Du parfum sur France Inter
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À l’occasion de la Journée internationale de l'herboristerie, voici notre nouvelle revue de sorties extraite du potager.
il y a 5 jours
Je parlais de TON message où tu te plie en 4 pour t’excuser de ne pas avoir répondu plus tôt. Je(…)
il y a 5 jours
C’est un vrai passionné qui n’a rien de mielleux et qui s’investi à fond. Il intervient(…)
Mimosa bleu
Eau archangélique
Sel de bois
Bonjour à tous,
Pour avoir travailler pendant 2 ans, à l’Osmothèque de Versailles, (Conservatoire International des Parfums) je comprends la réaction (un peu écorchée vif) de Monsieur Duchaufour. Il est toujours pénible d’être jugé sur sa création artistique mais encore plus quant on connait les difficultés que les restrictions IFRA imposent de plus en plus aux parfumeurs-créateurs. Nombres d’ingrédients se retrouvent bannis à cause de leur potentiel allergisants ou (pardonnez-moi) pour des raisons écologiques. Pour exemple ce pauvre ambre gris qui, en plus d’être hors de prix, s’est vu apparenté à toutes les matières premières animales interdites, alors que le meilleur ambre gris est celui qui a été expulsé par le cachalot de son propre fait et qui a flotté le plus longtemps possibles comme une pierre ponce sur les océans. Comment faire un Shalimar (ambré-doux) sans ambre gris ? Eh, bien, si vous allez sur le site de l’IFRA, vous vous rendrez mieux compte de la difficulté de ce métier. Car, un peu de restrictions peut stimuler la veine créatrice mais, trop, cela finit par devenir ingérable. Certaines spécialités indispensables aux anciens parfums, disparaissent car elles contiennent un élément interdit ou restreint par l’IFRA et quand on sait que la modification d’un élément (même à l’état de trace) peut totalement modifier l’apparence olfactive d’une fragrance, cela revient à jongler...sans les mains !