Cire Trudon, du pot à la peau
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À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
il y a 13 heures
Certaines senteurs sont genrées, d’autres non ou moins. Dans la catégorie unisexe, un parfum(…)
il y a 15 heures
Bonjour, Farnesiano. "Le Critique de parfum" (anonyme mais à mon avis un nez) écrit ça : "Hermès(…)
hier
Bonsoir, Je ne sais où placer mon intervention sur Barénia, le dernier Hermès sorti il y a(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
J’ai pu découvrir ce soir cette belle collection Trudon à l’espace qui lui est consacré au Printemps Haussmann. Les matières sont belles. L’ensemble, où les notes vertes, moussues, boisées sont très présentes, évoque pour moi un cadre aristocratique, bucolique et rustique tout à la fois, entre vieilles pierres et forêts domaniales, très XVIIème siècle. Dès les premières secondes, Bruma s’inscrit dans la lignée du n°19 avec ses jolies notes vertes irisées, son jasmin et une note cuir délicate mais bien présente. L’esprit des parfums Sisley (Eau du Soir en particulier) n’est pas loin. Olim est peut être mon préféré avec cette belle ampleur aromatique et poudrée, ses étonnantes notes d’anis et de lavande, auxquelles la douceur un peu sucrée et herbacée de la myrrhe, du benjoin et du patchouli apporte profondeur et rayonnement. II est l’héritier de l’Eau de campagne où le cèdre se distingue. Révolution fait également honneur au bois de cèdre, mais c’est un Lapsang souchong fait parfum de peau, sans pourtant en contenir une seule feuille. Ce jus est pour moi presque davantage un parfum d’intérieur que de peau. Enfin Mortel évoque parfaitement l’intérieur un peu froid et humide d’une cathédrale de marbre blanc tout imprégné d’encens. Avec le temps, les notes de cèdre apparaissent et gagnent en puissance, entourées de celles, douces et sucrées de la myrrhe et du benjoin. Comme me l’a précisé l’élégant représentant de la maison Trudon, l’évolution sur peau est encore différente mais pour ce premier contact, j’en resterai là, emportant la très jolie brochure explicative, renfermant entre les pages consacrées à chacun des jus, les riches mouillettes noires et or....