Opium
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 2 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Potra,
J’aurais pu écrire mot pour mot ton évocation d’Opium. De mon enfance jusqu’à l’âge adulte j’ai moi aussi été fascinée par la sorcière, archétype de la femme redevenue sauvage, ayant un rapport intime avec la nature, exerçant une étrange fascination sur les hommes...
A dix-sept ans, lorsque je tirais les cartes (les runes plus exactement) lors de fêtes médiévales, les cheveux roux et mes yeux bleus cernés de noir, noyée sous les odeurs du foin et les vapeurs d’Hypocras, c’est l’eau de toilette d’Opium que je portais.
J’ai conscience que c’est une description prétentieuse, mais c’est une façon pour moi de vous faire comprendre ce que je ressentais en le portant.
Ce flacon de mes dix-sept ans appartenait à ma mère, bien plus sophistiquée que moi, cela lui allait bien aussi... J’aimais bien cette idée de transmission mère-fille, ou comment je portais la même odeur mais de manière totalement différente.
La suite, vous la connaissez : il a été reformulé et je n’ai plus jamais retrouvé en parfumerie un jus qui m’envoûte à ce point.