Vanille Galante
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 1 heure
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
il y a 16 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
J’ai, pour ma part, été vraiment déçue de cette dernière création. J’ai trouvé le départ assez vert et un peu agressif avec un arrière-goût de banane pas mûre qui vous laisse une impression de pâteux dans la bouche.
La facette épicée est présente sans l’être, et l’aspect culinaire (même s’il est brillament travaillé ici) couplé au lys me dérange franchement. Vanille Galante n’est pas ratée, n’est pas grossière, contient la patte de Jean Claude Ellena, mais je ne la trouve pas réussie. C’est d’ailleurs avec ce dernier opus que j’ai compris ce qui me dérangeai dans ses parfums.
Beaucoup de ses créations me plaisent, et même presque toutes (à part First) et pourtant, à chaque fois, quelque chose manque. Il s’agit ici exclusivement d’une affaire de goût, mais je trouve que les parfums de Jean Claude Ellena ne transportent pas d’émotions. Le fait de décortiquer, épurer, tailler dans les matières pour les rendre plus légères ou plus transparentes me donne l’impression qu’on les a passées à la Javel. Elles ont perdu de leur substance, et ainsi, ce qui les rendaient singulières et uniques. J’admire pourtant son style et la beauté de ses créations, mais rien ne m’émeut vraiment, et j’ai même parfois la sensation qu’il s’écoute trop. En tout cas c’est ce que j’ai pensé en découvrant Vanille Galante.