Sombre, intense et bucolique
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 13 heures
J’ai testé deux parfums dans ces sorties vanilées : Shalimar l’essence est très agréable à(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Jicky m’a devancée en suggérant Dzongkha mais je puis rajouter qu’il n’a rien d’animal, si c’est une chose qui vous effraie. C’est un parfum à la discrète présence, unisexe, passionnant, et complètement polymorphe parce qu’il mue sur la peau suivant la personne et le temps qu’il fait.
Franchement, chez L’Artisan parfumeur, quand vous avez parlé sous-bois, j’ai aussitôt pensé à Voleur de roses . Un patchouli sombre, terreux, humide, où une vie chaude gronde par en-dessous, et d’où s’échappent des vapeurs florales un peu étranges, un peu inquiétantes, comme s’en échappent quelquefois de l’humus après une pluie d’orage. C’est un boisé atmosphérique, si l’on veut, sans aucun des poncifs du boisé masculin moderne. Unisexe, sans âge, faussement simple, quelquefois dérangeant, d’une beauté rare, exigeant, il est contemplatif, épuré, à l’occasion maussade, et d’autres fois vous assaille à coups de fleurs. Tout le monde n’oserait pas le porter.
P.S. : vu récemment sur la Baie pour la moitié de votre budget.