McQueen Parfum, nocturne en fleur majeure
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
L’achat le plus déraisonnable de toute mon existence !
Acquis à l’aveugle, ou presque, par admiration et respect de la façon dont la directrice artistique de la marque perpétue les codes du fondateur de la maison.
Rien que pour cette collerette de plumes dorées qui rappelle le modèle ayant clos le défilé posthume de Lee Mc Queen, je me sentais fondre.
Quand je dis que je l’ai commandé presque à l’aveugle, c’était surtout parce que les notes principales comptent, pour moi, parmi les plus déplaisantes de la parfumerie. J’ai horreur du jasmin de l’ylang ylang et la tubéreuse. Mais voilà, toute règle a son exception (et j’aime porter du N°5 ou le Lys Epona).
Après test sur peau, je dirais que ce qui ressort sur moi est évidement une tubéreuse.
Ce n’est cependant pas la diva hystérique de Lutens, mais un fleur plus contenue et (sans doute faussement) bien élevée qui évolue d’un "accord chewing gum" (là, c’est une référence personnelle au Bubblegum Chic de Heeley) vers quelque chose de sensuel, opulent et un peu sombre.
A la vérité, et ce n’est sans doute pas un compliment, il m’a rappelé le "Blonde" de Versace , mais un Blonde "un poil au dessus". De la même manière que l’Heure Défendue de Mathilde Laurent m’évoque un version plus sobre de Bornéo 1834 et la Brillante la version chic de la Cologne de Mugler. C’est un peu comme si on enfilait une veste McQueen après avoir porté un de ses ersatz signé Zara.
Je l’ai donc trouvé assez joli pour quelque chose qui entre si peu dans mon registre habituel. La ténacité ne m’a pas paru démentielle. Mais peut être est-ce moi qui me suis laissé apprivoiser.
Il s’agit, pour moi, d’un joli parfum. Pas vraiment renversant et... peut être un peu mal positionné au niveau marketing.
L’objet reste superbe.
J’aimerais connaître l’avis de vrais amoureux de fleurs blanches et m’en retourne à mes flacons de Kingdom.