Nouveau Dior Homme : je suis ton homme (mais plus le même)
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
hier
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Alors si mes souvenirs sont bons, j’ai commencé à porter Poison au début des années 2000 justement, et personne ne m’a jamais brandi de crucifix au visage, ce qui signifie sans doute qu’il s’était considérablement assagi depuis son année de naissance. Cela dit, vaporisé avec parcimonie je l’ai toujours trouvé supportable (je garde le souvenir d’une chef de bureau physiquement imposante et forte en gueule qui l’avait reçu en cadeau de Noël en 1986 et ne s’était pas gênée pour nous le faire savoir).
Méchanceté à part, ma belle-mère en avait reçu un flacon en cadeau d’entreprise, à l’époque où les vaporisateurs n’étaient pas la norme : à chaque fois que j’allais chez elle, j’ouvrais en douce l’armoire de sa salle de bain pour soulever le bouchon en verre de cette fiole ensorceleuse et renifler ce parfum intrigant, trop fort, délicieux, too much, addictif, pas pour moi, je le veux... ma belle-mère le détestait disait-elle, en tout cas elle ne le portait jamais, mais elle n’a jamais voulu s’en séparer, comme quoi il se passait tout de même quelque chose.
Je pense que Poison a longtemps eu ce côté "tu en fais trop, qu’est-ce que je t’aime", et ça serait dommage de calmer encore plus ses ardeurs, d’autant qu’il a encore ses fans de la première heure. Et puis Dior a lancé son Poison Girl pour les fifilles, et rajouté une bonne dose de sucre vanillé à son Hypnotic : je ne vois pas ce qu’il leur faut de plus. Poison ne dérange plus personne et il coûte encore une blinde, alors qu’ils lui fichent la paix.