Muscs Koublaï Khän
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Cette nouveauté ne semble pas tant réclamer un retour dans le passé qu’un retour à la terre, fantasme suprême pour nous, pauvres urbains sur-connectés au « nuage » mais déconnectés du sol.
hier
C"est étrange, mais il me rappelle “Miel de Bois“, passé la pétillante note des premières(…)
il y a 3 jours
Petite inquiétude. Disparition de Tubéreuse Criminelle sur le site, quant à Iris Silver Mist il(…)
il y a 4 jours
Cette valse des prix avec migration perpétuelle des jus dans les flacons m’ennuie(…)
Petite nature
Paris sous les roses
Féminité blush
Voilà un parfum qui ne cessera de m’échapper.
Tout d’abord, le nom et son descriptif avaient évoqué pour moi une foule de choses : un campement de yourtes mongoles et ses odeurs de bois, de cuir, et de terre, les fourures de bêtes, l’odeur des chevaux, des feux de bois, des volutes d’encens, des cavaliers en tenue traditionnelle, des chamans mystiques... Quelle ne fut pas ma déception en sentant enfin ce MKK !! De la Mongolie je ne retrouvais que le beurre au lait de yak caillé. Juste une note de fromage de chèvre âpre, aigre et sale.
J’y suis revenu. Encore et encore. Forcé sur les tests, dans toutes les conditions, tous les temps, tous supports. Laissé le parfum évoluer sur ma peau, et le sentir régulièrement jusqu’à m’en rendre malade. Tenter de l’aimer, de le comprendre, de le percer à jour. J’ai tout essayé pour tenter d’y retrouver au moins des odeurs de fauves plus sophistiquées qu’une simple biquette aigrelette. Rien. Ce parfum m’échappait. Pire encore, ce MKK me dégoutait vraiment. Et pourtant les odeurs sales ne me rebutent pas systématiquement.
Puis un jour, dans une boutique mal climatisée en Italie, entre un testeur de Jeu de Peau vide et un Chypre Rouge qui avait tourné au... vert, je prends le testeur de MKK et me vaporise allègrement le bras. Et là, révélation ! Tout s’éclaire ! Le jus, visiblement éventé, avait perdu ses notes les plus aigres et caprines. Ne restait qu’un musc raisonnablement sale, et une note de rose poudrée. Plutôt qu’une ménagerie d’un grand Khan, j’y découvrais un doux col en vison d’un manteau bourgeois encore parfumé de l’eau de toilette de madame.
Maintenant que j’avais compris à quoi j’avais affaire, que je percevais enfin l’angle sous lequel il fallait aborder ce parfum restait une question : allait il me plaire ? Et la réponse est... non. Mais au moins je l’ai compris !