitue un effet pourpré et caressant que la plupart des autres parfums aux feuilles et fleur de magnolia chinois n’ont pas.
D’ordinaire je revends mes erreurs d’achat, pour continuer à financer ma passion. Mais là je pense garder le flacon, car le coffret et le flacon me procure un vrai plaisir esthétique -même remarque sur les miniatures de 15ml-. Comparer aux anciens coffrets de la collection "les heures", le coffret rouge des "épures" est plus petit et élégant, le rouge a un effet verni, et un dessin en façade, légèrement holographique.
"Pur rose" souffre de la comparaison avec "V l’heure rosée".
Dans les deux, Mathilde Laurent semble avoir travaillé un rose otto avec des facettes naturelle de poire. Dans mon imaginaire, j’associe cette note aux roses blanches (?) Je mets la suite de mon avis sous l’article de "V L’heure rosée".