Le Papier d’Arménie : 130 ans d’histoire
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Le Papier d’Arménie m’accompagne depuis toujours et partout, et j’en ai vu la présentation se modifier petit à petit. Je préfère les petits trous irréguliers et la couverture rêche d’autrefois à l’aspect lisse et régulier que les petits carnets ont pris depuis quelque temps.
Quant à "La Rose", je l’ai essayée, elle est plaisante par grand froid, mais devient insupportablement envahissante dès les beaux jours. J’avoue n’avoir pas aimé du tout "Arménie".
Je leur préfère l’odeur ancienne de ces bandelettes, que l’on peut laisser brûler seules ou par trois, et diffuser partout, y compris en les déposant dans les tiroirs, les valises, voire entre les pages des livres, leur odeur inimitable. Et je me rends compte, en écrivant ceci, que le souvenir du parfum Habanita de Molinard me revient en mémoire comme appelé par cette odeur.
Le carnet 15 x 20 cm pour ceux qui sont friands de cet indémodable devrait donc le bien-venu.
Il existe une maison italienne, dont le nom m’échappe, qui propose du papier à brûler (sous forme de carnets format une seule bandelette) aux senteurs divinement agréables. C’est un ami créateur de très beaux parfums à la Rochelle, Thierry Masson, merveilleux chanteur aussi, qui m’en fournissait avant qu’il ne ferme sa belle boutique.