Aromatics Elixir
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Cette nouvelle eau légère, mais non dénuée de caractère, démarre sur une pincée de cardamome et de poivre camphrés, annonçant un décor plus solaire.
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Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Épice & love
L’industrie de la mode, plus généralement ce que des essayistes critiques des standards sexistes occidentaux ont pu désigner sous le terme de « complexe mode-beauté », est probablement le mètre-étalon du sexisme contemporain, si elle n’en est pas le fer de lance. Nous pourrions même être un peu plus précis en soulignant qu’elle est d’abord très misogyne, en imposant à tous une vision excessivement linéaire et limitée de la beauté féminine, passablement arbitraire et souvent absurde.
Nous savons à peu près tous, évidemment, ce qu’il en est des parfums masculins : bois synthétiques qui piquent ; et féminins : sucre vaguement floral. Entre les deux, le rayon des gels douche. Sauf que quiconque a jeté un œil sur le moindre article d’histoire de la parfumerie sait pertinemment que la division sexuée des cosmétiques s’est effectuée par pur cynisme mercantile afin de multiplier les achats « hygiène » par foyer, afin de toucher une population masculine ayant largement perdu depuis la Révolution industrielle l’habitude de se parfumer et désormais convaincue que le parfum « féminise » un homme.
Le parfum n’a pas de sexe, parce que l’odeur n’a pas de sexe, en dehors des plus organiques que même un Sécrétions Magnifiques peine à restituer... En quoi un floral blanc musqué évoque-t-il davantage la Femme qu’un boisé raide ? Il faut sans doute une vision un poil de barbe trop littérale de la virilité pour l’associer systématiquement à des choses roides et indélicates ! L’opulence ni la retenue n’ont d’organes génitaux, et que je sache, le sexe ne prédispose personne à aimer une fragrance plutôt qu’une autre, sur soi ou sur autrui.