Votre musée parfumé
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 3 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Je comprends votre déception. Sur le papier, c’est une excellente idée. Malheureusement, même en cherchant bien, les parfums qui m’ont marquée ne sont pas associés, dans mon esprit, à une seule image, et encore moins à des tableaux célèbres. J’associe davantage mes fragrances préférées à des atmosphères. Ex : 1996 de Byredo = monastère oriental pendant le carême ; n°5 = femme élancée, pleine de chien, à la mode des années 30, la peau nue et poudrée, vêtue d’une robe longue à l’étoffe fine comme celle d’un caraco et qui flirterait avec l’épiderme exactement comme de la lingerie, une fourrure négligemment jetée sur l’épaule, audacieuse mais sans ostentation, imprégnée d’une confiance en elle-même si parfaite qu’elle en deviendrait inconsciente ; La Fille de Berlin = une marche par temps humide dans le quartier de Köpenick à Berlin. etc. il n’y a pas de tableaux connus qui répondent aux représentations très personnelles que je me fais de mes parfums. Je crois que c’est ça qui bloque : c’est extrêmement personnel, trop pour se résumer à une oeuvre produite par autrui.