Auparfum

Ambre Russe

11 mars 2015, 14:24, par ginie

Bonjour à tous ! Nouvelle inscrite sur ce site que, depuis la découverte d’un monde du parfum bien loin des marion***, sepho** et autres Noci**(merci l’Artisan parfumeur de Nancy), je visite de plus en plus souvent, et totalement novice, profane voire inculte en la matière, je viens finalement céder à cette pulsion : m’inscrire sur ce site. Wouah quel pas de géant ! ALors je n’y connais vraiment rien et les mots vont me manquer. Je suis incapable de décrypter un parfum comme la plupart d’entre vous le font, incapable de mettre un mot sur une fragrance, une note de tête, de coeur ou de fond et incapable d’en analyser les subtilités... Peut-être un jour, à force de vous lire et de sentir toujours et encore des jus différents... J’espère avoir droit à votre tolérance car ce que je me risquerai à dire sera certainement en deçà de la majorité des commentaires éclairés que j’ai pu lire. Qu’à cela ne tienne, je vous livre non pas mon analyse mais l’émotion pure que me procure ce parfum dont il est question ici : Ambre Russe.
Ma rencontre avec Ambre Russe est née d’un deuil. Partie à l’aventure avec mon amoureux dans cette jolie ville de Nancy, nous découvrons une boutique de parfums qui serait l’antithèse des magasins habituellement fréquentés. Je cherchais un parfum pour moi, qui adorais Insolence (mais que ma mère porte), Madly (avec tout de même un brin de lassitude) et Flower. Cette caverne d’Ali Baba, avec son propriétaire haut en couleur, nous invita au voyage et la journée de visite de la ville initialement prévue s’est vue pratiquement réduite à cette unique boutique tant nous y avons passé du temps. Un passionné, un extravagant qui nous disait : "portez le, sortez, allez fumer, marchez, puis revenez plus tard !". Je n’ai pas rencontré de parfum pour moi, mais ai découvert Aziyadé... Ahhhhhhhh.... celui-là m’a hantée un certain temps, jusqu’à ce que chéri, qui l’avait dans un premier temps détesté, me dise : "Je le veux". Depuis, c’est SON parfum, dans lequel je me noie à chaque fois que je m’approche de lui. Il est son odeur, sa peau, son identité. MAis voilà : interdiction formelle d’y toucher, c’est le sien à lui tout seul (l’égoïste !). C’est là le deuil...
Et puis voilà Ambre Russe... Et fin de la frustration (chéri a son parfum... et moi ? snif...)
Alors Ambre Russe est pour moi la première bouchée de mon chocolat préféré dont j’aurais été privée trop longtemps, qui descend dans la gorge en réveillant mes sens, voilà ce qu’est Ambre Russe : un soulagement. J’identifie très nettement la vodka ou le Champagne, un alcool puissant, réconfortant, qui se répand dans la gorge, les entrailles et qui embrume le cerveau... un myorelaxant, un antidepresseur face à la grisaille hivernale... Un coup de fouet ! Puis un peu plus tard, je le trouve un peu rêche, piquant presque lorsque le champagne a été bu, presque décevant. Mais cela ne dure pas car plus tard encore, je le sens radouci comme une odeur réconfortante qui émanerait de mon enfance, pleine d’opulence et de générosité, de gourmandise. Peut-être comme de l’encens Nag champa dont on dit qu’il conduirait à un état méditatif. Bref, C’est un cocon, une bulle qui m’isole du reste du monde. Le matin, j’en mets une goutte au creux de mon coude et lorsque je suis au travail, parfois un peu énervée, submergée, stressée (et tout un tas de trucs en -ssée), je relève ma manche et sens le creux de mon coude... Et vous savez quoi ? Il me parle... Il me dit : voilà ce que tu es ma chérie, tu es riche, opulente et généreuse comme moi !C’est mon "un Mars... et ça repart" !

Depuis cette boutique, j’ai pu découvrir les Lutens, dont certains que j’adore (Féminité du bois dont j’aime sentir sur d’autres le sillage exceptionnel, mais que je ne me sens pas encore prête à porter), Datura Noire, que j’ai porté et adoré avant Ambre Russe (mais que je n’arrive pas à sentir sur ma peau, que c’est frustrant !) et Clair de Musc beaucoup plus discret...
Au final , je vous raconte un bout de ma vie, mon commentaire n’apporte pas grand chose à l’analyse de ce parfum, mais tant pis, je le sens là tout de suite, et il me dit : "fais le ! Envoie le ton commentaire" ! Alors voilà, je clique....

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