Cuir de Russie
par Yohan Cervi (Newyorker), le 15 février 2014
Salut AdRem !
Et oui, ça twiste, ça virevolte, c’est ça Cuir de Russie. Et plus je le porte, plus les facettes cuirées prennent de l’ampleur. Alors oui, son nom...Tout ça est assez métaphorique en effet, mais comme souvent avec les plus grands cuirs de la parfumerie, moins brutaux que les nouveaux, tout en nuances, avec un beau cœur floral. Parce que le Cuir de Mona di Orio, je trouve ça aussi fin que du gros sel, avec son cade, son IBQ et son casto, mais il se rapproche peut être davantage de l’idée que l’on se fait d’un cuir brut.
J’ai acheté il y a quinze jours un Cuir de Lancôme scellé dans son écrin datant de 1939 (je l’ai fait expertiser). Alors évidemment, il a bien macéré pendant 75 ans, mais on devine le coeur floral rose jasmin. Je pense que tous les cuirs de l’époque étaient construits de cette manière, autour d’un coeur floral classique, en tout cas ceux que je connais (Cuir de Russie, Le Tabac Blond, Cuir de Lancôme, Scandal de Lanvin, Knize Ten, Doblis d’Hermès, Jolie Madame et plus tard Bel Ami (oeillet)), même si certains vont plus loin dans le délire que d’autres. Aujourd’hui, les nouveaux cuirs se divisent principalement en trois catégories selon moi :
les cuirs daims vanillés : Cuir Beluga, Kelly Calèche
les cuirs IBQ, goudron : le Cuir de Mona par exemple et plein d’autres dans la niche
les cuirs gourmands : Noble Leather YSL, Italian Leather Memo
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