Choisir son parfum...
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 23 heures
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Chers Amalia et Dream, merci beaucoup de vos réponses, je suis content de vous retrouver, et vos avis me donnent bien envie d’expérimenter ces deux parfums de près. Je ne sais pas si on trouve le Malle en échantillon ; sinon, j’attendrai de pouvoir venir à Paris.
Déjà un petit mot sur Sel Marin de Heeley : à mon humble avis, c’est le tableau marin le plus réaliste, du moins à ma connaissance ; rien de poudré, pas de facette frangipane (j’aime beaucoup, cela dit !), juste une eau claire par temps d’hiver, salée, qui ondule sous un vent léger. Réaliste, mais pourtant pas hyper-réaliste : une touche de citron et de bergamote nous rappelle que nous restons tout de même dans le monde de la création. Pour moi, c’est un parfum qui fait voyager. On se sent transporté sur la jetée de quelque port de Bretagne ou d’Angleterre ; pour un peu, je relèverais mon col !
Remarque générale sur Heeley : une tendance à la clarté de la composition, à la clarté des plans olfactifs, au côté naturel des matières, une tendance aussi à un équilibre, à une certaine contenance angloise, que je trouve charmante, qui peut même être envoûtante (Menthe fraîche), euphorisante (Oranges and lemons say the bells of St Clement’s, un titre qui à soi seul dénote une fantaisie bien sentie, et pas trop d’angoisse à l’égard des canons du marketing). Et puis, il y a l’effet terriblement addictif de l’Esprit du tigre, avec le côté camphré du baume de même nom, ou encore le raffinement adorable d’Ophelia, jasmin, ylang, tubéreuse... J’ai moins accroché à Iris de nuit, bien bel iris en vérité, mais le côté froid de la racine a été accentué volontairement jusqu’à prendre un petit tour givré, glacial, que j’ai trouvé un peu flippant, pour tout dire. Il faut préciser que, le jour où je l’ai testé, j’avais passé la plus grande partie de la nuit à travailler, et je n’étais sans doute pas dans les meilleures conditions. A réessayer, donc. Cuir pleine fleur explore un côté inattendu du cuir, en compagnie de la feuille de violette, de l’aubépine et de l’accacia ; je m’autosuggestionne sûrement, mais sur ma peau, j’ai eu aussi la sensation assez persistante d’une note carvi de Hollande ! Hippie rose semble être la dernière création en date, réellement séduisante, un peu confite, une princesse hippie là encore sans excès, tout en douceur ; cet échantillon était offert, et arrivait dans une enveloppe séparée ; les autres échantillons (2 ml, parfait) sont payants : 3 € l’un, et il y a dix parfums à tester que l’on peut acheter un par un, ce qui me paraît honnête et pratique. Les échantillons sont joliment alignés dans une petite enveloppe noire, chacun étant cependant bien emballé dans du papier pour éviter les chocs. En résumé, cette marque m’a emballé par sa véritable personnalité, son univers original, raffiné, souriant, lumineux, parfois à peine excentrique, mais toujours élégant, jusque dans ses traits d’humour.