Guerlain Homme
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bon, désolé, mais je vais être à nouveau sévère. J’avoue la première fois avoir peu prêté attention à Guerlain Homme, tant sur mouillette et sur ma peau il m’avait peu inspiré. Aujourd’hui je m’y suis un peu plus attardé. Déjà, cette première impression mentholée - pouvrée me déçoit encore plus que la première fois. Depuis je me suis en effet "adonné" à Roadster. Et là, ça ne souffre vraiment pas la comparaison (d’ailleurs, faut-il vraiment les comparer ?). Cette menthe manque de force, de caractère, d’audace. D’ailleurs elle brille avant tout par...sa fugacité. En effet, elle est vite éclipsée par une fougère que je trouve banale, classique, voire vieillotte. Certes, ce n’est pas désagréable, ça sent bon, mais est-ce suffisant ? Là où Chanel ou L’Homme d’Yves Saint-Laurent arrivent malgré tout à imposer un semblant de fond luxueux et intéressant (à défaut d’être renversant), Guerlain Homme reste désespérément ennuyeux.