Diorella
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 16 minutes
En général, sur demande, Molinard vous envoie facilement un échantillon. C’est utile pour les non(…)
il y a 35 minutes
Merci ! DOM fromBE pour vos conseils que je vais suivre, il est vrai que les parfums "non genrés(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonsoir Idepont, Poupinette, Mado33 et Jicky.
Idepont, merci pour ces belles évocations et cette histoire de "transmission familiale". Votre fille sent (très) bon et a bon gout. ;)
Poupinette, bon choix. Mado a bien raison, il est vrai que Diorella a beaucoup changé. Mais, tant que l’on y trouve du plaisir, il ne faut pas se priver. Et, entre ce parfum qui conserve, malgré tout, de beaux restes, et pas mal de nouveautés indigestes qui pèsent sur l’estomac... Après tout ! ;)
N’ayant pas été familier avec "l’ancien", je ne peux point trop avoir motif à regrets en théorie. Mais, un test effectué récemment d’un vintage, que j’ai pu comparer avec un échantillon personnel donné par un ami, me fait, malgré tout, regretter la perte de subtilité et du maintien d’origine, qu’apportait la mousse de chêne probablement.
Les parfums de Edmond Roudnitska jouent subtilement des partitions qui semblent éthérérées, mais ont, finalement, plus de corps qu’on ne l’imagine de prime abord.
Pour moi, pas de "sensation de mur" comme c’est le cas pour Jicky. Plutôt, une perte en finesse, en couleurs et en moments. Des chapitres en moins et plus flous.
Dans les versions anciennes, l’évolution d’une eau chaude épicée, me rappelle, personnellement, l’Eau d’Hermès et son bouillon d’épices qui influencera tant Jean-Claude Ellena, au départ.
Femme, son fruit et son cumin, ne sont pas loin.
Puis, Le Parfum de Thérèse et son melon d’eau, très humide et presque blet apparaît. Ce n’est pas le moment que je préfère tant le melon et moi nous ne sommes pas en très bonne entente.
Enfin, étonnamment, jouant le jeu des saisons à l’envers, le melon blet devient pêche croquante, juteuse, mais, verte, à la peau ferme. Et, en cela, rappelle à nouveau Femme et Mitsouko par leur fruité, mais, reste tout simplement Diorella par sa verdeur croquante, presque acide et éternellement "jeune".
Un très très beau parfum. En fait, plus que cela, une très très belle histoire.
J’en profite pour voter pour ce chef d’œuvre (du passé, et, j’en profite pour oublier sa reformulation afin de lui octroyer la note qu’il mérite/tait).
Bonne soirée.
Opium
Ps : A celles et ceux qui regrettent la "disparition" de Diorella, je ne peux que chaudement recommander de découvrir Mito de Vero Kern à celles/ceux qui le peuvent. Pas de "mur" ici, juste une très belle évocation d’un jardin idéalisé (et un beau moment en perspective). ;)