Perles
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 39 minutes
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
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Je vous conseille également L’Instant pour homme, un patchouli élégant, gourmand qui est assez(…)
il y a 19 heures
Bonjour Gost7 sam, et merci beaucoup pour le conseil, je ne connais pas les parfums de la(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour. Je vous suis depuis quelques temps et je me décide enfin à solliciter vos conseils, aide ou recommandations sur ce vaste sujet qu’est celui du parfum. Ayant les deux pieds dans la communication et le marketing, je suis aux premières loges pour être au fait de deux choses : Le sens olfactif est de loin le plus important. Il est relié directement au centre de nos émotions. Beaucoup de gens n’ont pas conscience du réel impact et de la force transportée par ce seul sens. Deuxièmement, quand le marketing s’empare des lancements grands publics des grandes maisons, il envoie du lourd pour tenter de différencier son produit au milieu d’innombrables références. Mais le problème qui se pose est double : La créativité publicitaire est en train de devenir un oxymore dans le monde du parfum et je m’aperçois que cela est également le cas des produits qu’elle promeut. En quelques mots, les nouveautés ont toutes un goût de « déjà vu » que l’on continue de nous vendre utilisant encore et toujours la même recette.
Grand bien fasse à ceux et celles qui se complaisent à porter une fragrance sans originalité. De surcroit, un suivisme qu’ils partagent avec une quantité importante d’autre personne. Pour ma part, cela fait plusieurs mois que je suis à la recherche « du parfum ». Celui qui n’a pas besoin du subterfuge médiatique pour exister car sa composition suffit à créer son identité propre, sa personnalité reconnaissable. Celui qui va « émotionnellement » faire chavirer !
Suis-je bercée par de douces illusions ? Je garde espoir de trouver mon bonheur. Je vous dresse donc un bref bilan de la situation. En lisant les commentaires de Jeanne et notamment les coups de cœur qu’elle partage avec les internautes, j’ai croisé, décroisé et enfin recroisé les avis constructifs et mes goûts pour en arriver là : Les senteurs florales, sucrées ou trop orientales ne me transportent pas. En revanche j’ai dans la balance du moment « John Galliano ». Ceci étant, la note de fond et le packaging ne me laissent pas songeuse. J’ajoute à cela que je crains que toutes les fashionistas s’en emparent. Il y a aussi le « Perles » de Lalique. Je l’aime beaucoup, mais je rejoins l’avis poster par Thierry, je lui trouve beaucoup de masculinité. Enfin, « Féminité du bois ». Là surprise ! Passée la note de tête qui sur l’instant ne m’a pas emballée, j’aime beaucoup la note de cœur et de fond. Disons que le choc émotionnel n’est pas loin. Deux nuances au tableau : Sur la touche de parfumerie, il sent encore très bon, mais j’ai l’impression qu’il s’est très vite volatilisé au contact de ma peau. Autre détail, beaucoup de personnes (sur d’autres sites) prétendent que ce type de parfum convient surtout aux brunes, que je ne suis pas. Là encore, info ou intox, je l’ignore. Je suis en quête d’un parfum que je veux jalousement faire mien, une senteur qui éveille l’imagination et l’inspiration sans être étouffante ni too much. Un parfum à l’image d’une formule que j’aime citer en communication : « l’oubliable est impardonnable ». J’espère avoir tiré un portrait assez clair qui vous inspirera à me donner des conseils et m’orienter dans ma quête olfactive. Je reste ouverte à tous vos avis, même les recommandations que vous penseriez dissonantes avec ce qui vient d’être écrit. Je terminerai en remerciant Jeanne pour la qualité des analyses qu’elle nous fait partager. J’étais il y a encore peu de temps novice à ce monde du parfum, la lire a éveillé ma curiosité et mon intérêt pour le sujet.