Déclaration L’Eau : Déclaration se baigne dans le Pacifique
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bonsoir Donald Bovy, je pense qu’il vaut mieux éviter de trop mélanger les choses... Évidemment qu’il y a sûrement beaucoup de misogynie qui a joué dans le départ de Mathilde Laurent, mais comme dans - hélas - beaucoup trop de grandes sociétés en France et dans le monde. Quant à Patricia de Nicolaï, malgré la beauté de certaines de ses créations pour sa marque, elle n’a pas forcément la carrure d’une parfumeuse Guerlain. Le mieux est de célébrer ce départ avec le recul et l’humour d’un Luca Turin : "le départ de Guerlain de Mathilde Laurent est le plus grand gâchis de talent depuis que Rimbaud a quitté la poésie pour la génie civile" [citation approximative]. Elle a une très belle marge de manœuvre chez Cartier qu’elle n’aurait peut être pas eu chez Guerlain par exemple...
Pour en revenir au Déclaration, vous dites tout haut ce que j’ai honteusement pensé une fois, la déclinaison L’Eau arrive vraiment très proche question beauté de l’opus original... J’ai porté Déclaration après avoir porté L’Eau et c’est vrai que le dernier a une finesse infinie qui personnellement me ravis au plus haut point. La forme olfactive, plus rieuse, plus lumineuse et légèrement plus onctueuse, est plus proche de ma sensibilité olfactive il faut dire. Mais le Déclaration d’origine est un tel chef d’œuvre il faut dire aussi !