Hermès, le savoir-vivre olfactif de la maison en poésie
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 5 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
J’ai pu les voir et les sentir hier.
Bon, déjà ils les vendent clairement comme un objet déco pour justifier leur prix. La vendeuse m’a dit d’office, avant même de me les faire sentir : "c’est prévu pour que, une fois la bougie consumée, vous puissiez utiliser le contenant comme décoration design". Et effectivement, l’objet est plutôt joli et bien fait, et j’imagine qu’un tel récipient vendu seul (sans la bougie coulée à l’intérieur) dans la ligne maison d’Hermès vaudrait au moins ce prix là. Donc finalement, ce n’est peut-être pas si cher que ça...
Pour ce qui est des bougies en elles-mêmes, c’est vraiment joli. Les créations sont belles, riches et complexes, composées comme de véritables parfums. Loin des habituelles bougies solinotes. Et on est totalement dans l’univers de la marque, dans l’esprit aquarelle impressionniste des parfums. D’ailleurs certaines bougies font effectivement écho à des parfums d’Hellena père : À Cheval est la version maison de Cuir d’Ange, et Des pas sur la neige s’inscrit dans la ligne de l’Eau d’Hiver et de Bois Farine. Quant aux autres (Fenêtre ouverte, Champ Libre...) ce sont des merveilles d’évocations qui réveilleront forcément des souvenirs chez chacun.
Je n’ai pas eu de coup de cœur, pas de craquage en vue, mais j’ai vraiment apprécié l’effort créatif qu’on ressent dans cette gamme, qui lui donne toute sa pertinence et sa légitimité.