Parfum de Peau
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Pour l’avoir connu à sa sortie, privilège de l’âge, je ne le trouve pas si culotté que ça. Il se place dans un contexte qui était aux "hurleurs" et faisait un peu fi du bon goût. Je lui trouvait beaucoup de lien avec certains parfums US tout aussi imposants comme Knowing, Aromatics Elixir, par exemple. Des parfums que j’adorais. ça collait parfaitement avec la mode Power dressing de cette époque très épaulée. J’aimais assez ce genre, mais je me dit que ça devait être particulièrement pénible pour les amateurs de délicatesse. Autant que les overdoses de sucre peuvent l’être pour certains d’entre nous aujourd’hui.
D’ailleurs, le retrouvant sur une amie dans les années ’90, je l’ai trouvé terriblement daté, too much. Et franchement pénible à supporter. D’ailleurs, elle l’a quitté pour Angel. (Pas exactement un sage dans son époque terriblement insipide par comparaison avec les ’80)
Et aujourd’hui, mis à part une petite nostalgie, je le trouve surtout clinquant, comme un bijou de fantaisie qu’on a aimé mais qu’on ne portera plus parce qu’il a fait son temps, quelque chose à laisser traîner au fond d’un tiroir, sans valeur mais dans lequel on s’est aimé jadis.